La joie
Je suis le vent
Parce que
vent,
Je l’ai nommé,
Je
suis la musique
Du vent
déchaîné
Parce que le vent
Ne sait pas qu’il est
musique.
Je
suis fougère
Parce que j’ai dit à la
fougère
Qu’elle est
gracieuse et légère.
Je
suis l’or pourpre, l’or vert,
L’or jaune des chênes et des hêtres.
Je suis
le miracle de la lumière
Qui glisse sur le
feuillage
Dans l’espace du
silence
Où
le vent est resté sage.
Je suis la vie des bois immenses,
Je suis la joie du matin
Parce que la joie est un mot
humain
Qui
jaillit avec la lettre j du jet
bleu,
Brille avec l’o de l’or
mystérieux,
Scintille au fond de l’iris de mes yeux
Blanche
DREVET
Et fait chanter mon être joyeux.
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