Notre civilisation occidentale avide de richesses matérielles a fait disparaître les civilisations qui respectaient la
vie et qui vivaient en harmonie avec la nature, en autres : la civilisation celtique et la civilisation amérindienne, mais le savoir pourtant oral de ces civilisations ne s’est pas éteint et
s’est transmis jusqu’à nos jours. Des druides vivent toujours en Europe et les paroles des grands sages indiens d’Amérique du Nord ont été écrites, publiées et sont parvenues jusqu’à nous. En les
lisant, j’y ai trouvé 6 idées (unité, élévation, silence, beauté, amour, universalité ) que j’ai illustrées par les pensées et les regards de 6
grands écrivains et 6 grands peintres de notre civilisation. Il y a toujours eu des êtres d’exception pour tourner le dos à notre civilisation matérialiste.
Ma troisième idée trouvée dans les paroles des sages indiens d’Amérique du Nord et illustrées par les poètes,écrivains et peintres de notre
civilisation (1) :
Les BIENFAITS de la SOLITUDE et du SILENCE
Quand nous sommes seuls, calmes et dans le calme, nous avons la
possibilité de faire le silence intérieur et de trouver en nous-mêmes l’havre de paix dont nous avons tellement besoin.
Quand nous avons trouvé cette paix, nous sentons que nous ne sommes jamais seuls.
PAROLES INDIENNES
Le silence est l’équilibre absolu du corps, de l’esprit et de l’âme.
L’homme qui préserve son individualité reste toujours calme et inébranlé par les tempêtes de l’existence… Si tu lui demandes « Quels sont les fruits du silence? ». Il répondra
« La maîtrise de soi, le véritable courage ou l’endurance, la patience, la dignité et la vénération. Le silence est le fondement du caractère.
OHIYESA
Nous commencions par apprendre aux enfants à rester calmes et à aimer
leur immobilité. Nous leur apprenions ensuite à utiliser leur odorat, à regarder là où il n’y a prétendument rien à voir et à écouter attentivement le silence apparent. Un enfant qui ne sait pas
rester calme est un enfant à moitié développé.
OURS DEBOUT
Le silence n’existe pas dans vos cités, il n’y a pas de lieu où l’on
peut entendre le murmure des feuilles au printemps ou le bruissement des ailes des insectes.
CHEF
SEATTLE
Il se lève à la pointe du jour, chausse ses mocassins et descend au
bord de l’eau. Là, il s’asperge le visage d’eau claire et fraîche ou il y plonge entièrement… Après le bain, il se tient debout immobile devant l’aube qui s‘avance, face au soleil qui danse sur
l’horizon, avec en offrande sa muette oraison. Un autre le précèdera ou le suivra mais jamais ne l’accompagnera, car chaque âme doit rencontrer le soleil du matin, la douceur de la terre nouvelle
et le Grand Silence seule.
OHIYESA
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