En cette chaude journée de fin d’été,
J’ai besoin de me rafraîchir
Dans ma belle forêt éclairée
Par la douce lumière
De ce mois septénaire.
Je m’adosse contre le tronc lisse
D’un hêtre majestueux
Qui s’élance heureux
Vers le ciel
Au-dessus des ors
Des fougères légères
Et des mauves bruyères.
Immobile, je glisse
Vers un passé éternel
A l’école du silence
Du Sage Pythagore.
Dans ce divin silence
Que seuls peuvent chahuter
Les oiseaux et l’aimable zéphyr,
Les forces de la terre
Montent des racines du hêtre géant
A la rencontre des forces solaires
Que captent ses feuilles vertes et dorées.
Les vibrations du hêtre
Doucement me pénètrent
Et je reçois, éblouie,
Ce don merveilleux
D’énergie
Que m’offre l’arbre vivant
Et silencieux.
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