Blanche

   

DSCN0404                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               

 

 

 

 

 

                                                                                                                                               

 

                                                                                                                                            IMG_0445

 

 

 

 

 

 

 

           Pourquoi devenir plus grands ?

 

Peut-on mieux voir

La beauté

Qui nous entoure ?

 

La mémoire

 Du pays de l’aurore,

Celui de l’amour

Qu’ils ont quitté,

Brille encore

Au fond de leurs prunelles.

 

La couleur de la peau

Ou celle des cheveux,

La forme du visage ou des yeux

Ne sont que les morceaux

Du grand puzzle coloré

Que forment les humains.

 

Ils protègent entre eux

Le grand secret

Du beau.

Ils savent que l’essentiel

Est de se prendre la main,

D’ être heureux,

De courir,

De rire,

Car bientôt

Ils ne seront plus des enfants.

 

          

                              Blanche Drevet

 

PAUSE

C’est une grande joie d’accueillir notre petit Johan pendant ces vacances car il a voyagé en Chine avec ses parents durant les deux mois d’été pour apprendre à parler correctement sa langue maternelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                  

Quand je me penche avec mon appareil photo sur la beauté d’une fleur où s’est posé un insecte,

les pensées de Jean-Marie PELT lues dans son livre passionnant

 » Les plantes: amours et civilisations végétales »

me reviennent aussitôt en mémoire.

 

X abeille gourmande sur clématite vigne-blanche

« Entre les insectes et les fleurs, des collaborations toujours plus fines, plus élaborées ont été mises en œuvre et améliorées au fil des millénaires. Du coléoptère ravageur et dévastateur qui ne réalise la pollinisation que par accident, à l’abeille méticuleuse et organisée, capable de déclencher dans la fleur des mécanismes de haute précision, quel chemin parcouru, quelle économie de moyens, quel progrès dans l’organisation et l’efficacité du travail !

 

X gymnastique gourmande

L’insecte, en amenant la fleur à perfectionner son architecture, se contraint lui-même à développer ses propres facultés psychosociologiques. Tel est bien le secret de toute véritable histoire d’amour : car un couple n’est vraiment réussi que dans le souci partagé de progrès et de l’épanouissement de l’autre. C’est en se déprenant de soi qu’on s’éprend d’autrui. C’est en perdant la vie qu’on la gagne.

Les plus belles fleurs de nos jardins et de nos serres n’existeraient pas sans les insectes, nos horticulteurs n’intervenant qu’en dernier ressort pour achever des chefs-d’œuvre qui ne sont pas de leur fait. Et il n’y aurait sans doute jamais eu ni abeilles, ni papillons si, il y a cent millions d’années, les plantes n’avaient inventé « la fleur ». »

 

X CRABRO gourmand de pollen

« Étrange complémentarité du végétal vert qui synthétise la matière vivante grâce à la chlorophylle et de l’animal au sang rouge qui la consomme en respirant, grâce à l’hémoglobine, molécule à peine différente de la précédente ! La plante crée la matière vivante, elle ne stoppe jamais sa croissance et synthétise sans cesse. Car il lui faut pourvoir à la nourriture de l’animal qui la consomme et aussi à celle de l’homme qui, sa croissance stoppée, se contente d’entretenir sa structure et, dans les meilleurs des cas, transforme son énergie en force spirituelle.

X le garde-manger du soldat

Il est en effet singulier de constater que les végétaux ne cessent d’élaborer de la matière vivante et de croître en taille et en volume, alors que la plupart des animaux atteignent au bout de quelques années leur maturité physiologique à partir de laquelle ils se contentent d’entretenir leur structure sans plus l’accroître. Ils sont devenus adultes, mais pourquoi faire ?

X MACROGLOSSE 2

Pour l’homme, on pourrait modestement formuler une hypothèse : le développement corporel accompli, le surcroît d’énergie ainsi disponible ne pourrait-il pas s’investir dans d’autres tâches et vers d’autres directions, et pourquoi pas justement vers celles qui font l’originalité et l’honneur de l’homme : celles de l’esprit. C’est ce qu’avaient compris, semble-t-il, d’autres civilisations, d’autres cultures, mais non la nôtre toute occupée à produire toujours plus pour réjouir et ménager des corps déjà comblés grâce au progrès du confort et aux mille satisfactions de ce qu’il est convenu d’appeler «  la vie moderne » : serait-ce là notre erreur ? Sans doute.

Car l’espèce n’a qu’un avenir : celui de son propre dépassement au-delà des limites de l’univers matériel qui l’emprisonne et la réduit en esclavage ; et l’individu n’a qu’un programme : celui de s’accomplir dans ce qui lui est unique, original et essentiel, à travers la qualité, l’authenticité et la vérité des relations d’amour qu’il lie avec autrui. Car il faut croire à l’amour, à toutes les formes d’amour, en ces temps tragiques de régression de l’amour. »

 

 

X paon du jour 15

 

 

DSCN3819

 

Je suis désolée de ne pouvoir vous offrir ces belles framboises qu’en image !

Je m’offre une PAUSE

pour récoltes gourmandes ( il n’y a pas que des framboises !)

Ce n’est pas du repos mais je ne me plains pas !!

Je ne vous oublie pas et vous embrasse tous et toutes avec amitié

Blanche

 

Ma participation avec la lettre R

au jeu ABCEDAIRE

de DOMI

 

PROPRIÉTAIRE

 

Avec mes réflexes imbéciles

De propriétaire

Et de ménagère,

Je chasse de ma maison

Et j’écrase sans compassion

Toutes les locataires

A huit pattes poilues

Qui font des mouches leur principal menu,

Mais aussi les plus gracieuses et légères

Aux huit pattes fragiles

Qui pendant l’hiver

Ont pris gîte et couvert

Sous mon toit.

Pourtant je ne suis pas fière de moi

Quand au printemps ou en été

Je les regarde travailler

Sans compter les heures

A tisser leur demeure

Dans la forêt

Ou dans un pré

Dans un jardin

Ou au bord d’un chemin

Sans titre de propriété.

Elles choisissent en toute liberté,

Dans la nature sans frontière,

Deux graminées ou deux fougères,

Deux branches ou deux fleurs

Pour faire de la varappe ou de l’équilibre

Au bout des fils qu’elles secrètent ;

Je vous parle, bien sûr, des araignées libres

Que vous n’aimez pas beaucoup

Ou pas du tout,

Parce qu’elles vous font peur

Ou parce qu’elles sont carnivores !

C’est vrai qu’elles dévorent

Moucherons, abeilles et autres insectes

Mais ne vous régalez-vous pas comme moi aussi

De porcs, chèvres, canards ou truites frites ?

 

 

                                                                          Blanche Drevet

 

 

 

 

 

 

 

 

à Alain et sa plume bleue

et à tous ceux et celles

qui aiment les roses !

 

Les roses de septembre

Ont attendu patiemment

La fin de l’été

Pour montrer leur beauté.

 

 

Les roses de septembre

Ont attendu longtemps

Avec patience

En silence

Que les pétales de leurs aînées

Prennent la teinte de l’ambre,

Glissent sur la terre,

Laissant en pleine lumière

Leurs âmes étoilées,

Petites étoiles sans beauté

Qui iront se cacher

En automne

Au centre

De chaque pomme.

   

                                            

 

Y aura-t-il en novembre

Un seul petit bourgeon tendre

Pour attendre

La mort des roses de septembre

Et choisir l’hiver

Pour se vêtir d’une parure éphémère ?

 

                            Blanche Drevet

 

Bienvenue

loin de l'agitation
des fourmilières humaines.

Merci d'être venu(e) et de m'avoir laissé une pensée car vos pensées sont pour moi une richesse.

Blanche

Archives

Philosophie

VAN GOGH une branche d'amandier en fleurs

 

" Il est bon d'aimer autant que l'on peut car c'est là que gît la vraie force ."

Vincent VAN GOGH

 

SOURCE-BLEUE.jpg

 

" La tendresse est plus forte que la dureté, l'eau est plus forte que le rocher, l'amour est plus fort que la violence "

Hermann HESSE, écrivain suisse 1877-1962

victor hugo

DIEU n'a qu'un nom AMOUR et n'a qu'un front LUMIÈRE

Quand on aime, tout devient lumineux

Victor HUGO

Beethoven-non-daté

 

Le véritable artiste n'a pas d'orgueil...Tandis que d'autres, peut-être, l'admirent, il déplore de n'être pas encore arrivé là-bas où un génie meilleur brille pour lui comme un soleil lointain. Je ne reconnais en aucun homme d'autre signe de supériorité que la BONTÉ. Là où je la trouve, là est mon foyer.

Ludwig van BEETHOVEN

cité par François Cheng dans son livre " cinq méditations sur la beauté "

 

françois Cheng

La bonté est garante de la qualité de la beauté.

La beauté irradie la bonté et la rend désirable.

François CHENG  "cinq méditations sur la beauté"

 

 

Paroles Amérindiennes

plume.jpg

 

"choisis bien tes mots car ce sont eux qui créent le monde qui t'entoure "

paroles des NAVAJOS

 

"Quand le dernier arbre
Aura été abattu
Quand la dernière rivière
Aura été empoisonnée
Quand le dernier poisson
Aura été pêché
alors on saura que
L'argent ne se mange pas"

Go Khla Yeh

 

"Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins."

proverbe amérindien

Science et Littérature

« La plus belle et la plus profonde émotion que nous puissions expérimenter est la sensation mystique. C’est la semence de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui n’a plus la possibilité de s’étonner et d’être frappé de respect, celui-là est comme s’il était mort .Savoir que ce qui nous est impénétrable existe réellement et se manifeste à travers la plus haute sagesse, la plus rayonnante beauté, sagesse et beauté que nos facultés peuvent comprendre seulement dans leur forme la plus primitive, cette connaissance, ce sentiment est au centre de la vraie religion. »

ALBERT EINSTEIN

 

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J’ai passé bien des heures de ma vie à regarder pousser l’herbe ou à contempler la sérénité des grosses pierres au clair de lune. Je m’identifiais tellement au mode d’existence de ces choses tranquilles, prétendues inertes, que j’arrivais à participer à leur calme béatitude.

George Sand

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