SAM_9432.JPG

 

 

Le cœur lourd de morosité

Et de mélancolie,

Le long des murs gris

De la grande cité

Le poète des villes oublie de chanter.

Sait-il encore marcher

D’un pas léger et content ?

Se demande le poète des champs

Sur les chemins

D’un dimanche matin.

 

Seul, il avance

Dans les feuilles parfumées d’automne

Et fredonne

Avec entrain une chanson d’enfance.

 

Il s’arrête pour ne pas écraser

Les petits bousiers

Noirs aux reflets bleutés

Qui vont lentement travailler

                    Au grand
cycle de la vie.                        

Il repart, sourit

 

Et fredonne

Avec entrain

Une chanson au parfum

D’automne.

 

Des coups de fusil claquent soudain

Vers le ciel bleu du matin.

Le poète qui chasse la beauté

Dans une goutte de rosée

Avec son appareil photo

Voit s’enfuir les oiseaux.

 

Il pense

Au poète qui ne sait pas chanter

Le cœur lourd de morosité

Il pense

A tous les animaux cachés dans les fourrés

Et sait qu’ils ne seront pas tués.

 

Son cœur se gonfle d’espérance

Et fredonne

Dans les feuilles d’automne

Une chanson d’enfance

 

Qui remplit le ciel bleu du matin.         

Les ailes rouges et noires du vulcain

Messager

De l’invisible été

Se sont posées sur sa main.

 

 

                                  
Blanche DREVET

 

ECLAIR-DU-PAON-DU-JOUR.jpg

PS : la photo n’est pas celle du vulcain, mais je te tenais à ma petite rime ! 

 

13 réponses à le poète des champs et des forêts

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Bienvenue

loin de l'agitation
des fourmilières humaines.

Merci d'être venu(e) et de m'avoir laissé une pensée car vos pensées sont pour moi une richesse.

Blanche

Archives
Philosophie

VAN GOGH une branche d'amandier en fleurs

 

" Il est bon d'aimer autant que l'on peut car c'est là que gît la vraie force ."

Vincent VAN GOGH

 

SOURCE-BLEUE.jpg

 

" La tendresse est plus forte que la dureté, l'eau est plus forte que le rocher, l'amour est plus fort que la violence "

Hermann HESSE, écrivain suisse 1877-1962

victor hugo

DIEU n'a qu'un nom AMOUR et n'a qu'un front LUMIÈRE

Quand on aime, tout devient lumineux

Victor HUGO

Beethoven-non-daté

 

Le véritable artiste n'a pas d'orgueil...Tandis que d'autres, peut-être, l'admirent, il déplore de n'être pas encore arrivé là-bas où un génie meilleur brille pour lui comme un soleil lointain. Je ne reconnais en aucun homme d'autre signe de supériorité que la BONTÉ. Là où je la trouve, là est mon foyer.

Ludwig van BEETHOVEN

cité par François Cheng dans son livre " cinq méditations sur la beauté "

 

françois Cheng

La bonté est garante de la qualité de la beauté.

La beauté irradie la bonté et la rend désirable.

François CHENG  "cinq méditations sur la beauté"

 

 

Paroles Amérindiennes

plume.jpg

 

"choisis bien tes mots car ce sont eux qui créent le monde qui t'entoure "

paroles des NAVAJOS

 

"Quand le dernier arbre
Aura été abattu
Quand la dernière rivière
Aura été empoisonnée
Quand le dernier poisson
Aura été pêché
alors on saura que
L'argent ne se mange pas"

Go Khla Yeh

 

"Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins."

proverbe amérindien

Science et Littérature

« La plus belle et la plus profonde émotion que nous puissions expérimenter est la sensation mystique. C’est la semence de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui n’a plus la possibilité de s’étonner et d’être frappé de respect, celui-là est comme s’il était mort .Savoir que ce qui nous est impénétrable existe réellement et se manifeste à travers la plus haute sagesse, la plus rayonnante beauté, sagesse et beauté que nos facultés peuvent comprendre seulement dans leur forme la plus primitive, cette connaissance, ce sentiment est au centre de la vraie religion. »

ALBERT EINSTEIN

 

GEORGE-SAND-copie-1.gif

 

J’ai passé bien des heures de ma vie à regarder pousser l’herbe ou à contempler la sérénité des grosses pierres au clair de lune. Je m’identifiais tellement au mode d’existence de ces choses tranquilles, prétendues inertes, que j’arrivais à participer à leur calme béatitude.

George Sand

Retour vers mon premier blog :

Rejoignez-moi …

apln-blog sur le blog le regard du silence

annuaire pour les nuls sur le blog le regard du silence