l’été est bien là, mais le soleil ne brille pas pour tous de la même façon .
Je dédie ce petit poème à tous les citadins qui rêvent d’un ailleurs plein d’air pur ensoleillé et qui regardent les autres partir !
FEU
ROUGE
Elle habite au feu rouge
Une petite maison rouge
Avec des volets verts
Quand le feu est vert.
Elle s’assoit sur un banc
Les yeux grands ouverts
Un chien aux yeux doux
Sur ses genoux.
Leurs yeux ont la couleur
Des moteurs
Qui s’arrêtent au feu rouge
Devant leur maison rouge.
Elle voyage
Avec ceux qui voyagent
Et la regardent assise
Sur son banc vert
Près du feu vert.
Blanche DREVET
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