Blanche

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MATIN DE JUILLET AU JARDIN

 

C’est l’heure où les hirondelles papotent

sur le fil en attendant

le lever du soleil.

C’est l’heure où avant leur réveil

les fleurs sirotent

la rosée de la nuit.

C’est l’heure où monsieur et 
madame Merle

accompagnés de la Bergeronnette

sautillent dans l’herbe humide

à la recherche d’un déjeuner.

C’est l’heure où, sorti de la forêt,  monsieur Pic Vert

vient dénicher un ver de terre.

C’est l’heure où maman hérisson

fait le tour de la maison

en ramenant des provisions.

C’est l’heure où tenant mon verre brûlant de café

je gonfle mes poumons de l’air frais

du matin d’un nouveau jour

et je souris

à mes roses de velours.

 

                                        
Blanche DREVET

 

l’été est bien là, mais le soleil ne brille pas pour tous de la même façon .

Je dédie ce petit poème à tous les citadins qui rêvent d’un ailleurs plein d’air pur ensoleillé et qui regardent les autres partir !

 

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FEU
ROUGE

 

Elle habite au feu rouge

Une petite maison rouge

Avec des volets verts

Quand le feu est vert.

Elle s’assoit sur un banc

Les yeux grands ouverts

Un chien aux yeux doux

Sur ses genoux.

Leurs yeux ont la couleur

Des moteurs

Qui s’arrêtent au feu rouge

Devant leur maison rouge.

Elle voyage

Avec ceux qui voyagent

Et la regardent assise

Sur son banc vert

Près du feu vert.

 

                                                                   
 
Blanche DREVET

 

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SOUVENIR D’UNE MARCHE DANS LE MORVAN

 

 

J’ai vu sur la peau calme
d’un étang lumineux

Le léger ballet des
libellules bleues

Et les fragiles corolles
des blancs nénuphars.

 

J’ai vu de vieux charmes
aux formes bizarres

Debout sur leurs
puissantes racines.

Ils rêvent depuis mille
nuits divines

De longues marches au
clair de lune.

Ils rêvent d’enjamber les
pierres brunes

Dressées par d’ancêtres
farouches,

Rois
légendaires

Des chênes
solitaires.

 

J’ai vu leurs
monstrueuses souches

Sculptées en grandes et
royales stalles

Au bord du chemin peuplé
de digitales.

 

J’avançais dans le temps
passé, ivre de chèvrefeuille

Sous l’œil moqueur d’un
petit écureuil.

 

J’ai vu le crapaud se
baigner dans l’eau rousse

Du ruisseau qui file sous
la mousse

Et disparaît sous les
racines dorées

Des vieux charmes en
route pour l’éternité.

                                                                               
        Blanche DREVET

REMBRANDT  VAN RIJN, peintre hollandais du XVII  siècle

 

Le philosophe en méditation

 

 

REMBRANDT le philosophe en méditation

 

VICTOR HUGO, écrivain et poète du XIX
siècle

  

« Oh ! Je sais bien que je ne vieillis pas et que je grandis au
contraire, et c’est à cela que je sens l’approche de la mort. Quelle preuve de l’âme !  Mon corps décline et ma pensée croît; sous ma vieillesse, il y
a une éclosion. Je suis adolescent pour l’infini, et j’ai déjà l’âme dans cette jeunesse, le tombeau. Qu’ils sont aveugles ceux qui disent que l’esprit est la résultante de la chair! Ma chair
s’en va, mon esprit augmente »

 

ODILON REDON, peintre français du XIX siècle et début du XX siècle

 

Le vieillard ailé

 

Ce merveilleux pastel d’Odilon Redon est au Musée d’Orsay. Il est l’image de
ce que doit être la vieillesse : Après avoir traversé les dures épreuves de sa vie terrestre, l’homme doit avoir compris qu’il possède en lui la source même de la vie qui le relie à l’infini et
l’élève au delà de la matière avant même de la quitter.

Odilon REDON le vieillard ailé

 

 

OSCAR WILDE, écrivain anglais du XIX
siècle

 

Le conte du Prince
Heureux

 » Cher petit hirondeau, dit le Prince, tu me racontes des choses
merveilleuses, mais plus merveilleuse que tout au monde est la souffrance des hommes; il n’y a pas de plus grand mystère que la Misère ; vole au-dessus de ma ville, petit hirondeau, et dis-moi ce
que tu vois ». Et le petit hirondeau survola la grande ville et vit les riches se réjouir dans leurs belles maisons, tandis que les mendiants étaient assis aux grilles. Il vola dans les
sombres ruelles et vit les faces blanches des enfants affamés regardant distraitement les rues noires…

Alors il revint vers le Prince et lui dit ce qu’il avait
vu.

« Je suis couvert d’or fin, dit le Prince, il faut que tu l’enlèves feuille à feuille et que tu le donnes à mes pauvres; les vivants croient toujours que l’or peut les
rendre heureux ».L’hirondeau arracha l’or fin feuille à feuille jusqu’à ce que le Prince Heureux apparût sombre et gris. Feuille à feuille, il apporta l’or fin aux pauvres et les visages des
enfants devenaient plus roses et ils riaient et jouaient dans la rue. Puis vint la neige. Après la neige vint le froid…Le pauvre petit hirondeau eut de plus en plus froid mais il ne voulait pas
quitter le Prince, l’aimant bien trop pour cela…Il tomba mort à ses pieds. A ce moment, un craquement se fit entendre à l’intérieur de la statue..Le cœur de plomb s’était nettement rompu en
deux… « 

 

Je souhaite que ce passage de ce merveilleux conte d’Oscar Wilde vous donne envie de le lire en totalité ,de même que le conte du Crapaud de
Christian Andersen que je considère comme un de ses plus beaux contes.

Blanche DREVET

 

 

 

 

 

 

Ma deuxième idée trouvée dans les paroles des Grands
Indiens d’Amérique du Nord :
L’ ELEVATION

 

 Monter toujours plus haut veut dire aller au-delà des apparences, trouver la beauté invisible et
l’unité.

C’est le but de la
vieillesse dont le mot signifie en lui-même la vie qui monte avec des ailes et trouve la sagesse de l’être.

  L’être humain,  en faisant vibrer de plus en plus son être spirituel, doit partir de la matière pour monter vers la
Lumière.

Sitting Bull

  

PAROLES INDIENNES

 

 Que mes pas me
portent

dans la beauté

Que mes pas me
portent

tout le long du
jour

Que mes pas me
portent

dans la rosée
fraîche

et que la beauté soit avec
moi

Que mes pas me
portent

vers la beauté qui
m’entoure

Que mes pas me
portent

dans la vieillesse, sur un
chemin

de beauté,
vivifié

Que mes pas me
portent

dans la vieillesse, sur un
chemin

de beauté, vers une vie
nouvelle,

et dans la beauté je
marcherai

dans la beauté je marcherai

                                        
poème des Navajos

                                                                        

        

 

HANS CHRISTIAN ANDERSEN, écrivain danois du XIX
siècle

 

Le
conte du CRAPAUD

 

« Maintenant, allons voir plus loin, se
dit le petit crapaud ;  quelque chose le poussait à chercher toujours mieux. Il vit le soleil se lever et monter de plus en plus haut dans le
ciel.

_ Je suis toujours dans un puits, plus
grand peut-être,  mais puits tout de même. Il faut monter plus haut. Je suis inquiet et sens une étrange nostalgie. Quand il y eut pleine lune, la
pauvre bête se dit:

_C’est peut-être un seau que l’on descend et où je dois sauter pour arriver encore plus haut,  ou peut-être le soleil est-il un
immense seau combien grand et lumineux !

 

. Que je suis heureux !

 Le désir que j’éprouve rend
certainement plus heureux que la pierre précieuse dans la tête…. Et c’était justement lui qui avait le joyau : l’éternel désir de s’élever plus haut, toujours plus haut, il rayonnait de joie et
d’amour de la vie.

 

…..Mort était le petit crapaud…Les rayons du soleil emportèrent le joyau
qui était dans la tête du petit animal. Pour le porter où ?…Chercher le dans le soleil, vous l’y trouverez si vous savez chercher. Cependant le joyau scintille trop fort. Nos yeux ne sont pas
assez puissants pour le voir dans toute sa gloire comme Dieu l’a créé. Un jour, peut-être, nous le pourrons et ce sera le plus merveilleux des contes car nous y prendrons
part. »

 

EUGENE DELACROIX, peintre français du XIX siècle

 

                        La lutte de Jacob avec  l’Ange

                                            

                                               
Eugène DELACROIX la lutte de Jacob avec l'Ange

 

Eugène DELACROIX nous montre que l’arbre
est le plus bel exemple d’élévation que la nature donne à l’homme.

Blanche
DREVET

 

  

Bienvenue

loin de l'agitation
des fourmilières humaines.

Merci d'être venu(e) et de m'avoir laissé une pensée car vos pensées sont pour moi une richesse.

Blanche

Archives

Philosophie

VAN GOGH une branche d'amandier en fleurs

 

" Il est bon d'aimer autant que l'on peut car c'est là que gît la vraie force ."

Vincent VAN GOGH

 

SOURCE-BLEUE.jpg

 

" La tendresse est plus forte que la dureté, l'eau est plus forte que le rocher, l'amour est plus fort que la violence "

Hermann HESSE, écrivain suisse 1877-1962

victor hugo

DIEU n'a qu'un nom AMOUR et n'a qu'un front LUMIÈRE

Quand on aime, tout devient lumineux

Victor HUGO

Beethoven-non-daté

 

Le véritable artiste n'a pas d'orgueil...Tandis que d'autres, peut-être, l'admirent, il déplore de n'être pas encore arrivé là-bas où un génie meilleur brille pour lui comme un soleil lointain. Je ne reconnais en aucun homme d'autre signe de supériorité que la BONTÉ. Là où je la trouve, là est mon foyer.

Ludwig van BEETHOVEN

cité par François Cheng dans son livre " cinq méditations sur la beauté "

 

françois Cheng

La bonté est garante de la qualité de la beauté.

La beauté irradie la bonté et la rend désirable.

François CHENG  "cinq méditations sur la beauté"

 

 

Paroles Amérindiennes

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"choisis bien tes mots car ce sont eux qui créent le monde qui t'entoure "

paroles des NAVAJOS

 

"Quand le dernier arbre
Aura été abattu
Quand la dernière rivière
Aura été empoisonnée
Quand le dernier poisson
Aura été pêché
alors on saura que
L'argent ne se mange pas"

Go Khla Yeh

 

"Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins."

proverbe amérindien

Science et Littérature

« La plus belle et la plus profonde émotion que nous puissions expérimenter est la sensation mystique. C’est la semence de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui n’a plus la possibilité de s’étonner et d’être frappé de respect, celui-là est comme s’il était mort .Savoir que ce qui nous est impénétrable existe réellement et se manifeste à travers la plus haute sagesse, la plus rayonnante beauté, sagesse et beauté que nos facultés peuvent comprendre seulement dans leur forme la plus primitive, cette connaissance, ce sentiment est au centre de la vraie religion. »

ALBERT EINSTEIN

 

GEORGE-SAND-copie-1.gif

 

J’ai passé bien des heures de ma vie à regarder pousser l’herbe ou à contempler la sérénité des grosses pierres au clair de lune. Je m’identifiais tellement au mode d’existence de ces choses tranquilles, prétendues inertes, que j’arrivais à participer à leur calme béatitude.

George Sand

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