Aujourd’hui,jour du printemps, il pleut .Ce n’est pas la pluie qui me rend triste car la nature en a besoin ! Je dois arrêter de nourrir mes petits oiseaux pour leur
survie ! je ne les verrai plus sur ma fenêtre , ce sont mes fleurs de l’hiver !
La CONFIANCE des
OISEAUX
Qu’il est joli
le
chant du rouge-gorge vermeil
qui remplit la nuit
avant
l’arrivée du soleil !
Je
sais que c’est lui
qui siffle dans le buisson
à côté de la maison.
Timide, il s’enfuit
quand arrivent les mésanges charbonnières
au premier rayon de lumière
et les petites mésanges à tête bleue
sur la branche de l’arbre creux.
Elles ont vu comme la mésange noire
les graines que j’ai mises dans la mangeoire !
Mais la dangereuse sitelle
rose et grise
fonce d’un coup d’aile
sur sa gourmandise !
Seul , le
pauvre pinson
tout rond
sautille sur le sol,
ne trouve rien et s’envole
vers le ciel et les nuages
avec la confiance de l’oiseau,
image
rêvée de
l’être nouveau.
Blanche DREVET
As I listen to the music that she gave me
I become inspired to write a
poem.
About what
?
Well,
I think it will be about
beauty
and serenity
and the lovely
Way she moves …
and
soothes
With her many gifts and
generosity.
Giving of herself
freely…
physically
emotionally
musically
aaaaaahhhhh
and the music plays
on,
the feelings are strong
and the thought of her
inspires
me
!
Drives
me
to
write and ponder
to
smile and wonder
to fell all the
thunder
of a heart connected to divinity and
love.
my own.
hers.
the Magic of We
Marc
ROSS,
Etudiant à l’University de Calgary(CANADA)
Merci pour lui de visiter son site « of a loving heart » www.CHOICEMAKERZ.com
et de lui laisser un petit message en français
Pourquoi republier un article sur ce merveilleux tableau de Jan Van Eyck, La Vierge au Chancelier Rolin, appelé
aussi La Vierge d’Autun ?
Parce que je pense qu’il est nécessaire de dire qui était le Chancelier ROLIN dont
Jean Van Eyck a fait le portrait : Le chancelier Rolin fut au XV siècle un grand homme d’Etat au service du duc de Bourgogne, Philippe le Bon .Sa charge dura une quarantaine d’années pendant
lesquelles il agrandit la superficie de la Bourgogne qui s’étendit de Dijon à Bruges.
C’était un homme de pouvoir très préoccupé du salut de son âme qui fit don à l’église Notre –Dame d’Autun d’une statue
de la Vierge en argent massif avec une couronne en or et qui fit construire les Hospices de Beaune.
Jean Van Eyck, peintre hollandais à la cour du même Duc de Bourgogne, connaissait bien le Chancelier Rolin car il nous fait entrevoir sur son
tableau toutes les différences qu’il y a entre le silence extérieur temporel et le silence intérieur spirituel.
Parce que j’ai oublié d’envoyer à la communauté « Le Rêve, l’Art et l’Ecriture » mon premier article La Vierge au Chancelier Rollin où je fais part de tous les
symboles concernant le silence que j’y ai trouvés.
Blanche DREVET
J’étais un peu trop pressée de parler du printemps en publiant
mon poème MARS ! l’hiver est toujours là et nous offre encore de
beaux cadeaux !
Le chant du ruisseau
Ô, joli ruisseau
Dont l’eau limpide
Glisse avec grâce
Sous la neige et la glace
Dans le silence bienfaisant
Et le mystère
De la forêt d’hiver
Il n’y a pas de mots
Pour décrire ton chant
Qui ruisselle
Dans mon cœur vide
Et le remplit de soleil.
Blanche DREVET
LA BEAUTE INDICIBLE
Nicolas BOILEAU, sévère critique littéraire du XVII siècle, a dit ceci
:
« Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement
Et les mots pour le dire arrivent aisément »
Est ce vrai ? La poésie semble pourtant l’art le plus difficile car elle utilise les mots, matériaux de la raison, pour
exprimer les émotions du monde intérieur.
En tous cas, je ne suis pas la seule à douter de
sa pesante certitude :
« Avec stupeur, je découvrais que parler était en fait la meilleure façon de
taire l’essentiel, alors que pour le dire, il aurait fallu articuler les mots d’une toute autre manière : les chuchoter, les tisser dans les bruits
du soir, dans les rayons du couchant. Une nouvelle fois, je ressentais en moi la mystérieuse gestation de cette langue si différente des paroles émoussées par l’usage : l’indicible était
mystérieusement lié, je le comprenais maintenant, à l’essentiel. L’essentiel était indicible,
incommunicable…Et tout ce qui dans ce monde me torturait par sa beauté muette, tout ce qui se passait de la parole était essentiel. »
Andreï MAKINE (Le testament français)
« O noble poésie du silence vivant et passionné ! Bel art que celui qui, sous
une enveloppe matérielle, miroir des beautés physiques, réfléchit également les grands élans de l’âme, de l’esprit du cœur et de l’imagination, et répond à ces besoins divins de l’être humain de
tous les temps. Un jour viendra où l’on comprendra l’éloquence de cet art muet; c’est cette éloquence dont le caractère, la nature et la puissance d’esprit n’ont pu être définis, à laquelle j’ai
donné tous mes soins, tous mes efforts: l’évocation de la pensée par la ligne, l’arabesque et les moyens plastiques. Voilà mon but »
Gustave MOREAU, peintre du XIX siècle