poèmes

DSCN0899-copie-1.jpg

 

Mes pommes reinettes

 

Le bruit gris

De la pluie

Me ramène

Sur le banc de l’école

Où l’on fredonne

Encore les poèmes

D’automnes monotones

De Paul Verlaine,

Emile Verhaeren

Et Maurice Carème.

Mais soudain,

Les feuilles s’envolent :

Le soleil a chassé

L’ennui, la pluie,

Les nuages gris

Et doré mon petit pommier !

J’ai le cœur en fête

Car demain matin

Je croquerai deux pommes reinettes !

 

 

                                                                 
Blanche DREVET

 

 

PS : cette année mon pommier a plutôt gâté les merles ! mais je garde encore le souvenir des délicieuses pommes de l »année dernière

l-oiseau-bleu.jpg

 

LE CINQUIEME ELEMENT

 

 

Très haut dans le ciel

Il étend ses ailes

Se balance

En silence

Au rythme vert et blanc

De l’océan

Qui s’enroule

Et se déroule.

 

Sous le roulement assourdissant

De l’eau et du sel

Il entend

Le volcan qui explose

Et dessine une île de dentelle

Grise et rose.

 

Puis, soulevé dans un tourbillon,

Ebloui d’air, de terre

Et d’eau,

L’oiseau

Embrasse l’horizon

Et fixe de son œil bleu

Le point de l’instant

Où se jette l’océan

 

Aveuglé par le feu de l’astre d’été,

Il sent naître en son cœur étoilé

La fleur de lumière

 

 

 

                                       
Blanche DREVET

 

Taïaut, taïaut !

 

DSCN0656.jpg

 

 

En cette fin d’été

L’œil bleu de la chicorée

Sourit de sa beauté

Mais le héron cendré

Cherche désespéré

L’eau de la source aux fées

 

Le temps passe !

Avec septembre arrive la chasse !

 

Des engins de mort

Faits de bois lisse

Se hérissent

Aux bords

De la forêt peuplée

D’animaux apeurés.

Le petit chemin de lumière

Ressemble à un calvaire

 

Les humains

Qui jouent avec la mort,

Le ventre plein,

Ignorent

Qu’elle les dévore

Déjà de l’intérieur

Et que bientôt

Ce sera leur heure !

 

Taïaut, taïaut !

Pleure le cœur bleu de la chicorée

En cette fin d’été.

 

 

                                              
Blanche Drevet

 

DSCN0654.jpg

 

 

BULLE-DE-SAVON.jpg

 

 

Une bulle de savon

S’élève, sphère légère

Et transparente,

Sur un invisible coussin d’air.

 

Le savant la remplit

De mille interrogations

Sur les lois décevantes

De la physique et de la chimie.

 

Mais la jolie bulle de savon

Semble préférer

Les rêves de beauté

Et de perfection

 

Du poète le nez au ciel !

« Ni le poète, ni le savant ! »

Répond-elle,

« J’appartiens à l’enfant

 

Qui ne connaît pas les lois de la physique !

Il a une baguette magique

Et me transforme, en avion, en papillon

Et même en maison-champignon !

 

Il a percé le secret

De mon entrée

Et créé  dans mon
intérieur

Un joyeux décor

 

De toutes les couleurs

Pour un long voyage

Sur les ailes d’un oiseau

Jusqu’à ce que j’éclate très haut

 

Comme son rire en perles d’or

Accrochées aux nuages !

 Puis, sérieux, en silence, il repique

Sa baguette magique

 

Dans le savon

Et souffle, face au soleil

Tout rond,

Une nouvelle bulle couleur de miel ! »

 

 

                                                               
Blanche DREVET

BULLE-DE-JOHAN.jpg

 

 

 

Dame Nature a habillé d’un beau rouge flamboyant les coquelicots, fleurs sauvages de l’été, mais elle n’a pas oublié la famille des insectes ! dans cette nombreuse
famille, il y a une jolie demoiselle ; elle est assez rare et il faut avoir de la chance pour l’apercevoir au bord d’un étang ! après avoir passé la première partie de sa vie sous
l’eau, elle ressemble avec ses quatre ailes à un feu follet qui glisse à toute allure au- dessus des eaux calmes : je n’ai pas pu l’emprisonner dans mon petit appareil-photo, mais vous me
croirez ou pas si je vous dis qu’elle existe :

 

LA LIBELLULE ROUGE

 

etang-1.jpg

 

La houle symphonique du vent

chante dans les feuilles, glisse sur l’étang ,

dessine des rides

en demi-cercles paisibles .

 

Assise sur la terre humide,

sans mouvement,

au royaume des crapauds et des oiseaux,

mes yeux se baignent dans l’eau

avec les troncs des grands arbres au repos.

 

 

etang3.jpg

 

Seule bouge

à angles droits

la farouche libellule rouge

qui , en un éclair,  se pose sur
moi.

 

Ses deux yeux ronds aux reflets de métal

tracent sur mon âme de géante

les signes de paix rayonnante

de la langue végétale.

 

 

                                              
Blanche DREVET

 

Bienvenue

loin de l'agitation
des fourmilières humaines.

Merci d'être venu(e) et de m'avoir laissé une pensée car vos pensées sont pour moi une richesse.

Blanche

Archives

Philosophie

VAN GOGH une branche d'amandier en fleurs

 

" Il est bon d'aimer autant que l'on peut car c'est là que gît la vraie force ."

Vincent VAN GOGH

 

SOURCE-BLEUE.jpg

 

" La tendresse est plus forte que la dureté, l'eau est plus forte que le rocher, l'amour est plus fort que la violence "

Hermann HESSE, écrivain suisse 1877-1962

victor hugo

DIEU n'a qu'un nom AMOUR et n'a qu'un front LUMIÈRE

Quand on aime, tout devient lumineux

Victor HUGO

Beethoven-non-daté

 

Le véritable artiste n'a pas d'orgueil...Tandis que d'autres, peut-être, l'admirent, il déplore de n'être pas encore arrivé là-bas où un génie meilleur brille pour lui comme un soleil lointain. Je ne reconnais en aucun homme d'autre signe de supériorité que la BONTÉ. Là où je la trouve, là est mon foyer.

Ludwig van BEETHOVEN

cité par François Cheng dans son livre " cinq méditations sur la beauté "

 

françois Cheng

La bonté est garante de la qualité de la beauté.

La beauté irradie la bonté et la rend désirable.

François CHENG  "cinq méditations sur la beauté"

 

 

Paroles Amérindiennes

plume.jpg

 

"choisis bien tes mots car ce sont eux qui créent le monde qui t'entoure "

paroles des NAVAJOS

 

"Quand le dernier arbre
Aura été abattu
Quand la dernière rivière
Aura été empoisonnée
Quand le dernier poisson
Aura été pêché
alors on saura que
L'argent ne se mange pas"

Go Khla Yeh

 

"Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins."

proverbe amérindien

Science et Littérature

« La plus belle et la plus profonde émotion que nous puissions expérimenter est la sensation mystique. C’est la semence de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui n’a plus la possibilité de s’étonner et d’être frappé de respect, celui-là est comme s’il était mort .Savoir que ce qui nous est impénétrable existe réellement et se manifeste à travers la plus haute sagesse, la plus rayonnante beauté, sagesse et beauté que nos facultés peuvent comprendre seulement dans leur forme la plus primitive, cette connaissance, ce sentiment est au centre de la vraie religion. »

ALBERT EINSTEIN

 

GEORGE-SAND-copie-1.gif

 

J’ai passé bien des heures de ma vie à regarder pousser l’herbe ou à contempler la sérénité des grosses pierres au clair de lune. Je m’identifiais tellement au mode d’existence de ces choses tranquilles, prétendues inertes, que j’arrivais à participer à leur calme béatitude.

George Sand

Retour vers mon premier blog :

Rejoignez-moi …

apln-blog sur le blog le regard du silence

annuaire pour les nuls sur le blog le regard du silence