« Ce n ‘est donc plus aux hommes que je m’adresse, c’est à Toi, Dieu de tous les êtres, de tous les mondes et de tous les temps s’il est permis à de faibles créatures perdues dans l’immensité, et imperceptibles au reste de l’univers, d’oser te demander quelque chose, à Toi qui as tout donné, à Toi dont les décrets sont immuables comme éternels. Daigne regarder en pitié les erreurs attachées à notre nature : que ces erreurs ne soient point nos calamités.
Tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr et des mains pour nous égorger ; fais que nous nous aidions mutuellement à supporter le fardeau d’une vie pénible et passagère ; que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants, entre tous nos usages ridicules, entre toutes nos lois imparfaites, entre toutes nos opinions insensées, entre toutes nos conditions si disproportionnées à nos yeux et si égales devant Toi , que ces petites nuances qui distinguent les atomes appelés hommes, ne soient pas des signaux des haine et de persécution…
Puissent tous les hommes se souvenir qu’ils sont frères ! Qu’ils aient en horreur la tyrannie exercée sur les âmes, comme ils ont en exécration le brigandage qui ravit par la force le fruit du travail et de l’industrie paisible !
Si les fléaux de la guerre sont inévitables, ne nous haïssons pas, ne nous déchirons pas les uns les autres dans le sein de la paix, et employons l’instant de notre existence à bénir également en mille langages divers Ta Bonté qui nous a donné cet instant ! »
VOLTAIRE
Traité de la Tolérance 1763
« Nous sommes tous des fleurs dans le jardin du Grand Esprit.
Nous partageons les mêmes racines, nos racines nous ramènent à la Terre Mère.
Son jardin est beau car les couleurs des fleurs sont différentes et elles représentent des traditions et des cultures différentes. »
Grand-père David Monongye de la tribu des indiens HOPI
Laisser un commentaire