poèmes

Le printemps est là , l’air est plein d’énergie et je revis !  je me suis souvenue ce matin de mon pauvre vélo qui devait trouver l’hiver bien long et qui
devait avoir autant que moi envie de revoir les petites routes !

 

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LE VELO sur LA ROUTE
 du BONHEUR

 

Quelle merveilleuse invention que le vélo !

Elle n’est jamais la même la route du plateau

où je pédale au rythme de mon cœur.

J’y déguste l’instant, l’instant de bonheur

qui lave mon cerveau.

Je veux avoir la confiance de l’oiseau

et je pense:

 

Légère est ma conscience

quand je passe devant le jaune éclatant

d’un soleil solitaire

et que je sens couler en moi le sang

des forces de la terre

et des forces de l’eau.

 

Légère est ma conscience

lorsque je remplis mes yeux

du bleu lumineux

des chicorées de l’été

du rose des centaurées

et des taches rouges des coquelicots.

 

Légère est ma conscience

le long de la route grise

qui mène au village

quand la douce brise

me lèche le visage

 et caresse ma
peau.

 

Légère est ma conscience

en roulant dans la forêt verte

où je souris

à la flute alerte

et jolie

d’un oiseau.

 

Légère est ma conscience

quand je respire les parfums enivrants

de l’été

ceux du tilleul et de la reine des prés

du chèvrefeuille blanc

et les senteurs de blé chaud.

 

Légère est ma conscience

et grande ma joie de l’effort accompli

en haut d’une côte un peu dure

quand je sens mes poumons remplis d’air pur

et mes mollets raidis

et que je sais ce qui est beau.

 

Puis lorsque mon vélo prend de la vitesse

je comprends la sagesse

des grands arbres balançant

leurs feuillages sous le vent

Leurs regards tournés vers le haut.

 

                                                      
Blanche Drevet

 

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 poème déjà publié en 2010

Depuis une dizaine d’années, la majorité des habitants des pays réputés riches s’appauvrit, ce qui n’empêche pas certains,  parmi la minorité riche, d’avoir des
problèmes car, quand on a acheté maisons et château secondaire, forêts, deux ou trois voitures, yacht, avion, diamants, toiles de maîtres, il faut bien trouver autre chose puisque la ligne
horizontale du verbe avoir ne s’arrête jamais… La mode donne toujours des idées

 

HISTOIRE DE MODE

 

 

 

Peut-on acheter une île ?

Se disait-il :

 

Bien sûr !

Quand on a de l’argent,

Déjà tout, et qu’il faut un diamant

De plus !

Alors, pourquoi pas une île ?

Une île

Avec tout le confort

A prix d’or !

 

Mais quand on a acheté son île confortable

Et que l’on a alors plus que tout,

Qu’est ce que l’on a ?

On a

Un gros caillou

Entouré de sable

Et d’eau

Aussi bleue

Que la plus belle photo

Du magazine luxueux

En papier glacé !

 

Son île, il l’a achetée,

Il en a fait le tour

Tous les jours

En regardant la mer

Et le toit

De sa villa de milliardaire,

En disant : elle est à moi,

Elle est à moi !

 

Puis, se dit-il,

En regardant son île,

Qu’est ce qui est à moi au fond ?

Toujours le même chemin

Chaque matin,

Le même ciel bleu

La même eau bleue

La même maison

Les mêmes buissons

Les mêmes cailloux ronds

Les mêmes bruits

Le même ennui.

 

 

                                  
Blanche Drevet

 

 

 

N’ayant pas pu faire de photos, je vous laisse imaginer l’île 

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LA PHOTO DE  LA
FONTAINE

 

 

Le doigt du photographe

A tué le temps.

 

Avec la grâce

De la Belle au Bois Dormant

La silhouette de la fontaine

S’est figée

Sur le papier.

 

Le silence a encerclé l’instant

Et le chant

De la fontaine

S’est tu

 Au coin de la
rue.

 

Il ne rappelle plus au passant

Qu’il est né poisson

Et que sa vie s’écoule vers l’infini sidéral.

 

Les gouttes d’eau sont devenues cristal

Et, dans leurs cœurs

De pierre,

La lumière

Fait vibrer les couleurs.

 

 

                                          
                                      Blanche
DREVET

 

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Je vous prie de me pardonner mon silence pendant cette quinzaine de jours où des préoccupations m’ont détournée de l’ordinateur, mais je ne vous oublie pas, surtout en en cette période de fêtes
où Noël approche à grands pas !

 

 

  

Je vous souhaite à tous de JOYEUSES FÊTES

 et,

au fond de vos coeurs, un doux sentiment de JOIE et de SERENITE !

 

A tous les souliers,

 

Sous les guirlandes électriques

De tous les sapins féériques

Je souhaite à tous un Noël

Joyeux et universel.

 

Mes souhaits vont vers tous les chaussons roses

Et les bottes des enfants

Qui vont rougir

De plaisir

Devant toutes les belles choses

Apportées par un Père Noël rouge et blanc.

Ils vont aussi à toutes les jeunes baskets

Avides de gadgets

A boutons et écrans

Qui rendent amorphes ou violents,

A tous les souliers vernis

Qui vont recevoir les cadeaux

Aux nombreux euros de Madame Figaro

Ou ceux de la Redoute

Où sans aucun doute

Tout est possible à tous les prix,

A tous les souliers bien cirés

Pour recevoir le luxe du Chasseur Français

Ou les robes de lumière

De Marie-Claire.

 

Mais je sens au fond de moi

S’ouvrir plus grand mon cœur

Pour envoyer un rayon de joie

Et de douceur

A tous les souliers des gens simples et heureux

Qui débouchent une bouteille de mousseux

Au réveillon,

A tous les souliers sans maison ou en prison,

A tous les souliers trop grands

Des enfants

Qui ouvrent les bras

Devant une tablette de chocolat,

A tous les souliers troués et solitaires

Qui parcourent la terre

Sans toit

Et qui ont faim et froid.

A tous les souliers seuls et vieux

Qui ne savent plus être heureux,

A toutes les pantoufles de misère

Abandonnées dans une chambre sévère

D’un hôpital ou d’une maison de retraite

A tous les humains de la terre

Qui voudraient faire la fête

Mais qui subissent la guerre.

 

Et je n’oublie pas les souliers lourds

D’avoir beaucoup voyagé

Et qui savent offrir aux autres un cœur d’amitié

Et un cœur d’amour.

 

Que Noël nous apporte à tous

Avec ou sans souliers

La Grande Paix

Que nous attendons tous.

 

 

                                                               
Blanche Drevet

  

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une paire de souliers de Vincent Van Gogh 

 

 

 

 

 
 

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La fée du givre

 

Hier, dans l’ombre du petit matin,

J’ai vu briller toutes les poussières

D’étoiles tombées du ciel.

La fée du givre

Avait fait un nouveau voyage

Depuis les étoiles Betelgeuse et Rigel !

J’étais ivre

De joie,

Plus riche que tous les rois

De la Terre !

Alors, je suis partie sur les chemins

Avec ma boîte à images

Pour rapporter quelques souvenirs féériques

Laissés par la baguette magique

De la petite fée

Dont j’ai conté l’histoire l’année passée.

 

                                         
   Blanche Drevet

 

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J’ai très envie de vous raconter à nouveau la belle  histoire de la fée du givre :

 

Une nuit de janvier,

Une fée heureuse

Qui souriait à l’étoile Betelgeuse,

Eut envie de voyager

Sur notre petite terre.

 

Elle enfila sa baguette légère

Dans les trois perles rondes

Du Baudrier d’Orion,

La frotta sur la froide jumelle

De Betelgeuse, l’étoile Rigel,

Puis traversa le ciel étoilé

De cette nuit glacée

Pour se poser sur le sommet gelé d’une colline.

 

Inspirée,

En tournant lentement le beau livre

De l’hiver,

Elle dessina avec sa baguette de givre

Toutes les branches des charmes et des hêtres,

Celles des bouleaux et celles des grands chênes,

Le contour dentelé de ses feuilles rousses

Et les jolies étoiles des coussins de mousse,

Les épines des ronces et les petites brindilles,

Les graminées et toutes les aiguilles

Des pins et des élégants sapins,

Les fruits rouges des églantines

Et les fruits roses et orange

Des fusains que mangent les mésanges.

 

Ravie,

Elle disparut dans la nuit

Quand un rayon de soleil annonça le matin.

 

L’homme qui marchait d’un pas lourd

Depuis l’aube  dans
la boue du chemin,

Se pencha émerveillé

Sur les milliers de paillettes qui scintillaient.

Il se sentit riche de tous ces diamants

Qui rendent le cœur léger et content.

 

Mais notre soleil ivre

Donna trop de chaleur

Et toutes les perles de givre

S’évanouirent dans la vapeur.

 

L’homme continua de sourire intérieurement

Car il savait que la richesse des diamants de la terre

Etait moins éphémère

Que celle des pièces d’or qui pesaient lourdement

Dans les cœurs  malheureux.

La fée qui souriait à l’étoile Betelgeuse

Aurait à nouveau envie de voyager

Sur notre  planète
bleue.

 

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Bienvenue

loin de l'agitation
des fourmilières humaines.

Merci d'être venu(e) et de m'avoir laissé une pensée car vos pensées sont pour moi une richesse.

Blanche

Archives

Philosophie

VAN GOGH une branche d'amandier en fleurs

 

" Il est bon d'aimer autant que l'on peut car c'est là que gît la vraie force ."

Vincent VAN GOGH

 

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" La tendresse est plus forte que la dureté, l'eau est plus forte que le rocher, l'amour est plus fort que la violence "

Hermann HESSE, écrivain suisse 1877-1962

victor hugo

DIEU n'a qu'un nom AMOUR et n'a qu'un front LUMIÈRE

Quand on aime, tout devient lumineux

Victor HUGO

Beethoven-non-daté

 

Le véritable artiste n'a pas d'orgueil...Tandis que d'autres, peut-être, l'admirent, il déplore de n'être pas encore arrivé là-bas où un génie meilleur brille pour lui comme un soleil lointain. Je ne reconnais en aucun homme d'autre signe de supériorité que la BONTÉ. Là où je la trouve, là est mon foyer.

Ludwig van BEETHOVEN

cité par François Cheng dans son livre " cinq méditations sur la beauté "

 

françois Cheng

La bonté est garante de la qualité de la beauté.

La beauté irradie la bonté et la rend désirable.

François CHENG  "cinq méditations sur la beauté"

 

 

Paroles Amérindiennes

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"choisis bien tes mots car ce sont eux qui créent le monde qui t'entoure "

paroles des NAVAJOS

 

"Quand le dernier arbre
Aura été abattu
Quand la dernière rivière
Aura été empoisonnée
Quand le dernier poisson
Aura été pêché
alors on saura que
L'argent ne se mange pas"

Go Khla Yeh

 

"Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins."

proverbe amérindien

Science et Littérature

« La plus belle et la plus profonde émotion que nous puissions expérimenter est la sensation mystique. C’est la semence de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui n’a plus la possibilité de s’étonner et d’être frappé de respect, celui-là est comme s’il était mort .Savoir que ce qui nous est impénétrable existe réellement et se manifeste à travers la plus haute sagesse, la plus rayonnante beauté, sagesse et beauté que nos facultés peuvent comprendre seulement dans leur forme la plus primitive, cette connaissance, ce sentiment est au centre de la vraie religion. »

ALBERT EINSTEIN

 

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J’ai passé bien des heures de ma vie à regarder pousser l’herbe ou à contempler la sérénité des grosses pierres au clair de lune. Je m’identifiais tellement au mode d’existence de ces choses tranquilles, prétendues inertes, que j’arrivais à participer à leur calme béatitude.

George Sand

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