Blanche

Cette belle journée d’avril et le départ des parisiens en vacances me rappellent un souvenir charmant de vacances en avril il y a quelques années

 

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UN LUNDI
D’AVRIL A TROUVILLE

  

Immobile

sur la
plage déserte d’un lundi après-midi

elle
regardait la mer

pour une
image d’éternité.

 

Sa robe de
mariée

traînait
sur le sable

et ses
épaules nues sans hâle

rougissaient dans le vent d’avril.

 

Elle
souriait d’un sourire un peu béat

sous son
joli chapeau plat

et son
petit mari

en costume
gris

prenait des
poses artificielles

le nez au
ciel.

 

Nous
regardions amusés

le
photographe s’agiter

avec son
appareil

entre deux
rayons de soleil.

 

Puis
alourdis

par un
délicieux repas pris dans une brasserie

nous
sentîmes l’envie

de nous
allonger sur le sable humide

bercés dans
le vide

par le
puissant bruit

de la mer
qui gonflait

et se
retirait

sous nos
paupières fermées.

  

                                                   Blanche
DREVET

 

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Vitesse !

 

 

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« Où s’enfuient-elles

Ces terribles bêtes sans ailes ? »

Se demandent, ingénues,

Les petites fleurs des talus !

 

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Si je leur parlais de vitesse,

Elles resteraient bien perplexes,

Car elles ont mis tellement de temps

A coudre et lisser leurs jolis pétales

Pour briller au grand bal

De ce merveilleux printemps !

 

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Hier matin, très tôt,

J’ai pris mon vélo

Pour leur rendre visite !

Je ne roulais pas trop vite

Pour m’arrêter et les admirer

Dans leur jeune et splendide beauté.

J’ai même reçu de nombreux sourires

En prenant des photos-souvenirs

De ces demoiselles des champs

Que l’on ne peut voir qu’en prenant son temps !

 

                                                                                           
Blanche DREVET

 

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poème et photos tout frais de la belle journée d’hier 2 avril 2011

de gauche à droite et de haut en bas : Saponaire, Muscari, Ficaire, Anémone, Buglosse, Potentille,  parmi les jolies fleurs que j’ai vues et admirées.

A  ROMANTIC dont le blog fleuri me manque beaucoup !

 

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LE PREMIER SOURIRE DE 
MARS     

 

Bien avant que les violettes de la nouvelle saison

Ne piquent la mousse des jardins

Et que les forsythias ne lancent leurs jaunes rayons

Dans la douceur d’un matin, 

Mars timidement se faufile

Dans les rues peuplées de la ville

En offrant son sourire de lumière

À tous les passants engourdis par l’hiver.

 

Je ne parle pas du sourire des petites filles,

Je parle du franc sourire des vendeurs de jonquilles.

 

A leurs pauvres habits et à leurs joues creuses

On sait qu’à la récré ils ont toujours perdu leurs billes !

Qu’importe ! Ils reviennent de prairies mystérieuses

Où ils ont cueilli pour nous ces corolles qui scintillent.

 

Les reflets dorés de ces milliers de calices

Ont déposé au fond de leurs yeux

Des grains d’or gorgés de malice

Qui  éclairent leur visage d’un
sourire lumineux

Quand je les regarde, joyeuse abeille

Rêvant de champs fleuris et de rivières de miel !

  

Pensive, je me demande avec tristesse

Pourquoi, en ces journées de Mars, si peu de gens

Ont envie pour une ou deux petites pièces

D’éclairer leur maison d’un bouquet de printemps.

 

                                                   
Blanche DREVET

 

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En regardant toutes ces tristes images de guerres et de catastrophes qui se passent loin de nous, nous devons tous nous sentir
concernés même si apparemment, nous croyons ne pas l’être. Mais je pense que ces évènements qui nous effraient ne doivent pas nous laisser dans le désespoir et l’impuissance. La nature nous offre
quotidiennement l’exemple de l’espoir : pour qu’une plante naisse, il faut qu’une autre meure ; la mort est toujours suivie d’une renaissance. Bien sûr, si nous pensons à nous-mêmes,
nous ne pouvons qu’avoir peur, mais si nous nous considérons comme des citoyens de la terre, nous avons devant nous,  pour les enfants de nos enfants,
 l’espoir de la naissance d’une ère nouvelle qui apparaît à l’horizon car notre civilisation matérialiste génératrice de guerres sur toute la planète
est à l’agonie.

 

Durant les siècles précédents, de grands initiés ont annoncé la venue de l’ère du Verseau, c’est-à-dire de l’ère de la
Connaissance qui est celle de l’Amour qui régnera entre les humains. Au XIX siècle, Victor Hugo en a parlé dans ses écrits. Au XX siècle, un grand initié, Lanza Del Vasto, l’a aussi évoquée mais il a surtout donné l’exemple dans sa vie de ce que sera l’homme de l’avenir.

 

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Lanza del Vasto  est né en
1901
dans une famille noble de Sicile. Dès son enfance il apprend plusieurs langues. Il étudie la philosophie,
pratique la peinture, la sculpture, la musique et la poésie. Il exerce plusieurs métiers en recherchant le contact réel avec les autres hommes. Après avoir lu Romain Rolland et découvert Gandhi,
il s’embarque pour l’Inde en 1936 à la recherche de la vérité sur les traces du champion de la non –violence. Il y mènera la vie de pèlerin mendiant et fera l’expérience de la Communauté
Gandhienne privilégiant le travail manuel et les méthodes non-violentes. Devenu un fervent disciple, le Mahatma Gandhi le baptisera « Shantidas » c’est-à-dire « serviteur de paix ». Il voyagera à travers toute l’Inde jusqu’au Népal et racontera son
voyage dans son livre « le pèlerinage aux sources » paru en 1943 (éditions Denoël). En 1948, l’année de la mort de Gandhi, il fonde la communauté de l’Arche dans le sud  de la France, au pied du
causse du Larzac.

En 1953, Lanza del Vasto retourne en Inde à la rencontre de Vinoba, le disciple préféré de Gandhi et participe avec lui à la
redistribution des terres aux pauvres. Son livre «  le nouveau pèlerinage » sera édité en 1954. De retour en France, il participera à des actions non-violentes pour la Paix et
contre l’installation des centrales nucléaires. Il écrira de nombreux ouvrages avant de mourir en 1981 ;

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L’Ordre Laborieux de l’Arche se définit comme un rassemblement d’hommes et de femmes mariés ou célibataires qui, mus par une volonté commune d’accepter la pratique du
Travail et du principe de non-violence ont placé de plein gré leur confiance en Dieu et ont choisi de transformer l’homme par l’exemple. Cet Ordre mène de front le travail intérieur et le travail
extérieur qui est le prolongement du travail intérieur. Il a pour but non seulement l’obtention du pain quotidien par des moyens purs, mais l’harmonisation de l’être humain et le développement du
lien entre le corps et l’esprit.

 

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Pensées de Lanza del Vasto sur notre civilisation :

« Guerres, Révolutions, misère et servitude viennent de ce que nul homme ne veut faire pour soi et pour les siens avec
ses propres mains les quatre choses dont il a besoin : la nourriture, le vêtement, le toit et l’outil. Il ne fait cela que s’il y est forcé ; il s’ingénie toujours à forcer d’autres à
le faire pour lui. Au lieu de travailler à fabriquer les choses, il trouve plus agréable, plus profitable, plus honorable de travailler à se procurer les moyens (pouvoir et argent) de forcer
d’autres hommes à fabriquer les choses pour lui. »

« L’homme vulgaire tourne ses regards, ses pensées, ses actions vers le dehors. Au-dedans, il est vide, son esprit
ressemble à un courant d’air, il se laisse entraîner par toutes les sollicitations. Il n’est pas une source de forces, mais le lieu de passage de forces externes contradictoires. »

 

L’avenir selon Lanza del Vasto :

« La collectivité anonyme et la poussière individuelle qui sont les traits de la décadence montrent la nécessité du
remède que nous avons déjà trouvé et appliqué. De même l’entassement des masses dans les grandes villes devenues inhabitables provoquera tôt ou tard le courant contraire, celui du retour à la
terre. Enfin, l’éclatement et l’écroulement inévitables d’une construction compliquée, contradictoire et qui fabrique tout ce qu’il faut pour la ruiner, amèneront les survivants des prochains
cataclysmes faits de main d’homme à se regrouper pour une vie simple, naturelle, paisible, sage. En quoi, nous les avons devancés…Ils feraient mieux de réfléchir, ceux qui nous prennent pour des
retardataires parce que nous ne les suivons pas tandis qu’ils se précipitent vers leur perte. Car, nous avons des yeux pour voir où nous allons et nous savons que nous sommes des
précurseurs. »

 

Le travail selon Lanza del Vasto :

« A dire vrai, l’homme a besoin du travail plus encore que du salaire car le but du travail n’est pas tant de faire des
objets que de faire des hommes. L’homme se fait en faisant quelque chose. Le travail établit un contact direct avec la matière et lui en assure une connaissance précise et une collaboration
quotidienne avec les autres hommes, il imprime à la matière la forme de l’homme et s’offre à lui comme un mode d’expression ; il bride les passions en fortifiant le vouloir. Le travail
corporel constitue pour les neuf dixièmes des hommes leur seule chance de manifester leur valeur en ce monde.

 

Mais pour que le travail même, et non le paiement seul, profite à l’homme, il faut que ce soit un travail humain, un travail
où l’homme entier soit engagé : son corps, son cœur, son intellect, son goût. L’artisan et  le paysan peuvent mener à bien une tâche d’hommes
libres tandis que l’ouvrier enchaîné au travail à la chaîne s’émiette en un travail sans but pour lui, sans fin, sans goût ni sens. Le temps qu’il y passe est temps perdu, vendu : il vend ce
qu’un homme libre ne vend pas : sa vie. C’est un esclave. Il ne s’agit pas d’adoucir le sort du prolétaire afin de le lui faire accepter, il s’agit de supprimer le prolétariat comme on a
supprimé l’esclavage, puisque de fait le prolétariat, c’est l’esclavage.

 

Quant aux peuples entiers voués à l’oisiveté, que fera-t-on d’eux, que feront-ils d’eux-mêmes ? L’Etat qui aura résolu le
problème du travail par l’industrialisation intégrale n’aura plus qu’à résoudre le problème des loisirs et de l’éducation. Mais les plaisirs des hommes sans travail ont toujours été l’ivrognerie
et la débauche. De plus, il est un plaisir plus cher à l’homme sans travail, plus cher que l’ivrognerie et la débauche, celui de crier « A bas » et de mettre le feu partout. Ce
jeu-là ne tardera pas à remplacer tous les autres au paradis mécanisé. »

 

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La Comtoise

 

Depuis 1838, de toute ta hauteur nous dominant,

Mon Dieu, que de choses tu as dû voir au fil des ans,

Depuis le roi Louis Philippe jusque Mitterrand,

Président de la République actuellement.

 

Tu connus la France sous tous les régimes,

Guerres, révolutions, attentats et crimes,

Monnaies d’or, d’argent, papiers, simples écus.

Toi, résistant à tout, tu survécus.

 

Mes aïeux vivaient à ton rythme.

Toi, adossée au mur, n’étais pas un mythe.

Toutes les saisons, toutes leurs joies, leurs peines,

Etaient bercées par ton tic-tac au long des semaines.

 

Tu sonnes les heures et l’on n’oublie pas

Que, pour les distraits, tu répètes deux fois.

Une troisième aiguille affiche les jours,

Que les chiffres impairs !!…Tu nous joues un tour !

 

Chère vieille horloge, tu me racontes ma jeunesse

Chez ma grand-mère, dans ton coin « tiquetant » sans cesse.

Lorsqu’à Froissy, au monde je vins, déjà tu étais là

Marquant les heures, les jours, la vie d’ici-bas.

 

Puis, un jour, tu fus à moi.

Je t’emmenai avec joie.

De la Picardie, ta patrie, tu partis

En Bourgogne. Dans l’’Yonne, tu vis une nouvelle vie.

 

Comtoise, serais-tu éternelle ?

Je le croirais presque, ma belle !

Mais tu ne vivrais pas, j’en suis sûre, plus de huit jours, crois-moi

Si, dans ton corps de bois, on oubliait de remonter les poids.

 

 

                          Poème cher à son cœur

                          Ecrit en janvier
1986

                         Par Thérèse de
Bry

                         Mon amie
voisine

 

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Bienvenue

loin de l'agitation
des fourmilières humaines.

Merci d'être venu(e) et de m'avoir laissé une pensée car vos pensées sont pour moi une richesse.

Blanche

Archives

Philosophie

VAN GOGH une branche d'amandier en fleurs

 

" Il est bon d'aimer autant que l'on peut car c'est là que gît la vraie force ."

Vincent VAN GOGH

 

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" La tendresse est plus forte que la dureté, l'eau est plus forte que le rocher, l'amour est plus fort que la violence "

Hermann HESSE, écrivain suisse 1877-1962

victor hugo

DIEU n'a qu'un nom AMOUR et n'a qu'un front LUMIÈRE

Quand on aime, tout devient lumineux

Victor HUGO

Beethoven-non-daté

 

Le véritable artiste n'a pas d'orgueil...Tandis que d'autres, peut-être, l'admirent, il déplore de n'être pas encore arrivé là-bas où un génie meilleur brille pour lui comme un soleil lointain. Je ne reconnais en aucun homme d'autre signe de supériorité que la BONTÉ. Là où je la trouve, là est mon foyer.

Ludwig van BEETHOVEN

cité par François Cheng dans son livre " cinq méditations sur la beauté "

 

françois Cheng

La bonté est garante de la qualité de la beauté.

La beauté irradie la bonté et la rend désirable.

François CHENG  "cinq méditations sur la beauté"

 

 

Paroles Amérindiennes

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"choisis bien tes mots car ce sont eux qui créent le monde qui t'entoure "

paroles des NAVAJOS

 

"Quand le dernier arbre
Aura été abattu
Quand la dernière rivière
Aura été empoisonnée
Quand le dernier poisson
Aura été pêché
alors on saura que
L'argent ne se mange pas"

Go Khla Yeh

 

"Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins."

proverbe amérindien

Science et Littérature

« La plus belle et la plus profonde émotion que nous puissions expérimenter est la sensation mystique. C’est la semence de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui n’a plus la possibilité de s’étonner et d’être frappé de respect, celui-là est comme s’il était mort .Savoir que ce qui nous est impénétrable existe réellement et se manifeste à travers la plus haute sagesse, la plus rayonnante beauté, sagesse et beauté que nos facultés peuvent comprendre seulement dans leur forme la plus primitive, cette connaissance, ce sentiment est au centre de la vraie religion. »

ALBERT EINSTEIN

 

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J’ai passé bien des heures de ma vie à regarder pousser l’herbe ou à contempler la sérénité des grosses pierres au clair de lune. Je m’identifiais tellement au mode d’existence de ces choses tranquilles, prétendues inertes, que j’arrivais à participer à leur calme béatitude.

George Sand

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