poèmes de mes amies et amis

L’automne a laissé la place à l’hiver, mais ses belles couleurs réchauffent encore mon coeur et aussi celui de MARTINE à qui je souhaite une
très bonne fête. Je publie un de ses jolis poèmes en souvenir de son blog ROMANTIC où j’aimais tant me promener et qui est à l’origine de notre amitié.

 

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Petits
poèmes d’automne.

 

La feuille rouge de l’érable face au vent

Fait des cabrioles, se retourne et s’envole

En oubliant l’été qui a fermé son auvent

L’automne enfilant son costume caracole.

 

La rivière aux yeux bleus allonge ses bras

Pour attraper un morceau de soleil

Qui déjà succombe sous le poids du nuage
bas

Adieu bel été qui emporte un bout de ciel.

 

Frivole été où nous nous roulions dans
l’herbe

Toute chaude comme des croissants au beurre

Le temps emmène les feuilles à travers la
lueur

Du réverbère où, même la plume cherche son
verbe.

 

ROMANTIC

SAM 9812

 

 

 

 

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La Comtoise

 

Depuis 1838, de toute ta hauteur nous dominant,

Mon Dieu, que de choses tu as dû voir au fil des ans,

Depuis le roi Louis Philippe jusque Mitterrand,

Président de la République actuellement.

 

Tu connus la France sous tous les régimes,

Guerres, révolutions, attentats et crimes,

Monnaies d’or, d’argent, papiers, simples écus.

Toi, résistant à tout, tu survécus.

 

Mes aïeux vivaient à ton rythme.

Toi, adossée au mur, n’étais pas un mythe.

Toutes les saisons, toutes leurs joies, leurs peines,

Etaient bercées par ton tic-tac au long des semaines.

 

Tu sonnes les heures et l’on n’oublie pas

Que, pour les distraits, tu répètes deux fois.

Une troisième aiguille affiche les jours,

Que les chiffres impairs !!…Tu nous joues un tour !

 

Chère vieille horloge, tu me racontes ma jeunesse

Chez ma grand-mère, dans ton coin « tiquetant » sans cesse.

Lorsqu’à Froissy, au monde je vins, déjà tu étais là

Marquant les heures, les jours, la vie d’ici-bas.

 

Puis, un jour, tu fus à moi.

Je t’emmenai avec joie.

De la Picardie, ta patrie, tu partis

En Bourgogne. Dans l’’Yonne, tu vis une nouvelle vie.

 

Comtoise, serais-tu éternelle ?

Je le croirais presque, ma belle !

Mais tu ne vivrais pas, j’en suis sûre, plus de huit jours, crois-moi

Si, dans ton corps de bois, on oubliait de remonter les poids.

 

 

                          Poème cher à son cœur

                          Ecrit en janvier
1986

                         Par Thérèse de
Bry

                         Mon amie
voisine

 

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Pour fêter la lumière en cette fête de Noël, je vous offre un poème trouvé sur un site que j’aime http:// www.bonheurpourtous.com/  que j’ai illustré par une photo de Frédéric Zanit trouvée sur Linternaute . Je vous souhaite un
JOYEUX NOËL à tous !!!

 

 

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La source

 

Quand le ciel et la mer s’unissent à l’horizon

Dans des bleus orangers et des violets profonds,

Le soleil, en personne, se joint à cette union

Et consacre ces noces de sa bénédiction.

 

C’est comme un sanctuaire, lorsque les hommes doutent,

Comme un point de repère, posé là, sur leur route.

Si tout semble sombrer et partir en déroute,

Qu’ils se laissent imprégner, fassent le vide, et écoutent.

 

En plein cœur du silence, un bat’ ment régulier

Viendra tout doucement leur apporter la Paix.

Ils vibreront alors dans un accord parfait

Avec la vie autour, et l’univers entier.

 

Si ton cœur et ton âme parviennent à se trouver,

A l’image du soleil, de la mer et du ciel,

Tu réaliseras, en toi, l’union sacrée

Et tu auras trouvé la source universelle.

 

 

                                                                      Patricia

 

 

 

 

 

 

 

 

En ce mois de novembre où le vent fait valser les feuilles multicolores, je laisse le jeune poète Jonathan vous emmener dans les forêts anciennes qui lui ont aussi inspiré deux beaux pastels

 

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  Forêt

 

 

Feuille à feuille

D’homme à homme

Griffonnages oniriques

Dans les forêts anciennes

 

Les chemins aux doigts noueux

Bruissant de terre

Cachent un hier

Où les doigts de Satan

Faisaient sentir leurs longues et limpides caresses

Chuchoter les villages, et rire les enfants

En drapant les marais des grands voiles d’osmonde

Que le monde

A délaissé pour les draps de satin.

 

Feuille à feuille

D’homme à homme

Dans les forêts anciennes

 

Elle, si forte

Au dessous de ces branches qui frissonnent

M’exhorte

À délaisser les hommes

Pour chasser l’aube brune

Dans les cimes argentées

Pour embrasser la lune

Pour écarter les prés.

 

Feuille à feuille

Dans les forêts anciennes

 

Plus rien n’existe encore

Que les effleurements frêles

Des racines

Et des corps

 

Encore

 

Feuille à feuille

 

 

 

                                                                        
Jonathan LOCQUEVILLE

 

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L’ été nous a quittés mais avant de laisser la place aux beautés de l’automne, à la pluie , aux froidures et à bien d’autres sujets, je suis heureuse de vous présenter un charmant jeune poète
rencontré hier peut-être pas par hasard. Il a obtenu cette année le premier prix des jeunes poètes de l’association Les Après-midi de Saint Flo qui organise chaque année des concours littéraires.
Il peut en obtenir bien d’autres s’il le désire car il a le grand talent de nous emmener en douceur dans son monde poétique. J’ai choisi un poème où il nous parle de la mer et des marins et je
garde pour plus tard un poème sur la forêt où j’aime tant me promener .Ce jeune poète de dix huit ans s’appelle Jonathan LOCQUEVILLE ; je suis sûre que vous allez l’aimer !

 

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Une vague dans la nuit

 

 

Il croise des navires

Qui n’ont pas d’autres liens

Qui n’ont pas d’autre avenir

Que les lueurs des ombres

Et les tentures du vent

Décorées richement

Par les soleils d’été

Et les embruns salés.

Et leurs pensées, marin,

Sont comme des étoiles

Couvertes au matin

Par un chapeau de cris,

Célébrant le départ

Vers des années de vie.

 

Une flaque,

Un enfant,

Rêverie,

Diront les Grands.

 

                                                                                           
Jonathan LOCQUEVILLE

 

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Bienvenue

loin de l'agitation
des fourmilières humaines.

Merci d'être venu(e) et de m'avoir laissé une pensée car vos pensées sont pour moi une richesse.

Blanche

Archives

Philosophie

VAN GOGH une branche d'amandier en fleurs

 

" Il est bon d'aimer autant que l'on peut car c'est là que gît la vraie force ."

Vincent VAN GOGH

 

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" La tendresse est plus forte que la dureté, l'eau est plus forte que le rocher, l'amour est plus fort que la violence "

Hermann HESSE, écrivain suisse 1877-1962

victor hugo

DIEU n'a qu'un nom AMOUR et n'a qu'un front LUMIÈRE

Quand on aime, tout devient lumineux

Victor HUGO

Beethoven-non-daté

 

Le véritable artiste n'a pas d'orgueil...Tandis que d'autres, peut-être, l'admirent, il déplore de n'être pas encore arrivé là-bas où un génie meilleur brille pour lui comme un soleil lointain. Je ne reconnais en aucun homme d'autre signe de supériorité que la BONTÉ. Là où je la trouve, là est mon foyer.

Ludwig van BEETHOVEN

cité par François Cheng dans son livre " cinq méditations sur la beauté "

 

françois Cheng

La bonté est garante de la qualité de la beauté.

La beauté irradie la bonté et la rend désirable.

François CHENG  "cinq méditations sur la beauté"

 

 

Paroles Amérindiennes

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"choisis bien tes mots car ce sont eux qui créent le monde qui t'entoure "

paroles des NAVAJOS

 

"Quand le dernier arbre
Aura été abattu
Quand la dernière rivière
Aura été empoisonnée
Quand le dernier poisson
Aura été pêché
alors on saura que
L'argent ne se mange pas"

Go Khla Yeh

 

"Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins."

proverbe amérindien

Science et Littérature

« La plus belle et la plus profonde émotion que nous puissions expérimenter est la sensation mystique. C’est la semence de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui n’a plus la possibilité de s’étonner et d’être frappé de respect, celui-là est comme s’il était mort .Savoir que ce qui nous est impénétrable existe réellement et se manifeste à travers la plus haute sagesse, la plus rayonnante beauté, sagesse et beauté que nos facultés peuvent comprendre seulement dans leur forme la plus primitive, cette connaissance, ce sentiment est au centre de la vraie religion. »

ALBERT EINSTEIN

 

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J’ai passé bien des heures de ma vie à regarder pousser l’herbe ou à contempler la sérénité des grosses pierres au clair de lune. Je m’identifiais tellement au mode d’existence de ces choses tranquilles, prétendues inertes, que j’arrivais à participer à leur calme béatitude.

George Sand

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