Blanche

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Concert d’Orgues
dédié
au
peintre Chagall

 

 

  Assise droite sur ma chaise,

Mal à
l’aise,

Je regarde tous ces
tuyaux froids

Qui se dressent,
encadrés de bois.

Je regarde les
piliers nus

Qui soutiennent la
voûte et les murs nus.

J’attends,  l’esprit absent,

Dans une
cathédrale.

 

Je n’ai pas le temps
!

 

Une rafale plus
forte que le mistral

Secoue ma tête et la
verrière !

De chaque côté,
explosent

Les
grandes
roses

En ondes sonores qui
dévorent la pierre.

La foudre a fait
éclater
l’orgue de lumière !

 

Tout
là-haut,

Des flammes
de
do rouge coquelicot

Serpentent sur les
gammes du tonnerre.

 

 

Des spirales
de

Dorées

Comme
des
oranges

S’enroulent autour
des colonnes

Et  résonnent

Avec
des
mi bleus en robe d’ange.

 

 

S’enivrant de la
sève d’un arbre géant

S’élèvent vers le
ciel

De
grands
sols jaunes soleil.

Je me sens soulevée
lentement

Dans une
montgolfière

Au pays
imaginaire

Des rêves
de
Chagall.

 

 

Sous la voûte
étoilée,  les petits tuyaux de métal

Chantent comme
des
la de cristal

Fragile derrière les
puissants accords

En bouquets
de
fa dièse.

 

 

Sur une
prairie
vert Véronèse

S’endort

Le grand
poète.

Il écoute la
musique

Des si à cœur de violette

Qui
s’envolent

En arpège de
bémol.

 

 

Allongés sur des
nuages de fleurs mystiques

De tendres
amoureux

Passent devant des
vaches à la tête
rouge ou bleue

Et surgissant d’un
vitrail, trois coqs à
plumes d’or

Jouent sur des
violons multicolores.

Je suis dans un
ailleurs

De sons et de
couleurs !

 

 

Mais soudain, le
magicien de l’orgue
noir

S’arrête. Les
 touches d’ivoire

Restent immobiles.
Tout  se tait.

La cathédrale
retrouve sa nudité.

 

                                          Blanche
DREVET

 

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Notre civilisation occidentale avide de richesses matérielles a fait disparaître les civilisations qui
respectaient la vie et qui vivaient en harmonie avec la nature, en autres : la civilisation celtique et la civilisation amérindienne, mais le savoir pourtant oral de ces civilisations ne
s’est pas éteint et s’est transmis jusqu’à nos jours. Des druides vivent toujours en Europe et les paroles des grands sages indiens d’Amérique du Nord ont été écrites, publiées et sont parvenues jusqu’à nous. En les lisant, j’y ai trouvé 6 idées (unité, élévation, silence, beauté, amour, universalité)  que j’ai illustrées par les pensées et les regards de 6 grands écrivains et 6 grands peintres de notre civilisation. Il y a toujours eu des êtres d’exception
pour tourner le dos à notre civilisation matérialiste. Le flambeau de leurs pensées et de leurs créations ne s’est jamais éteint et sa flamme doit aujourd’hui monter très haut en raison des
évènements qui bouleversent le monde .Notre civilisation va bientôt s’éteindre et laisser la place à une ère nouvelle où l’énergie de l’Amour aura une grande place. Mon blog vient d’avoir un an
et je pense que c’est le moment de publier la sixième et dernière idée que j’ai trouvée dans les paroles des sages amérindiens.

 

Ma sixième idée trouvée dans les paroles des sages indiens d’Amérique du Nord et illustrée par les écrivains et peintres de
notre civilisation :

 

LA SPIRITUALITE EST UNIVERSELLE

        
Les religions ne peuvent que se rejoindre
en profondeur car nous sommes,  avec la création entière, des pensées de la Grande Source de l’Amour que l’on nomme
DIEU.

   

chef joseph In-Mut-Too-Yah-Lat-Lat

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

PAROLES  INDIENNES

  

Le centre du monde
est partout et tout est sacré

  

L’Indien aimait adorer Dieu de sa naissance à sa mort. Il
vénérait le monde qui l’entourait. Il considérait qu’il était né dans le somptueux giron de la Terre-Mère et pour lui aucun lien n’était humble. Il n’y avait pas d’intermédiaire entre Lui et le
Grand Saint. Le contact était immédiat et personnel et les bénédictions de Wakhan Tanka se répandaient sur l’Indien comme la pluie qui tombait du ciel.

O Grand Esprit dont j’entends la voix dans le vent et dont
le souffle donne la vie au monde, écoute-moi ! Puissent mes pas me porter dans la beauté, puissent mes yeux toujours voir le coucher du soleil rouge et pourpre, puissent mes mains respecter les
choses que tu as créées et mes oreilles être attentives à ta voix. Que je puisse apprendre les leçons que Tu as cachées dans chaque feuille et chaque pierre.

 

Je cherche la force, pas pour être plus grand que mon frère, mais pour combattre mon pire ennemi, moi-même, pour que je
puisse toujours venir à toi les mains propres et le regard franc, pour qu’au crépuscule de la vie, comme le soleil qui se couche, je puisse venir vers Toi sans honte.

 

RAINER MARIA RILKE

 

 

Lettres à un jeune poète

 

Et si vous éprouvez angoisses et tourments en pensant à votre enfance et à la simplicité et à la tranquillité qui lui est
propre parce que vous ne pouvez plus croire en Dieu qui partout y est présent, demandez vous alors, cher Mr Kappus, si vous avez réellement perdu Dieu. N’est ce pas plutôt que vous ne l’avez
encore jamais possédé ? Croyez vous que celui qui le possède réellement puisse le perdre comme un petit caillou ?,

Pourquoi ne pensez vous pas qu’Il est Celui qui viendra, qui doit venir de toute éternité, qui est le Fruit accompli d’un
arbre dont nous sommes les feuilles ?

 

 Qu’est-ce qui vous empêche de projeter sa naissance dans les temps à venir
et de vivre votre vie comme une belle journée douloureuse dans l’histoire d’une incomparable grossesse ? Existe-t-il quelque chose qui puisse vous priver de l’espoir d’être un jour en Lui, au
delà de toute limite, dans l’absolu ?

 

.Soyez patient, pensez que le moins que nous puissions faire est de ne pas Lui rendre le devenir plus difficile que la
terre ne le rend au printemps quand il veut venir.  Soyez joyeux et confiant.

 

 

 

 

EUGENE DELACROIX

 

Jésus sur le lac

 

 Eugène DELACROIX Jésus sur le lac

  

KHALIL GIBRAN

 

Le prophète

Et un vieux prêtre dit,   Parlez nous de la religion et Il dit
:

 

 Ai-je parlé aujourd’hui de quelque autre chose ? La religion n’est-ce pas tout acte et toute réflexion ? Qui peut
séparer sa foi de ses actions, ou sa croyance de ses occupations ? Toutes vos heures sont des ailes qui battent à travers l’espace d’un moi à un moi.

 Celui qui ne porte sa moralité que comme son meilleur vêtement, il vaudrait
mieux qu’il fût nu… Votre vie quotidienne est votre temple et votre religion. Lorsque vous y pénétrez, prenez tout votre être avec vous….  Et si
vous voulez connaître Dieu, ne soyez pas préoccupés de résoudre des énigmes. Regarder plutôt autour de vous et vous Le verrez souriant dans les fleurs, puis se levant et mouvant ses mains dans
les arbres.

 

 

ODILON REDON

 

La barque mystique

Odilon REDON La barque mystique  

 

VICTOR HUGO

 

Dieu n’a qu’un nom: AMOUR  et n’a qu’un
front : LUMIERE.

J’admets toutes les religions. La seule chose qui m’étonne, c’est la prétention qu’a
chacune d’elle d’en savoir plus que les autres : Je suis la  vraie. Je suis la seule : Non. Toutes ont même DIEU.

 

N’ayez pas peur de me voir trop chrétien. Je crois au Christ comme à
Socrate

 

La religion n’est pas de se tourner sans cesse vers la pierre voilée, ni de
s’approcher de tous les autels, ni de se jeter à terre prosterné… Mais de tout regarder avec une âme tranquille.

TOUT REGARDER AVEC UNE AME TRANQUILLE :

 C’est là, la sagesse.

 

 

REMBRANDT VAN RIJN  nous sourit à la fin de sa vie

REMBRANDT Auto-portrait à la fin de sa vie  

 

J’avais les cheveux dans les yeux,

 

 

A quoi bon sourire à mes jeunes années !

J’avais les cheveux dans les yeux

Et le cœur malheureux.

Enroulée sur moi-même

Dans les fils noirs de la mélancolie,

J’attendais des « je t’aime »

Que je ne savais pas donner

A celui qui partageait ma vie.

 

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Je me réveillai un matin et cherchai une paire de ciseaux.

Le soleil m’aveugla puis sur mon visage dessina un sourire.

Je sentis une furieuse envie de vivre

Et regardai les montagnes.

J’achetai des chaussures et un sac à dos.

Alors, pendant de longs hivers de travail,

J’ai attendu l’été

Pour grimper vers les cols et les sommets,

Pour me pencher vers les fleurs, me saouler de leur beauté,

Pour respirer leur parfum de liberté.

 

 

 

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Pourtant des douleurs apparurent un jour.

La petite voix intérieure de mon cœur

Me murmura que mon sac à dos était trop lourd

De tous mes désirs et de toutes mes peurs.

 

Sagement je retournai vers la forêt que j’aimais

Mais que je n’avais jamais écoutée.

J’y entrai en silence

Et j’entendis toutes les âmes végétales et animales

Me dire qu’en cheminant avec confiance

J’apercevrai une montagne d’un éblouissant cristal.

 

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J’avance maintenant vers ce mystère,

Le cœur en bandoulière,

En cueillant le long de mon sentier éphémère

Les petits signes de sa lumière.

De temps en temps, je fais le plein de sérénité et d’énergie

Auprès des hêtres et des chênes, mes amis,

En écoutant les oiseaux et souriant joyeusement

A ce lumineux présent.

 

 

                                                               
Blanche DREVET

 

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LE
GIVRE

 

Une nuit de janvier,

Une fée heureuse

Qui souriait à l’étoile
Betelgeuse,

Eut envie de voyager

Sur notre petite terre.

 

Elle enfila sa baguette légère

Dans les trois perles rondes

Du Baudrier d’Orion,

La frotta sur la froide jumelle

De Betelgeuse, l’étoile Rigel,

Puis traversa le ciel étoilé

De cette nuit glacée

Pour se poser sur le sommet gelé d’une
colline.

 

Inspirée,

En tournant lentement le beau
livre

De l’hiver,

Elle dessina avec sa baguette de
givre

Toutes les branches des charmes et des
hêtres,

Celles des bouleaux et celles des grands
chênes,

Le contour dentelé de ses feuilles
rousses

Et les jolies étoiles des coussins de
mousse,

Les épines des ronces et les petites
brindilles,

Les graminées et toutes les
aiguilles

Des pins et des élégants sapins,

Les fruits rouges des églantines

Et les fruits roses et orange

Des fusains que mangent les
mésanges.

 

Ravie,

Elle disparut dans la nuit

Quand un rayon de soleil annonça le
matin.

 

L’homme qui marchait d’un pas
lourd

Depuis l’aube  dans la boue du chemin,

Se pencha émerveillé

Sur les milliers de paillettes qui
scintillaient.

Il se sentit riche de tous ces
diamants

Qui rendent le cœur léger et
content.

 

Mais notre soleil ivre

Donna trop de chaleur

Et toutes les perles de givre

S’évanouirent dans la vapeur.

 

L’homme continua de sourire
intérieurement

Car il savait que la richesse des diamants de la
terre

Etait moins éphémère

Que celle des pièces d’or qui pesaient
lourdement

Dans les cœurs  malheureux.

La fée qui souriait à l’étoile
Betelgeuse

Aurait à nouveau envie de voyager

Sur notre  planète bleue.

 

 

 

                                         
Blanche DREVET

 

 

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 ps : Alain a eu la gentillesse de publier ce poème chez les amis de LA PLUME BLEUE quand je n’avais pas encore créé mon blog.

A  Zhuang-Johan

pour ses trois ans

le 7 février 2011

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Le prince triste et le joli
poisson

  

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Il était une fois un petit garçon

Qui vivait sur une île si petite

Qu’elle n’avait pas de nom.

Autrefois un volcan avait surgi trop vite

Au-dessus de la mer, puis s’était éteint

Après avoir craché toutes ses cendres un matin.

 

Habitaient sur cette île un roi sans nom

Et une reine sans nom

Qui étaient les parents du petit garçon.

Il y avait aussi, bien sûr, un premier ministre

Dont le rôle était de pêcher les poissons

Que mangeaient le roi, la reine et le petit garçon.

Celui-ci s’appelait Prince Triste

Mais il ne s’était jamais posé la question.

C’étaient les oiseaux au-dessus de l’île sans nom

Qui l’avaient appelé ainsi

Car ses habits étaient tout gris

Comme ceux du roi, de la reine et du pêcheur de poissons.

Son regard ne connaissait que le bleu
du ciel

Et de la mer qui reflétait le ciel,

Que le blanc et le gris des nuages

Et de la mer qui reflétait les nuages.

 

 

Il arriva qu’un jour sans lumière

Où le premier ministre pêchait avec sérieux,

Le prince triste aperçut un étrange poisson qui brillait de mille feux

Dans le seau rempli d’eau de mer.

Il voulut l’attraper comme un précieux cadeau

Mais le poisson vivant sauta dans les flots

Et s’enfuit dans les profondeurs.

Le premier ministre se fâcha tout gris.

Il ne savait pas quel bonheur

C’était pour le prince d’avoir sauver ce poisson joli.

Le bonheur du prince fut encore plus fort

Et il sentit battre son cœur

Quand il l’aperçut le jour suivant sous une vague brodée d’or

Il s’approcha et lui demanda «  pourquoi es-tu si beau ? » 

Alors le poisson lui raconta les couleurs

Des profondeurs de la mer qui étaient sur son dos.

 

 

Il lui raconta les murs roses et orange du corail,

Les bancs de poissons d’argent

Qui tourbillonnent comme des épouvantails,

Le poisson noir à points blancs

Et l’étoile aux cinq pointes rouges,

Il lui parla du coquillage doré
qui jamais ne bouge

Mais dont il faut se méfier de la ruse

Et des parapluies roses des dames- méduses

Qui dansent avec les algues violettes.

Il lui raconta le cheval à minuscule tête

Et au corps de feuilles en émeraudes,

Les dangereux tentacules de l’anémone mauve,

La tête rose du poisson- fée

Et le poisson- papillon jaune au long nez.

Il lui parla du poisson- chirurgien rayé jaune et bleu

Et de toutes les couleurs qui rendent si heureux.

 

Alors le petit prince triste se mit à rêver de la mer.

Chaque fois qu’il faisait un beau rêve de lumière,

Une étoile rose, puis une étoile verte, puis une étoile bleue

Puis une étoile d’or brillaient dans ses yeux

Au bout d’une semaine, les oiseaux virent que le petit garçon

N’était plus triste et ils le dirent au joli poisson.

 

Tout content, le poisson revint et dit au prince ravi

« Tu peux venir avec moi aujourd’hui »

«J’ai un peu peur, répondit le petit garçon, mais j’en ai très envie »

« Tu ne dois pas avoir peur, dit le poisson joli

Car tu as été poisson dans une autre vie »

Alors le prince joyeux monta sur le dos du poisson heureux

Et ils disparurent tous les deux dans les flots bleus.

  

                                                                                                  Blanche
DREVET

 

 

 

 

Bienvenue

loin de l'agitation
des fourmilières humaines.

Merci d'être venu(e) et de m'avoir laissé une pensée car vos pensées sont pour moi une richesse.

Blanche

Archives

Philosophie

VAN GOGH une branche d'amandier en fleurs

 

" Il est bon d'aimer autant que l'on peut car c'est là que gît la vraie force ."

Vincent VAN GOGH

 

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" La tendresse est plus forte que la dureté, l'eau est plus forte que le rocher, l'amour est plus fort que la violence "

Hermann HESSE, écrivain suisse 1877-1962

victor hugo

DIEU n'a qu'un nom AMOUR et n'a qu'un front LUMIÈRE

Quand on aime, tout devient lumineux

Victor HUGO

Beethoven-non-daté

 

Le véritable artiste n'a pas d'orgueil...Tandis que d'autres, peut-être, l'admirent, il déplore de n'être pas encore arrivé là-bas où un génie meilleur brille pour lui comme un soleil lointain. Je ne reconnais en aucun homme d'autre signe de supériorité que la BONTÉ. Là où je la trouve, là est mon foyer.

Ludwig van BEETHOVEN

cité par François Cheng dans son livre " cinq méditations sur la beauté "

 

françois Cheng

La bonté est garante de la qualité de la beauté.

La beauté irradie la bonté et la rend désirable.

François CHENG  "cinq méditations sur la beauté"

 

 

Paroles Amérindiennes

plume.jpg

 

"choisis bien tes mots car ce sont eux qui créent le monde qui t'entoure "

paroles des NAVAJOS

 

"Quand le dernier arbre
Aura été abattu
Quand la dernière rivière
Aura été empoisonnée
Quand le dernier poisson
Aura été pêché
alors on saura que
L'argent ne se mange pas"

Go Khla Yeh

 

"Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins."

proverbe amérindien

Science et Littérature

« La plus belle et la plus profonde émotion que nous puissions expérimenter est la sensation mystique. C’est la semence de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui n’a plus la possibilité de s’étonner et d’être frappé de respect, celui-là est comme s’il était mort .Savoir que ce qui nous est impénétrable existe réellement et se manifeste à travers la plus haute sagesse, la plus rayonnante beauté, sagesse et beauté que nos facultés peuvent comprendre seulement dans leur forme la plus primitive, cette connaissance, ce sentiment est au centre de la vraie religion. »

ALBERT EINSTEIN

 

GEORGE-SAND-copie-1.gif

 

J’ai passé bien des heures de ma vie à regarder pousser l’herbe ou à contempler la sérénité des grosses pierres au clair de lune. Je m’identifiais tellement au mode d’existence de ces choses tranquilles, prétendues inertes, que j’arrivais à participer à leur calme béatitude.

George Sand

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