Blanche

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Avec un ciel aussi radieux, je n’ai eu qu’une envie aujourd’hui
:

 

prendre mon vélo et pédaler sur les petites routes verdoyantes de ce
mois de juin qui s’annonce ensoleillé! 

 

 je n’avais pas la même silhouette que cette jolie demoiselle en
robe jaune mais mon allure sportive avait quand même un point commun avec elle :

 

le bonheur d’être sur un vélo !

 

  

 

 

 

 

 

 

 

                       LE VELO sur LA ROUTE  du BONHEUR

 

Quelle merveilleuse invention que le vélo !

Elle n’est jamais la même la route du plateau

où je pédale au rythme de mon cœur.

J’y déguste l’instant, l’instant de bonheur

qui lave mon cerveau.

Je veux avoir la confiance de l’oiseau

et je pense:

 

Légère est ma conscience

quand je passe devant le jaune éclatant

d’un soleil solitaire

et que je sens couler en moi le sang

des forces de la terre

et des forces de l’eau.

 

Légère est ma conscience

lorsque je remplis mes yeux

du bleu lumineux

des chicorées de l’été

du rose des centaurées

et des taches rouges des coquelicots.

 

Légère est ma conscience

le long de la route grise

qui mène au village

quand la douce brise

me lèche le visage

 et caresse ma
peau.

 

Légère est ma conscience

en roulant dans la forêt verte

où je souris

à la flute alerte

et jolie

d’un oiseau.

 

Légère est ma conscience

quand je respire les parfums enivrants

de l’été

ceux du tilleul et de la reine des prés

du chèvrefeuille blanc

et les senteurs de blé chaud.

 

Légère est ma conscience

et grande ma joie de l’effort accompli

en haut d’une côte un peu dure

quand je sens mes poumons remplis d’air pur

et mes mollets raidis

et que je sais ce qui est beau.

 

Puis lorsque mon vélo prend de la vitesse

je comprends la sagesse

des grands arbres balançant

leurs feuillages sous le vent

leurs regards tournés vers le haut.

 

                                                 
Blanche DREVET

 

 

06 mai1

 

 

Joli mois de mai !

Mois des guirlandes parfumées

des jardins

 

Glycines en mauve satin

glissant légère

le long de serpents à peau de pierre

 

Avalanche de clématites lourdes

qui s’enroulent tout le jour

sous leurs grandes fleurs de velours

 

Petites roses rouge sang

grimpant en souriant

le long des vieux murs

tristes de l’hiver

 

Je les aime mais je préfère

celles de Dame Nature

 

Les roses églantines

accrochées aux épines

des longues tiges qui se penchent dès l’aurore

offrant dans leurs cœurs d’or

une explosion d’étamines

 

Le parfum des grappes d’acacia qui plane

au-dessus de ma tête

quand les petites voix sopranes

cachées sous les feuilles me font une grande fête

 

Puis, au seuil d’un bois de bouleaux et de pins,

à l’heure où l’ombre fragile d’un chevreuil

s’évanouit dans un rayon du matin,

le discret chèvrefeuille

qui embaume l’air

de ses fines mains claires

comme les clochettes du muguet

du joli mois de mai.

                                                                                                                                            

                                                                                                                        
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VINCENT VAN
GOGH
, peintre hollandais du XIX siècle

 Le semeur au soleil couchant

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RAINER MARIA
RILKE
, poète autrichien

Né à Prague,
ayant vécu à Paris, mort en 1926

Lettre à un jeune poète

 » Nous n’avons aucune raison de nous méfier de notre monde car il ne nous est pas contraire. S’il s’y trouve des frayeurs, ce sont les nôtres, s’ils s’y trouvent
des abîmes, ces abîmes nous appartiennent, y a-t-il des dangers, il nous faut alors tenter de les aimer. Et si nous bâtissons notre vie selon le principe qui nous conseille de toujours nous en
tenir à la difficulté, ce qui nous paraît maintenant encore absolument étranger deviendra pour nous absolument familier et absolument fidèle. »

 

HERMANN HESSE, écrivain suisse d’origine allemande

ayant reçu le prix Nobel de littérature en 1946

SIDDHARTHA

« Peu à peu se développait et mûrissait en Siddhârta la notion exacte de ce qu’est la Sagesse
proprement dite, qui avait été le but de ses longues recherches. Ce n’était somme toute qu’une prédisposition de l’âme, une capacité, un art mystérieux qui consistait à s’identifier à chaque
instant de la vie avec l’idée de l’Unité, à sentir cette Unité partout, à s’en pénétrer comme les poumons de l’air que l’on respire. Tout cela s’épanouissait en lui peu à peu, se reflétait sur la
vieille figure enfantine de Vasudeva et se traduisait par ces mots: harmonie, science de l’Eternelle Perfection du monde, Unité, Sourire. »

 

VINCENT VAN
GOGH

    

La nuit
étoilée

 

 

 

VAN GOGH la nuit étoilée 

 

 

 

 

 

Ma première idée trouvée dans les paroles des Grands Indiens
d’Amérique du Nord
L’UNITE DU MONDE :

 

 

 

 

 

 

      L’homme ne vit pas dans un décor, mais fait partie intégrante du monde qui l’entoure.

 

         Le sentiment d’unité avec le monde conduit au respect de la vie et procure la sérénité.

 

 

 

 

 

              

 

 chef joseph In-Mut-Too-Yah-Lat-Lat            PAROLES INDIENNES

 

 

 

 

 

 

 

« La terre et moi, nous venons
d’un même esprit :

 

La mesure de la terre et la mesure de nos corps sont
pareilles. »

 

 CHEF JOSEPH, NEZ PERCE

« Je vais me risquer à dire que l’homme qui s’asseyait sur le
sol dans son tipi, méditant sur la vie et son sens, acceptant la parenté de toutes les créatures et reconnaissant son unité avec l’univers des choses, insufflait en lui la véritable essence de la
civilisation. Et lorsque le natif abandonna cette forme de développement, son humanisation fut retardée dans sa croissance
. »

 

 

 

 OURS DEBOUT

 » «  »Le centre du monde est partout et tout est sacré. »

 

WAPITI NOIR

 

 

 

 

 

 

ARNOLD BÖCKLIN, peintre  suisse du XIX siècle

 

 

 Le pan dans les roseaux

 

 

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VICTOR
HUGO
, écrivain et poète du XIX siècle

 « Tout dit dans l’infini quelque chose à quelqu’un……..Et maintenant homme, sais-tu
pourquoi tout parle ? Ecoute bien. C’est que vents, ondes, flammes, arbres, roseaux, rochers, tout vit ! Tout est plein d’âmes !…… Interroges-tu l’onde ? Et quand tu vois les arbres, parles
tu quelquefois à ces religieux ? »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sitting Bull

 

La grisaille de début mai a laissé la place depuis la nouvelle lune à un soleil timide. Il fait toujours froid, les
clématites et les pivoines de mon jardin ne sont pas pressées de s’ouvrir, mais elles n’ont pas l’air de s’en plaindre : elles s’adaptent…Il n’y a que l’être humain à la recherche du confort
pour se plaindre quand le vent du nord souffle un peu alors qu’il fait partie de l’équilibre naturel ou quand il pleut alors que la pluie est indispensable à la vie ! Il faut être citadin
d’une ville occidentale pour ne rêver que de soleil en tournant ou en appuyant sur un robinet pour prendre une douche une fois par jour et laver sa voiture sans se poser de questions !mais
il n’y a pas que les citadins pour oublier ce qu’est la nature : il y a tous ceux qui vivent à la campagne et qui la considèrent comme un décor ou comme une source de
richesses.

 

Notre civilisation occidentale avide de richesses matérielles a fait disparaître les civilisations qui respectaient la
vie et qui vivaient en harmonie avec la nature, en autres : la civilisation celtique et la civilisation amérindienne, mais le savoir pourtant oral de ces civilisations ne s’est pas éteint et
s’est transmis jusqu’à nos jours. Des druides vivent toujours en Europe et les paroles des grands sages indiens d’Amérique du Nord ont été écrites, publiées et sont parvenues jusqu’à nous. En les
lisant, j’y ai trouvé 6 idées (unité, élévation, silence, beauté, amour, universalité )  que j’ai illustrées par les pensées et les regards de 6
grands écrivains et 6 grands peintres de notre civilisation. Il y a toujours eu des êtres d’exception pour tourner le dos à notre civilisation matérialiste.

 

Bienvenue

loin de l'agitation
des fourmilières humaines.

Merci d'être venu(e) et de m'avoir laissé une pensée car vos pensées sont pour moi une richesse.

Blanche

Archives

Philosophie

VAN GOGH une branche d'amandier en fleurs

 

" Il est bon d'aimer autant que l'on peut car c'est là que gît la vraie force ."

Vincent VAN GOGH

 

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" La tendresse est plus forte que la dureté, l'eau est plus forte que le rocher, l'amour est plus fort que la violence "

Hermann HESSE, écrivain suisse 1877-1962

victor hugo

DIEU n'a qu'un nom AMOUR et n'a qu'un front LUMIÈRE

Quand on aime, tout devient lumineux

Victor HUGO

Beethoven-non-daté

 

Le véritable artiste n'a pas d'orgueil...Tandis que d'autres, peut-être, l'admirent, il déplore de n'être pas encore arrivé là-bas où un génie meilleur brille pour lui comme un soleil lointain. Je ne reconnais en aucun homme d'autre signe de supériorité que la BONTÉ. Là où je la trouve, là est mon foyer.

Ludwig van BEETHOVEN

cité par François Cheng dans son livre " cinq méditations sur la beauté "

 

françois Cheng

La bonté est garante de la qualité de la beauté.

La beauté irradie la bonté et la rend désirable.

François CHENG  "cinq méditations sur la beauté"

 

 

Paroles Amérindiennes

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"choisis bien tes mots car ce sont eux qui créent le monde qui t'entoure "

paroles des NAVAJOS

 

"Quand le dernier arbre
Aura été abattu
Quand la dernière rivière
Aura été empoisonnée
Quand le dernier poisson
Aura été pêché
alors on saura que
L'argent ne se mange pas"

Go Khla Yeh

 

"Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins."

proverbe amérindien

Science et Littérature

« La plus belle et la plus profonde émotion que nous puissions expérimenter est la sensation mystique. C’est la semence de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui n’a plus la possibilité de s’étonner et d’être frappé de respect, celui-là est comme s’il était mort .Savoir que ce qui nous est impénétrable existe réellement et se manifeste à travers la plus haute sagesse, la plus rayonnante beauté, sagesse et beauté que nos facultés peuvent comprendre seulement dans leur forme la plus primitive, cette connaissance, ce sentiment est au centre de la vraie religion. »

ALBERT EINSTEIN

 

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J’ai passé bien des heures de ma vie à regarder pousser l’herbe ou à contempler la sérénité des grosses pierres au clair de lune. Je m’identifiais tellement au mode d’existence de ces choses tranquilles, prétendues inertes, que j’arrivais à participer à leur calme béatitude.

George Sand

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