Après vous avoir présenté depuis le début de cette année les blogs de Livia, laure, Victor et Jackie et avant de vous présenter d’autres blogs amis, j’ai envie, en ce mois d’été où le soleil nous donne un peu trop de chaleur certains jours, de parler de l’eau, ce bien précieux pour tous les êtres vivants. Nous en buvons quand nous avons soif, nous l’utilisons pour faire cuire nos légumes, arroser notre jardin, nous laver, laver notre vaisselle et même notre voiture et nos animaux. Nous plongeons dans l’eau bleue des piscines et nageons dans l’eau calme des lacs. Nous décorons aussi nos villes de splendides fontaines… Mais quand je dis « nous », je pense à la minorité d’humains dont nous faisons partie et qui ont cette chance de ne pas manquer d’eau, et je pense en même temps à la grande majorité d’humains pour qui une goutte d’eau est précieuse et qui marchent des kilomètres pour remplir une cruche ou un seau… C’est en relisant mon poème qui parle de l’eau comme symbole de vie et en regardant ma photo que j’ai réalisé l’énorme précipice qu’il y a entre une belle fontaine et un puits dans un pays désertique.
Le doigt du photographe
A tué le temps.
Avec la grâce
De la Belle au Bois Dormant
La silhouette de la fontaine
S’est figée
Sur le papier.
Le silence a encerclé l’instant
Et le chant
De la fontaine
S’est tu
Au coin de la rue.
Il ne rappelle plus au passant
Qu’il est né poisson
Et que sa vie s’écoule vers l’infini sidéral.
Les gouttes d’eau sont devenues cristal
Et, dans leurs cœurs
De pierre,
La lumière
Fait vibrer les couleurs.
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