La dernière fois que je suis allée à Paris, en décembre 2018, j’ai voulu me recueillir dans la cathédrale mais je n’ai pas pu car il y avait une queue de touristes qui allait jusqu’à l’autre rive de la Seine!
NOTRE-DAME est partie
dans les flammes.
Paris
a perdu son âme.
Mais, Paris touristique,
Paris des riches politiques,
Paris en flammes
avait-il encore une âme ?
NOTRE-DAME était en colère.
Tout est éphémère
même la pierre .
C’est ce que nous dit
en silence
l’Alchimie
au bas de NOTRE-DAME
avec le livre ouvert
de la Connaissance,
Celle de l’Âme .
Je vous prie de me pardonner le retard de mes souhaits 2019 dû à une méchante grippe suivie d’une bronchite qui s’est calmée depuis hier ;
En fait, je suis heureuse de l’arrivée de la première pleine Lune de 2019 pour souhaiter à celles et ceux qui me liront
la meilleure année possible en ce XXI siècle sur notre petite planète si malmenée .
Cette première pleine Lune qui vient de nous faire cadeau d’un beau tapis de neige me semble très importante car elle nous rappelle qu’il y a cinquante ans trois humains ont vécu les premiers l’aventure la plus extraordinaire de tous les temps, celle d’aller sur la Lune. Il y a eu après eux d’autres hommes qui y sont allés, une dizaine , je crois, qui ont témoigné de leur fantastique voyage. Ces hommes ont ramené de la Lune des minéraux et des photos, ce qu’aurait pu faire n’importe quel robot, mais un robot n’aurait pas pu nous offrir à leurs places le témoignage de ce qu’ils ont vu et vécu et qui me semble être ce qu’il y a de plus important pour l’humanité.
On ressent chez tous ces hommes l’humilité de leurs capacités et l’admiration pour celles de leurs camarades,
mais ce qui les unit tous c’est l’admiration devant la beauté fragile de notre planète Terre
faite du bleu des océans, du blanc des nuages et de la neige et de l’ocre du sable et de la terre . Devant ce spectacle du clair de notre Terre, ils ont tous ressenti selon leurs personnalités un grand sentiment de spiritualité supérieur à toutes les religions humaines qui a transformé le restant de leurs existences .
Malheureusement leurs témoignages n’ont pas changé les cœurs des humains qui gouvernent la Terre, toujours tournés vers l’or et l’argent et responsables des guerres , de la misère des autres humains et de la pollution de notre planète. Je ne sais pas si elle est toujours aussi belle à voir de la Lune qu’il y a cinquante ans , mais il y a une chose dont je suis sûre c’est que
c’est que les humains et les animaux sont toujours invisibles depuis la Lune et que la fragilité dont parle les astronautes concerne la fragilité de l’humanité qui, si elle disparaît, ne fera pas disparaître la Terre ainsi que ses végétaux qui nous sont bien supérieurs face la la vie ;
C’est pourquoi , les jours de pleine lune, je pense aux citadins qui ne la voient plus ou qui oublient de la regarder et aux arbres que les humains coupent en oubliant qu’ils sont les gardiens de notre vie sur Terre.
O lune devenue lampadaire
Pour les habitants des cités de pierre !
Apparente prisonnière
Des câbles d’une gare ferroviaire,
Ne reflète pas ton image solitaire
Sur les rails de fer lourds et polis !
O lune ma douce amie
A l’âme pleine de mystères,
Je sais que tu es bien trop fière
De cette lumière infinie
Qui caresse notre boule de terre
Quand tu es ronde la nuit !
avec toutes mes excuses pour ne pas arriver à mettre plus d’espaces dans mon article
En cette fin de décembre d’une année du XXI siècle où la violence du monde et la misère du monde arrivent à notre porte, où l’indifférence et le mépris de ceux qui recherchent richesses et pouvoir ont envahi notre pays et le monde entier, pouvons nous encore fêter la Lumière et souhaiter du fonds du cœur un JOYEUX NOËL à ceux et celles que nous aimons et que désirons aimer ?
Mais qu’est-ce que la JOIE ?
J’ai trouvé une des plus belles réponses dans un petit livre de François CHENG intitulé La Joie :
« La joie n’est rien moins que la visite opportune de l’Être même.
L’instant de joie capable de nous soulever et de nous transformer signifie l’irruption de l’infini dans notre finitude.
Celui qui sait accueillir la joie se sera donc rendu humble. Il ne manquera pas de s’apercevoir que la joie n’est pas réservée aux seules circonstances exceptionnelles, mais que la vie quotidienne est remplie de ces signes, pourvu qu’on sache les déchiffrer : un rayon de soleil qui s’attarde sur un vieil ustensile, un sourire accordé au milieu des grisailles . Il n’est pas jusqu’à la fleur anonyme perçant le bitume qui ne puisse le convaincre du miracle qu’est l’avènement de la vie.
La vie ouverte,
voilà le critère simple mais indispensable pour mesurer la valeur de la joie .
En chacun de nous,
chaque éveil et un recommencement du monde, source d’une joie inépuisable. »
En lisant ces lignes, je revois les trois sourires qui m’ont remplie de joie le 5 décembre à Paris où je suis allée à un rendez-vous médical. En reprenant le train, je gardais surtout en moi l’émerveillement d’une petite fille devant une énorme bulle de savon
puis, dans le train, j’ai reçu comme cadeau un splendide coucher de soleil.
Cependant, j’ai eu la triste impression , en regardant mes voisins, d’être la seule à l’admirer
Et je me suis souvenue qu’à l’aller, il y avait à côté de moi un adorable petit garçon d’environ cinq ans tout heureux de voyager en train qui posait plein de questions à son père et son père, lassé de lui répondre lui a donné à regarder des films d’animation sur sa tablette…
Alors, en ce jour de NOËL , mon SOUHAIT le plus profond du cœur est celui-ci :
qu’il y ait encore sur notre terre des enfants qui ne deviennent pas des robots et qui puissent encore, en grandissant, ressentir la vraie JOIE devant un rayon de soleil, un ciel étoilé, un sourire bienveillant, une fleur et une bulle de savon.
En cette fin d’été marquée dans plusieurs régions par une longue sécheresse, je reviens sur mon blog parce que je pense qu’il y a urgence de prendre conscience de l’importance des arbres dans notre vie.
Face à une minorité de pauvres humains qui défrichent la forêt pour survivre , face à une majorité de pauvres humains qui, pour survivre, enrichissent une minorité de très riches humains qui méprisent la forêt qui permet à tous les êtres vivants de vivre sur notre planète, je pense aux humains qui redécouvrent la vie secrète des arbres et le don qu’ils nous font et je vous offre un très beau texte de Jules RENARD intitulé :
« Une famille d’arbres »
C’est après avoir traversé une plaine brûlée de soleil que je les rencontre .
Ils ne demeurent pas au bord de la route à cause du bruit.
Ils habitent les champs incultes sur une source connue des oiseaux seuls.
De loin, ils semblent impénétrables. Dès que j’approche, leurs troncs se desserrent.
Ils m’accueillent avec prudence.
Je peux me reposer, me rafraîchir, mais je devine qu’ils m’observent et se défient .
Ils vivent en famille, les plus âgés au milieu et les petits,
ceux dont les premières feuilles viennent de naître, un peu partout, sans jamais s’écarter .
Ils mettent longtemps à mourir et ils gardent les morts debout jusqu’à la chute en poussière.
Ils se flattent de leurs longues branches
pour s’assurer qu’ils sont tous là comme les aveugles.
Ils gesticulent de colère si le vent s’essouffle à les déraciner. Mais entre eux aucune dispute.
Ils ne murmurent que d’accord.
Je sens qu’ils doivent être ma vraie famille . J’oublierai vite l’autre.
Ces arbres m’adopteront peu à peu, et pour le mériter j’apprends ce qu’il faut savoir :
Je sais déjà regarder les nuages qui passent.
Je sais aussi rester en place.
Et je sais presque me taire.
Face
à nos calculs mentaux
qui pourrissent notre cerveau,
il y a la thérapie efficace
du sourire !
Sentez
le vrai sourire
qui rafraîchit vos yeux
et leur donne une regard joyeux !
Sentez
le sourire franc
qui remonte vos joues d’enfant
pour que s’envolent,
poussés par le dieu Éole,
vos sombres nuages
et que s’installe la paix du ciel bleu
sur votre visage
heureux !
Je vous remercie de tous vos vœux 2018 qui ont touché mon cœur !
Je vous souhaite à mon tour une belle année de SOURIRES
avant de laisser mon blog au repos
et vous offre trois souriantes marguerites
qui ensoleillent un coin de mon jardin
sous le ciel pluvieux de janvier !
Mon arrêt de publication ne m’empêchera pas d’aller vous visiter et me promener sur vos blogs et je vous invite à vous promener sur le mien dont les paysages sont toujours vivants.
Blanche
Je suis désolée du manque d’espace entre les images et les textes indépendant de ma volonté