Je n’ai trouvé que ces dentelles de la nature pour illustrer ce merveilleux poème de la beauté de l’instant parce que je préfère vous laisser découvrir l’illustration réalisée par la fée Hélène dont la baguette crée la magie de l’instant en mots et en aquarelles sur son blog lebancdurienfaire2.eklablog.com
Dans le privilège de l’instant,
funambuler sereinement jusqu’au précieux instant suivant.
Avoir l’âme dansante au bal du présent..
Après vous avoir présenté depuis le début de cette année les blogs de Livia, laure, Victor et Jackie et avant de vous présenter d’autres blogs amis, j’ai envie, en ce mois d’été où le soleil nous donne un peu trop de chaleur certains jours, de parler de l’eau, ce bien précieux pour tous les êtres vivants. Nous en buvons quand nous avons soif, nous l’utilisons pour faire cuire nos légumes, arroser notre jardin, nous laver, laver notre vaisselle et même notre voiture et nos animaux. Nous plongeons dans l’eau bleue des piscines et nageons dans l’eau calme des lacs. Nous décorons aussi nos villes de splendides fontaines… Mais quand je dis « nous », je pense à la minorité d’humains dont nous faisons partie et qui ont cette chance de ne pas manquer d’eau, et je pense en même temps à la grande majorité d’humains pour qui une goutte d’eau est précieuse et qui marchent des kilomètres pour remplir une cruche ou un seau… C’est en relisant mon poème qui parle de l’eau comme symbole de vie et en regardant ma photo que j’ai réalisé l’énorme précipice qu’il y a entre une belle fontaine et un puits dans un pays désertique.
Le doigt du photographe
A tué le temps.
Avec la grâce
De la Belle au Bois Dormant
La silhouette de la fontaine
S’est figée
Sur le papier.
Le silence a encerclé l’instant
Et le chant
De la fontaine
S’est tu
Au coin de la rue.
Il ne rappelle plus au passant
Qu’il est né poisson
Et que sa vie s’écoule vers l’infini sidéral.
Les gouttes d’eau sont devenues cristal
Et, dans leurs cœurs
De pierre,
La lumière
Fait vibrer les couleurs.
La forêt qui s’éveille s’habille de vert et de rire.
La lumière des aubes radieuses caresse les pieds endoloris,
lave les troncs noircis et ranime l’espérance.
La confiance envahit tout le peuple des arbres,
les bras largement ouverts, ils appellent les oiseaux.
A.B
J’ai trouvé ce poème plein de charme qui chante la forêt sur le site de Jackie Nature et liberté, mais elle n’en est pas l’auteur car elle n’écrit pas.
Elle ajoute de temps en temps de très beaux textes à ses photos car elle est poète en images .
Je trouve mes deux photos qui illustrent ce texte bien modestes quand je vais visiter son blog car chacune de ses photos est un splendide poème qui glorifie la nature.
Si vous avez besoin de vous émerveiller devant les beautés que nous offre Dame Nature, je vous conseille d’aller vous promener sur le blog de Jackie parnassie12.eklablog.com
Bonne journée et bel été à tous et toutes
Blanche
En ce début mai, je continue, comme promis , à publier un de vos poèmes, chers amis et amies qui m’avaient accompagnée jusqu’en 2017.
Après Livia et Laure, je vous présente Victor dont le blog lesoeuvresdevictor.over-blog.com contient de nombreuses richesses que je vous invite à découvrir : des galeries de peintures, pastels et dessins où j’aime me promener, de belles photos de jardin et de nombreux petits poèmes pleins de silences parlants illustrés par de belles aquarelles. Mais il y a aussi des poèmes grandioses comme celui que j’ai choisi de publier en l’illustrant par deux photos prises en novembre 2015.
Quand le soleil aura bougé
de son orbe au cœur éclaté
explosé les mailles du ciel
arraché ses feux à la nuit
pour partir loin de notre monde
aurons-nous vécu trop de jours
ou pas assez semé de graines
pour que la terre se souvienne
de nos grandeurs, de nos misères
de nos absences, de nos silences?
Les visages sortiront des cadres
fermeront leurs yeux extatiques
et la main du peintre se tiendra
figée au bord de la croisée
en attendant que les étoiles
lui reviennent éclairer la voie
et lui donnent en place d’une toile
un peu de soi.
Et le vent parlera enfin
je comprendrai tous les mystères
sans me pencher
sans questionner les prophètes
les forts en thème, les connaisseurs
du bien plus que du mal à faire
je marcherai jusqu’au cratère
du volcan plus que millénaire
pour prendre à main nue
cette braise que nul ne touche
sans se confondre avec les portes de l’enfer.
J’ouvrirai les cachots immondes
où pourrissent les turpitudes
j’y répandrai quelques secondes
de ma fièvre et traverserai
la muraille qui me sépare
des autres mondes
pour voir s’il existe autre chose
que mon humble réalité.
La belle saison du printemps ne ressuscite pas que les végétaux,
elle réveille aussi la muse endormie du poète !
Je viens partager avec vous un petit texte que m’a inspiré en mars la chanson de mon petit ruisseau,
avant de continuer à publier de beaux poèmes trouvés sur vos blogs.
En versant des seaux d’eau
Les pluies du printemps
M’ont offert le chant
Du petit ruisseau
Resté à sec tout l’hiver.
Je l’ai regardé en marchant
Se faufiler dans la lumière
Poussé par la danse du vent.
Il glissait sur la peau
Des pierres lisses et vernies,
Il se gonflait des notes fleuries
Du joli concert
Des petits passereaux,
Et des vibrations à haute fréquence
Des rayons solaires
Qui le caressaient en silence.
Je me suis arrêtée
Et j’ai fermé les yeux.
Il m’a traversée
Emportant avec lui
Les lourdes poussières
De mon étroite vie.
Plongée dans un vide lumineux,
Libérée de mes colères,
Aveuglée de lumière,
Devenue bulle légère,
J’ai dansé dans les bras du vent
Souriant au chant du printemps.