Ce tableau de mon ami Philippe intitulé « l’aube du loup » m’a rappelé une très belle histoire de Daniel Pennac intitulée » l’œil du loup » que je vous conseille de lire.
Le tableau de Philippe et le souvenir de cette histoire m’ont inspiré un petit poème
« la peur du loup » :
Le brouillard
S’est levé.
L’œil hagard
Du loup
Voit partout
Le danger.
Il a peur,
Peur
Des humains
Qui ont peur de lui
Et ont tué ses petits.
Mais il ira jusqu’au bout
Parce qu’il est loup,
Fier de sa race
Et qu’un loup fait toujours face.
Il sait que la lune brille
Pour lui,
Qu’il retrouvera ceux de sa famille
Encore en vie
Et qu’ils n’auront plus faim.
Deux jours après avoir écrit ce poème, j’ai lu le texte d’un franciscain
et j’ai pensé que cela n’était pas un hasard :
François d’Assise avait un sentiment de sympathie à l’égard du loup. Certains traits du loup se retrouvent dans toute la nature ; la faim vorace, la poursuite incessante, le fait de montrer les crocs ; tout cela est symbolique de ce qui est sauvage et violent en nous tous. Mais François voyait en ce loup plutôt l’animal chassé que le chasseur. Dans les yeux du loup, il lisait la peur, il voyait un regard troublé, une colère et une hostilité chez cet animal qui voulait dévorer tout ce qui était à sa portée afin de venger ses propres blessures et son aliénation. Les loups, après tout, sont comme les hommes. Les craindre, les écarter et les exclure, c’est faire devenir ce que vous avez craint de toute manière qu’ils soient.
François d’Assise a été un grand homme de PAIX à son époque . Il a agit avec amour, confiance et diplomatie et n’a pas cessé d’être un exemple pour tous les humains des siècles suivants qui ont désiré la Paix. Je souhaite qu’il reste une étoile pour ce XXI siècle qui a tant besoin de sa lumière.
Laisser un commentaire