Je vous souhaite à tous et à toutes un très beau NOËL avec beaucoup de joies, celles de recevoir et celles de donner,
mais je ne peux pas m’empêcher de penser à tous ceux et celles qui seront malheureux en ce jour de lumière et tout particulièrement aux milliers d’enfants esclaves et martyrs de notre terre et à leurs pauvres parents.
Je vous offre, en pensant à eux, un poème déjà publié en 2010 sur un autre blog ,
poème écrit par un poète de Côte d’Ivoire, POUSSI Dehi Roger,
que j’ai illustré par un dessin inspiré de deux photos trouvées dans le livre LES ENFANTS ESCLAVES de Martin Monestier (le cherche midi éditeur)
ENFANT SOLDAT
Enfant, mon enfant
Où cours-tu ?
A quatre pattes
Dans les quatre coins du monde
Avec ton biberon
Dans le bruit des canons,
Toi le petit fruit des entrailles.
Tu auras toujours des bonbons
Comme galons,
Tu ne deviendras jamais général
Même pas caporal.
Enfant, mon enfant,
Quels tourments
Pour tes parents !
Tu abandonnes ton berceau
Pour un tombeau
Pour les intérêts d’un monde cruel
Pour qui les guerres sont des rituels.
Enfant, mon enfant,
Où vas-tu avec ta taille de toupie
Face à l’ennemi ?
Viens, viens,
Viens, viens,
Loin du front
Loin des plombs
POUSSI Dehi Roger
Je souhaite de tout mon coeur que tous ces enfants puissent le jour de Noël lever les yeux vers l’étoile de Nelson Mandela
qui peut devenir aussi le jour un beau papillon d’espoir!
Je vous invite à aller sur le site d’Adamante qui a participé à la publication
du livre de Paul Dakeyo qui a rassemblé tous les poèmes des écrivains qui ont rendu hommage
à Monsieur MANDELA
www.adamante-images-et-reves.com
la lettre B me porte naturellement sur le mot BEAUTE et me rappelle une pensée que m’a inspiré un magnifique poème des amérindiens NAVAJOS
Cette pensée est la suivante:
La Beauté est la pureté du souffle créateur qui nous lave de toutes nos pensées lourdes et nous fait vibrer de joie.
Je ne vous livre qu’une partie de ce poème des Navajos qui vous donnera envie comme moi de plonger dans la Beauté de la Nature :
Que mes pas me portent
dans la beauté
Que mes pas me portent
tout le long du jour
Que mes pas me portent
à chaque retour des saisons
pour que la beauté me revienne
Beauté des oiseaux
Beauté joyeuse des oiseaux
Que mes pas me portent
sur le chemin gorgé de pollen
Que mes pas me portent
dans la danse des sauterelles
Que mes pas me portent
dans la rosée fraîche
et que la beauté soit avec moi.
Ma participation au nouveau jeu des citations de Domi avec la lettre A
Pour moi, la lettre A est avant tout celle de L’AMOUR que nous allons fêter le jour de Noël, ce que trop de gens ont oublié
« Tout Acte d’Amour est une œuvre de paix.
Sa grandeur ou sa petitesse importe peu. »
Mère TERESA
Sous les regards de tendresse
De ses parents et de ses grands-parents,
Romain, petit enfant
Aux yeux clairs,
Regardait émerveillé
Le sapin enguirlandé
De lumières.
Sous le sapin,
Il y avait des boîtes enveloppées
De beaux papiers
Multicolores
C’étaient les « cadeaux du Père Noël »
Comme disaient ce matin encore
Son Papa et sa Maman qui était très belle.
Il enleva vite les papiers
En en déchirant quelques uns,
Puis regarda tout content
Un jeu, des DVD,
Une voiture téléguidée
Et même un meccano de grand
Qu’il allait construire avec son Papa.
Il sourit,
Pourtant, au fond de lui,
Apparut une petite vague de tristesse.
Car, tout à coup, il pensa
A son meilleur copain.
Il fallait que lui aussi soit heureux
Devant un sapin,
Mais il vivait seul avec sa maman
Et sa maman
Était souvent malade et fatiguée.
Il se dit qu’il était peut-être malheureux
car il n’avait pas comme lui de beaux cadeaux,
Alors une petite idée germa dans son cerveau.
Il emmena dans sa chambre discrètement
La belle voiture téléguidée.
Il l’enveloppa soigneusement
Avec un papier pas trop froissé
Puis il la mit sous son lit.
Il savait que lundi ou mardi,
Quand il irait à l’école le matin,
Il la mettrait dans son sac pour l’offrir
A la récré à son meilleur copain
Avec un grand sourire.
Alors, la petite vague de tristesse
S’évanouit à toute vitesse
Et un grand bonheur
Envahit son cœur.
Blanche Drevet
L’inspiration pour écrire un texte avec toutes les lettres de l’alphabet, comme nous l’a proposé Domi, ne m’est malheureusement pas venue. J’ai donc choisi de vous parler d’une merveilleuse science, la graphologie, qui étudie le comportement de l’être humain en analysant le dessin de chaque lettre de son écriture.
Chassée par toutes les facilités qu’offre l’ordinateur, la graphologie est entrée en hibernation, mais j’espère qu’elle ne disparaitra pas car écrire sur une feuille de papier est un acte créateur alors que taper sur une touche de clavier ne l’est pas. Je pense que celles et ceux qui aiment encore écrire avec un stylo me comprendront.
Il existe encore des livres sur la graphologie. J’en ai choisi un qui doit encore peut-être exister car il est paru il y a presque vingt ans. Il m’a fait non seulement fait découvrir le monde caché de l’écriture, mais m’a permis de me découvrir moi-même et d’évoluer spirituellement.
Le livre de Sylvie Chermet-Carroy « La Graphologie Autrement » nous relie à la civilisation égyptienne qui, avec l’écriture, est à l’origine de notre civilisation.
Je vais essayer de vous en donner un petit aperçu avec les treize premières lettres de notre alphabet.
Il convient de faire une différence entre l’apparition de l’écriture et celle de l’alphabet qui est une autre étape dans la conceptualisation de l’écrit.
Plus de 3000 ans avant JC, la panoplie des 21 signes hiéroglyphiques égyptiens existait déjà. Si leur origine demeure mystérieuse, l’histoire de leur divulgation par les hébreux, les phéniciens, les grecs puis les romains, nous permet d’affirmer que presque toutes nos lettres latines ont pour origine un hiéroglyphe égyptien.
« Hiéroglyphe » vient du grec « hieros » qui signifie sacré et de « gluphein » qui signifie graver : c’est l’écriture sacrée qui était l’apanage des prêtres et des hauts dignitaires de la société égyptienne. Les hiéroglyphes exprimaient une cosmologie, une histoire de la naissance du monde et le lien qui existe entre l’homme et l’univers. Le hiéroglyphe contient plusieurs niveaux d’interprétation car l’image obtenue pour exprimer un son ou une idée suggère parallèlement une dimension cachée mettant l’accent sur l’homme et son évolution.
En s’appuyant sur la signification du hiéroglyphe à l’origine de chacune de nos lettres latines, cette méthode graphologique utilise les correspondances qui existent entre son symbolisme et la psychologie de l’être humain : chaque représentation graphique d’une lettre représente à la fois un son et un aspect psychique qui sont véhiculés par la forme de la lettre.
Voici, en résumé, le symbolisme du hiéroglyphe égyptien (He) qui se cache derrière chacune des 13 premières lettres de notre alphabet.
A : l’He est celui de l’Aigle qui signifie la force vitale, le soleil source de vie.
B : l’He est celui de la jamBe qui, posée sur le sol représente symboliquement l’évolution l’homme qui a réussi à se mettre deBout.
C : l’He est celui d’une Coupelle dans laquelle les constructeurs mélangeaient les matériaux Ce He contient une notion de réCeptivité des énergies.
D : l’He est celui d’une main ouverte représentant l’action humaine qui fait intervenir le pouvoir de Décision, d’où, peut-être, l’origine du petit mot Don.
E : l’He est celui d’une corde tressée en trois boucles, allusion à la conception ternaire de l’homme, corps-Esprit-âme, avec un courant continuel de descente de l’Esprit vers la matière et de remontée vers le monde de l’Esprit.
F : l’He à l’origine de notre F représente un petit reptile. Dans l’Egypte ancienne, on considérait les reptiles venant des eaux de l’océan comme les premiers êtres porteurs sur terre de la vie individualisée. Cet He signifie l’affirmation de l’individualité de l’être humain Fort ou Faible.
G : l’He est celui du portail d’un temple qui abrite un mystère ou celui de la ruche qui cache l’activité des abeilles. Il représente l’enveloppe matérielle des idées abstraites en relation avec leur absorption et leur transformation et nous indique si nous acceptons ou non de diGérer la vie.
H : l’He représente une construction en voie d’acHèvement. Elle est en corrélation avec le travail intérieur qui se manifeste dans la relation aux autres et sur le plan concret.
I : l’He qui est à l’origine de notre i représente un calame de roseau, Instrument que les scribes utilisaient pour tracer les hiéroglyphes, véhicule de la langue sacrée et de la connaissance. Ce calame symbolisait la puissance manifestée, le principe créateur masculin.
J : cette lettre n’existait pas dans l’Egypte ancienne ; elle correspond au même He que le I.
K : l’He de cette lettre représente un tamis ; c’est l’action mystérieuse des forces cosmiques qui se combinent pour créer un phénomène de vie. En graphologie cette lettre indique le magnétisme qui émane d’une personne.
L : Dans la langue de l’Egypte ancienne, il n’existait pas de hiéroglyphe correspondant au son L. La graphologie se tourne alors vers la douzième lettre hébraïque Lamed dont l’image symbolique représente le bras de l’homme, l’aiLe de l’oiseau, tout ce qui s’étend, s’éLève et se dépLoie. Le tracé de cette lettre renseigne sur l’expansion de la personnalité, le sacrifice ou l’égoïsme du scripteur.
M : l’He représente une chouette, c’est le symbole de la nuit, du froid, de la mort, de la passivité. C’est le royaume du soleil mort. Mais dans la conception égyptienne, ce royaume du soleil mort précède la renaissance de la lumière. C’est donc un moment de transformation, de Métamorphose qui est source de vie. Ce hiéroglyphe, la chouette, est de polarité féminine ; il fait équilibre au principe masculin représenté par l’aigle, symbole solaire (ce qui nous rappelle le Yin et le Yang de la philosophie chinoise). Cette lettre exprime l’attitude de la personne face à la mère et face à la mort.
PAIX DU SOIR
Le soleil du soir,
Las de ses dons de lumière,
S’est rafraîchi
Dans l’eau noire
D’une mare forestière.
Je me suis penchée sur lui
Et j’ai vu dans cette énorme étincelle
Trouant l’obscurité,
L’image familière
D’un infini tunnel
Qui traverse mon être
Et tous les êtres de l’Univers.
Une grande paix en moi s’est installée.
Blanche Drevet