La dernière fois que je suis allée à Paris, en décembre 2018, j’ai voulu me recueillir dans la cathédrale mais je n’ai pas pu car il y avait une queue de touristes qui allait jusqu’à l’autre rive de la Seine!
NOTRE-DAME est partie
dans les flammes.
Paris
a perdu son âme.
Mais, Paris touristique,
Paris des riches politiques,
Paris en flammes
avait-il encore une âme ?
NOTRE-DAME était en colère.
Tout est éphémère
même la pierre .
C’est ce que nous dit
en silence
l’Alchimie
au bas de NOTRE-DAME
avec le livre ouvert
de la Connaissance,
Celle de l’Âme .
Face
à nos calculs mentaux
qui pourrissent notre cerveau,
il y a la thérapie efficace
du sourire !
Sentez
le vrai sourire
qui rafraîchit vos yeux
et leur donne une regard joyeux !
Sentez
le sourire franc
qui remonte vos joues d’enfant
pour que s’envolent,
poussés par le dieu Éole,
vos sombres nuages
et que s’installe la paix du ciel bleu
sur votre visage
heureux !
Je vous remercie de tous vos vœux 2018 qui ont touché mon cœur !
Je vous souhaite à mon tour une belle année de SOURIRES
avant de laisser mon blog au repos
et vous offre trois souriantes marguerites
qui ensoleillent un coin de mon jardin
sous le ciel pluvieux de janvier !
Mon arrêt de publication ne m’empêchera pas d’aller vous visiter et me promener sur vos blogs et je vous invite à vous promener sur le mien dont les paysages sont toujours vivants.
Blanche
Je suis désolée du manque d’espace entre les images et les textes indépendant de ma volonté
Le vent a fait danser les feuilles
et les arbres de ma forêt se préparent au grand sommeil de l’hiver.
Je vous offre un joli souvenir d’une matinée d’automne :
En cette heure d’automne matinale
Le hêtre s’élève comme un idéal.
Il me regarde venir
avec mon appareil
mais il n’y a pas de soleil.
Déçue, je l’entends me dire
« mes écus d’or ne valent rien
sans la lumière de l’astre divin »
Soudain un rayon sort des nuages .
J’emporte alors avec joie de belles images
de son éphémère splendeur.
Mais au moment où je le remercie
je comprends, ravie,
que mes richesses n’ont aucune valeur
sans l’étincelle d’amour
que la grande Énergie
de l’Esprit Créateur
a déposé en mon cœur
le premier jour
de ma vie.
Il y a quelquefois de beaux ciels qui donnent envie de prendre des photos et des photos qui donnent envie de raconter une petite histoire …
Hier,
un tournesol trop fier
osa tourner le dos au soleil !
Le divin roi soleil
se retira outragé
derrière ses plus sombres nuages
et d’un geste de colère
priva de sa lumière
le tournesol trop fier
et son petit coin de terre
devenu gris.
C’est le gris
de la mésentente
que le bon vent peut chasser
comme il chasse les nuages !
Mais il faut de longs mois d’attente
pour qu’au printemps
le tournesol fasse preuve d’humilité
et que le soleil indulgent
le fasse renaître en été
avec toutes les couleurs
et les images du bonheur.
Après vous avoir présenté depuis le début de cette année les blogs de Livia, laure, Victor et Jackie et avant de vous présenter d’autres blogs amis, j’ai envie, en ce mois d’été où le soleil nous donne un peu trop de chaleur certains jours, de parler de l’eau, ce bien précieux pour tous les êtres vivants. Nous en buvons quand nous avons soif, nous l’utilisons pour faire cuire nos légumes, arroser notre jardin, nous laver, laver notre vaisselle et même notre voiture et nos animaux. Nous plongeons dans l’eau bleue des piscines et nageons dans l’eau calme des lacs. Nous décorons aussi nos villes de splendides fontaines… Mais quand je dis « nous », je pense à la minorité d’humains dont nous faisons partie et qui ont cette chance de ne pas manquer d’eau, et je pense en même temps à la grande majorité d’humains pour qui une goutte d’eau est précieuse et qui marchent des kilomètres pour remplir une cruche ou un seau… C’est en relisant mon poème qui parle de l’eau comme symbole de vie et en regardant ma photo que j’ai réalisé l’énorme précipice qu’il y a entre une belle fontaine et un puits dans un pays désertique.
Le doigt du photographe
A tué le temps.
Avec la grâce
De la Belle au Bois Dormant
La silhouette de la fontaine
S’est figée
Sur le papier.
Le silence a encerclé l’instant
Et le chant
De la fontaine
S’est tu
Au coin de la rue.
Il ne rappelle plus au passant
Qu’il est né poisson
Et que sa vie s’écoule vers l’infini sidéral.
Les gouttes d’eau sont devenues cristal
Et, dans leurs cœurs
De pierre,
La lumière
Fait vibrer les couleurs.