Blanche

Je vous prie de me pardonner mon silence pendant cette quinzaine de jours où des préoccupations m’ont détournée de l’ordinateur, mais je ne vous oublie pas, surtout en en cette période de fêtes
où Noël approche à grands pas !

 

 

  

Je vous souhaite à tous de JOYEUSES FÊTES

 et,

au fond de vos coeurs, un doux sentiment de JOIE et de SERENITE !

 

A tous les souliers,

 

Sous les guirlandes électriques

De tous les sapins féériques

Je souhaite à tous un Noël

Joyeux et universel.

 

Mes souhaits vont vers tous les chaussons roses

Et les bottes des enfants

Qui vont rougir

De plaisir

Devant toutes les belles choses

Apportées par un Père Noël rouge et blanc.

Ils vont aussi à toutes les jeunes baskets

Avides de gadgets

A boutons et écrans

Qui rendent amorphes ou violents,

A tous les souliers vernis

Qui vont recevoir les cadeaux

Aux nombreux euros de Madame Figaro

Ou ceux de la Redoute

Où sans aucun doute

Tout est possible à tous les prix,

A tous les souliers bien cirés

Pour recevoir le luxe du Chasseur Français

Ou les robes de lumière

De Marie-Claire.

 

Mais je sens au fond de moi

S’ouvrir plus grand mon cœur

Pour envoyer un rayon de joie

Et de douceur

A tous les souliers des gens simples et heureux

Qui débouchent une bouteille de mousseux

Au réveillon,

A tous les souliers sans maison ou en prison,

A tous les souliers trop grands

Des enfants

Qui ouvrent les bras

Devant une tablette de chocolat,

A tous les souliers troués et solitaires

Qui parcourent la terre

Sans toit

Et qui ont faim et froid.

A tous les souliers seuls et vieux

Qui ne savent plus être heureux,

A toutes les pantoufles de misère

Abandonnées dans une chambre sévère

D’un hôpital ou d’une maison de retraite

A tous les humains de la terre

Qui voudraient faire la fête

Mais qui subissent la guerre.

 

Et je n’oublie pas les souliers lourds

D’avoir beaucoup voyagé

Et qui savent offrir aux autres un cœur d’amitié

Et un cœur d’amour.

 

Que Noël nous apporte à tous

Avec ou sans souliers

La Grande Paix

Que nous attendons tous.

 

 

                                                               
Blanche Drevet

  

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une paire de souliers de Vincent Van Gogh 

 

 

 

 

 
 

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La fée du givre

 

Hier, dans l’ombre du petit matin,

J’ai vu briller toutes les poussières

D’étoiles tombées du ciel.

La fée du givre

Avait fait un nouveau voyage

Depuis les étoiles Betelgeuse et Rigel !

J’étais ivre

De joie,

Plus riche que tous les rois

De la Terre !

Alors, je suis partie sur les chemins

Avec ma boîte à images

Pour rapporter quelques souvenirs féériques

Laissés par la baguette magique

De la petite fée

Dont j’ai conté l’histoire l’année passée.

 

                                         
   Blanche Drevet

 

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J’ai très envie de vous raconter à nouveau la belle  histoire de la fée du givre :

 

Une nuit de janvier,

Une fée heureuse

Qui souriait à l’étoile Betelgeuse,

Eut envie de voyager

Sur notre petite terre.

 

Elle enfila sa baguette légère

Dans les trois perles rondes

Du Baudrier d’Orion,

La frotta sur la froide jumelle

De Betelgeuse, l’étoile Rigel,

Puis traversa le ciel étoilé

De cette nuit glacée

Pour se poser sur le sommet gelé d’une colline.

 

Inspirée,

En tournant lentement le beau livre

De l’hiver,

Elle dessina avec sa baguette de givre

Toutes les branches des charmes et des hêtres,

Celles des bouleaux et celles des grands chênes,

Le contour dentelé de ses feuilles rousses

Et les jolies étoiles des coussins de mousse,

Les épines des ronces et les petites brindilles,

Les graminées et toutes les aiguilles

Des pins et des élégants sapins,

Les fruits rouges des églantines

Et les fruits roses et orange

Des fusains que mangent les mésanges.

 

Ravie,

Elle disparut dans la nuit

Quand un rayon de soleil annonça le matin.

 

L’homme qui marchait d’un pas lourd

Depuis l’aube  dans
la boue du chemin,

Se pencha émerveillé

Sur les milliers de paillettes qui scintillaient.

Il se sentit riche de tous ces diamants

Qui rendent le cœur léger et content.

 

Mais notre soleil ivre

Donna trop de chaleur

Et toutes les perles de givre

S’évanouirent dans la vapeur.

 

L’homme continua de sourire intérieurement

Car il savait que la richesse des diamants de la terre

Etait moins éphémère

Que celle des pièces d’or qui pesaient lourdement

Dans les cœurs  malheureux.

La fée qui souriait à l’étoile Betelgeuse

Aurait à nouveau envie de voyager

Sur notre  planète
bleue.

 

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Les clowns sont toujours à l’honneur pendant les fêtes de fin d’année  ! j’espère de tout mon coeur qu’ils ont fait rire beaucoup de petits enfants et de parents au cirque ou devant l’écran
de télé car il leur faut beaucoup de courage pour  faire rire à une époque devenue blasée car trop gavée d’images artificielles !

 

Je me suis souvenue d’un poème dédié à Achille Zavatta qui nous a quittés en 1993 et que je vous offre maintenant en pensant à tous ces hommes dont le métier est devenu bien difficile

 

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LE CLOWN

 

Non, ce n’était pas le
tonnerre

Ni un tonnerre
d’applaudissement,

C’était un coup de revolver

Un vrai coup de revolver révoltant
!

Pourquoi révoltant ?

Il aurait pu lancer un grand jet d’eau
sifflant

Ou un p’tit souffle d’air

Pour faire rire les enfants

Assis par terre !

Non, il a fait un super
boum

Pour laisser passer sur
l’onde

L’âme toute ronde

D’un clown

 

Un clown qui ne faisait plus rire sur terre.

Sur terre c’était l’hiver

Et le clown était malade et triste.

Il ne pouvait plus ni jongler, ni danser sur la piste.

Chaque rire des enfants

Avait creusé une petite ride derrière son fard blanc.

Alors il fit le rêve étrange

D’aller faire rire les anges.

Les anges doivent avoir besoin de rire au paradis

S’ils regardent les misères de nos vies.

 

Je suis sûre qu’ils lui ont pardonné

Quand le clown est monté

Là-haut un peu plus tôt que prévu.

Il fallait qu’il fasse un grand bruit assourdissant

Comme un applaudissement

Pour quitter avec un beau salut

La grande scène de la vie

               

                                                            Blanche
Drevet

 

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Le grand mystère

 

J’ai lu dans « Paroles d’espoir » aux éditions Albin Michel cette citation d’Etty Hillesum trouvée dans son journal de 1941-1943 dont je vous livre une partie :

 

« La vie est  belle et pleine de sens dans son absurdité, pour peu que l’on
sache y ménager une place pour tout et la porter toute entière en soi dans son unité ; alors la vie, d’une manière ou d’une autre forme un ensemble parfait. Dès qu’on refuse ou veut éliminer
certains éléments, admettre tel aspect de la vie et en rejeter tel autre, alors la vie devient en effet absurde ; dès lors que l’ensemble est perdu, tout devient arbitraire. »

 

Cette citation m’a fait profondément réfléchir après avoir lu le poème d’Adamante «  Réveillez-vous » que je vous
invite à lire sur son blog http://www.adamante-images-et-reves.com/

 

Ce poème est un cri face aux atrocités commises au Congo sur des femmes et des enfants. Je suis révoltée et je m’associe à ce
cri, mais, en lisant les paroles d’Etty Hillesum, je me pose cette question :

 

Peut-on trouver la vie belle quand on sait que des êtres humains souffrent à cause d’autres êtres humains, que des femmes et
des enfants sont au Congo et dans d’autres pays atrocement torturés par des hommes sauvages et cruels ? :

 

C’est là que se situe le grand mystère de notre condition
terrestre :

 

Est-ce que la beauté d’un coucher de soleil ou du regard d’un enfant doit nous faire oublier la violence et la souffrance des
humains sur de nombreux lieux de la terre, ou, est-ce que cette souffrance et cette violence doit nous faire oublier la beauté de notre planète et des êtres innocents et généreux qui s’y
trouvent ?

 

Dans notre monde où règne la dualité, le bien et le mal coexistent sans que nous puissions faire disparaître l’un ou l’autre.
L’eau et le feu sont à la fois des éléments de vie et des éléments de mort ; les humains le sont aussi entre eux et vis à vis de la terre qui les héberge.

 

L’homme peut être pour la femme soit un bourreau dominateur, violent et cruel, soit un être physiquement fort et raisonnable
qui peut l’aider et la soutenir dans sa vie. La femme peut être pour l’homme soit un être avide, dominateur et futile, soit une compagne qui lui fait découvrir la beauté intérieure, l’amour, la
voie intuitive, celle du cœur. Les hommes et les femmes sont tous des êtres en devenir. C’est dans la complémentarité Yin -Yang, le cœur-la raison, la force spirituelle-la force physique, que se
situe l’Unité vers laquelle nous devons tous tendre quoiqu’il arrive afin de sortir un jour de la dualité de notre monde et de comprendre ce grand mystère.

 

C’est pourquoi, je vous invite à vous associer au CRI d’Adamante en envoyant à ces femmes et ces enfants d’immenses pensées
d’amour, de soutien et d’espoir, en y joignant face à l’éternité un sentiment d’indignation et de pitié pour ces hommes aveugles et ivres de cruauté qui ignorent ce qu’ils sont à l’intérieur
d’eux-mêmes.

 

                                                                 
Blanche DREVET

 

 

CF Wikipedia :

Autre citation d’Etty Hillesum née le 15 janvier 1914 AUX Pays –Bas et décédée le 30 novembre
1943 au camp de concentration d’Auschwitz en Pologne :

« Je cherche à comprendre et à disséquer les pires exactions, j’essaie toujours de retrouver la place de l’homme dans sa
nudité, sa fragilité, de cet homme bien souvent introuvable, enseveli parmi les ruines de ses actes absurdes. »

 

 

L’or vert l’or jaune l’or noir

 

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Mille pièces d’or vert

Translucides, lumineuses, légères

Font le ménage du ciel

Laissant derrière elles

Des milliards de bulles d’air en longue traîne,

Gorgées pour nous d’un élixir, l’oxygène.

  

 

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Elles se nourrissent de lumière

Mais se savent éphémères

Et, sous les chauds rayons du soleil,

S’habillent d’un bel or jaune couleur de miel

Où, chaque jour, nous puisons aussi

L’essence mystérieuse de la vie.

 

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Puis, sous le souffle du vent,

Elles tourbillonnent au soleil déclinant

Avant de mourir sans désespoir

Pour devenir le véritable or noir

Qui nourrira notre terre

Pendant le repos de l’hiver.

 

A la fin du cycle des saisons,

Les racines de l’hêtre renaissant

Puiseront dans le sol du printemps

Toute l’énergie de cet or noir

Pour faire éclater ses bourgeons

Futures pièces d’or vert, symboles d’espoir

 

De vie pour notre terre.

 

C’est l’immense richesse

Que tous les arbres nous donnent

Et je me demande avec tristesse

Si les arbres nous pardonnent

De les massacrer sans scrupules

Et,  quand tous les arbres seront coupés,

Si les banques nous donneront des billets

Pour respirer dans le crépuscule

 

De la terre

 

                                                
Blanche Drevet

 

Bienvenue

loin de l'agitation
des fourmilières humaines.

Merci d'être venu(e) et de m'avoir laissé une pensée car vos pensées sont pour moi une richesse.

Blanche

Archives

Philosophie

VAN GOGH une branche d'amandier en fleurs

 

" Il est bon d'aimer autant que l'on peut car c'est là que gît la vraie force ."

Vincent VAN GOGH

 

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" La tendresse est plus forte que la dureté, l'eau est plus forte que le rocher, l'amour est plus fort que la violence "

Hermann HESSE, écrivain suisse 1877-1962

victor hugo

DIEU n'a qu'un nom AMOUR et n'a qu'un front LUMIÈRE

Quand on aime, tout devient lumineux

Victor HUGO

Beethoven-non-daté

 

Le véritable artiste n'a pas d'orgueil...Tandis que d'autres, peut-être, l'admirent, il déplore de n'être pas encore arrivé là-bas où un génie meilleur brille pour lui comme un soleil lointain. Je ne reconnais en aucun homme d'autre signe de supériorité que la BONTÉ. Là où je la trouve, là est mon foyer.

Ludwig van BEETHOVEN

cité par François Cheng dans son livre " cinq méditations sur la beauté "

 

françois Cheng

La bonté est garante de la qualité de la beauté.

La beauté irradie la bonté et la rend désirable.

François CHENG  "cinq méditations sur la beauté"

 

 

Paroles Amérindiennes

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"choisis bien tes mots car ce sont eux qui créent le monde qui t'entoure "

paroles des NAVAJOS

 

"Quand le dernier arbre
Aura été abattu
Quand la dernière rivière
Aura été empoisonnée
Quand le dernier poisson
Aura été pêché
alors on saura que
L'argent ne se mange pas"

Go Khla Yeh

 

"Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins."

proverbe amérindien

Science et Littérature

« La plus belle et la plus profonde émotion que nous puissions expérimenter est la sensation mystique. C’est la semence de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui n’a plus la possibilité de s’étonner et d’être frappé de respect, celui-là est comme s’il était mort .Savoir que ce qui nous est impénétrable existe réellement et se manifeste à travers la plus haute sagesse, la plus rayonnante beauté, sagesse et beauté que nos facultés peuvent comprendre seulement dans leur forme la plus primitive, cette connaissance, ce sentiment est au centre de la vraie religion. »

ALBERT EINSTEIN

 

GEORGE-SAND-copie-1.gif

 

J’ai passé bien des heures de ma vie à regarder pousser l’herbe ou à contempler la sérénité des grosses pierres au clair de lune. Je m’identifiais tellement au mode d’existence de ces choses tranquilles, prétendues inertes, que j’arrivais à participer à leur calme béatitude.

George Sand

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