poèmes

   Depuis quelques jours, les
rouge-queues sont revenus mais ils n’ont pas retrouvé la glycine que nous avons dû couper ; cela me rend triste pour eux car ils m’ont laissé un joli souvenir

 

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LES ROUGE-QUEUES

 

Je me balance

dans la balancelle

et le calme du soir

Je me balance

sur de doux nuages

glissant au-dessus du toit.

Trois hirondelles

trouent le silence

en dangereux virages

puis s’en vont.

L’air sent la glycine

qui flirte avec le marronnier

de la voisine.

A côté, dans le pommier,

se cachent deux rouge-queues.

Ils ont fait leur nid

dans un trou tout petit

du mur à l’ombre de la glycine.

Je leur dis que nullement

je leur en veux

mais ils protestent vivement

contre mon humaine présence.

Alors je quitte en silence

la balancelle

et la glycine

et le calme du soir

et je rentre me cacher

dans le noir

de ma grande maison.

 

                                    
Blanche Drevet

 

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Photo et dessin trouvés sur google

Il y a longtemps que je désire publier un article sur cette grande dame lorraine qui, pendant toute sa vie, a vécu son idéal
de liberté et de service aux autres. Je l’offre à la communauté de partage d’Adamante SCALP Symbiose Culture Art Liberté Progrès dont le regard se tourne vers un monde meilleur.

 

HOMMAGE A UNE GRANDE DAME LORRAINE

 

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En passant par la Lorraine,

Ce pays dans l’Histoire si souvent dévasté,

Même si je cherche son ombre avec peine,

Je ne peux pas la trouver.

Elle a depuis longtemps

Rejoint les astres du firmament.

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Je vous parle d’une petite demoiselle

Avec un aussi grand courage

Que celui de la Pucelle

De notre Moyen-âge.

Mais elle n’a pas vécu à l’époque où on filait la laine

Ni bergère en sabots entendu l’appel des saintes voix.

Elle a sans doute rencontré de beaux capitaines

Mais je ne peux pas dire avec foi

Si c’était au bord d’une claire fontaine !

Elle ne s’appelait pas Hélène

Et ne portait pas le nom chantant de Marjolaine.

Elle ne s’appelait pas non plus Jeanne

Même si elle montait brillamment à cheval,

Mais on aurait pu l’appeler Marianne

Car cette femme extraordinaire

Avait porté très haut son idéal

Dans les sombres tranchées

Avec les poilus de la première guerre,

Puis en créant l’aviation sanitaire

Qui a sauvé de nombreux blessés

Lors de la seconde guerre.

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Elle s’appelait simplement MARIE MARVINGT

Née de parents lorrains.

Petite et pas du tout vilaine,

Elle a vécu de longues années

Où elle ne s’est pas contentée

De remporter comme une reine

De nombreuses victoires sportives,

Elle a appris à piloter avion, ballon,

Hélicoptère, hydravion,

Automobile et locomotive !

Elle parlait quatre langues, avait étudié la médecine,

Le théâtre, le dessin, la musique,

La peinture, la sculpture, la danse acrobatique,

Fait du cinéma et remporté un prix de cuisine !

 

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Celle que l’on appelait «  la fiancée du danger »

Et qui avait tant le goût de l’aventure

A-t-elle emprunté

Pour rejoindre les étoiles

Un invisible vaisseau spatial

Des temps futurs ?

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Cette charmante petite vieille dame,  née en février 1875, a pratiqué presque touts les sports, reçu 34 médailles de France et d’ailleurs dont
la médaille d’or pour tous les sports en 1910 et la médaille de la Paix au Maroc pour y avoir fondé l’aviation sanitaire civile en 1934. Mais elle n’a jamais oublié sa bicyclette appelée
Zéphyrine qu’elle a emmenée sur de longues distances Nancy-Bordeaux, Nancy-Toulouse dès 1904 jusqu’en 1961 où à l’âge de 86 ans elle parcourt Nancy-Paris !

 

Je suis née en Lorraine où j’ai vécu jusqu’à l’âge de 20 ans. J’ai été bercée dans mon enfance par l’histoire de Jeanne d’Arc,
mais je ne me souviens pas d’avoir entendu parler de Marie Marvingt qu’un journaliste américain a considérée comme « la femme la plus extraordinaire depuis Jeanne d’Arc ». Elle est décédée prés de Nancy
en décembre 1963 mais je n’ai découvert son existence qu’il y a seulement quelques années parce que je m’intéressais à l’aviation
féminine du début du XX siècle.

Quand je lis la chronologie de tous les évènements de sa vie (que je préfère vous laisser découvrir sur les sites « la
fiancée du danger » car il y a trop à dire cf. *), sa vie me paraît bien plus extraordinaire que celle de Jeanne d’Arc si ce n’est qu’elle n’a pas laissé derrière elle de légende divine,
qu’elle n’a pas rencontré de roi et qu’elle n’est pas morte en martyre.

 

 Où est la reconnaissance de notre France qui pourrait être fière d’une telle
femme qui, après avoir été renvoyée des tranchées en 1914, demande à rejoindre en tant qu’aide-chirurgicale le 3ème régiment de chasseurs alpins pour soigner les blessés dans les
Dolomites italiennes? A part un lycée et quelques écoles en Lorraine ainsi que l’aéroclub d’Aurillac où elle est née, je me demande s’il y a plus de trois rues  qui  portent son nom dans les villes de notre pays et si nos livres d’histoire lui ont consacré une ou deux lignes
…et pourtant, il m’est impossible décrire tout ce qu’elle a réalisé depuis ses records d’aviation ,de natation jusqu’à ses records d’alpiniste. Même si je lui en veux un peu d’être allée
polluer le Sahara en automobile, je ne peux qu’admirer son courage ! Toutefois, ce qui me semble bien plus important que ses médailles, c’est la grande âme de cette petite demoiselle
toujours tournée vers les autres. Je pense à sa création de la première école française de ski civil et surtout à ses deux documentaires qu’elle a écrits et réalisés « les ailes qui
sauvent » et « Sauvés par la colombe » ainsi qu’ aux milliers de conférences qu’elle a données dans le monde sur sa grande réalisation de l’Aviation Sanitaire Mondiale.

 

L’idéal de Marie Marvingt n’était pas d’être la première mais de « toujours mieux faire », sa devise
était « Savoir vouloir, c’est pouvoir ». Sa vie est l’exemple d’une femme qui avait une grande confiance en elle-même et dans « la protection de l’Au-delà ».

 

Blanche Drevet

 

 

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* J’ai découvert Marie Marvingt en lisant le livre « Le ciel n’a pas de toit » de Robert Marchand, mais je n’ai pas
trouvé le livre de Rosalie Maggio « Marie Marvingt, la femme d’un siècle. »  . Les deus sites que j’ai trouvés les plus complets sur sa vie sont sur le web : marie
marvingt une lorraine extraordinaire la fiancée du danger et marie marvingt wikipédia

 

 

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JE N’IRAI PAS DANS LE DESERT

 

        Une brise légère forme une ride

        sur le miroir liquide.

De grands
cercles brouillent

le feuillage des
arbres noirs.

Dans le silence
végétal

la complainte de
trois grenouilles

monte du fonds
de la préhistoire.

 

Pendant ce
temps, l’homme de la capitale

rêve du désert
des cartes postales.

Je n’irai pas
dans le désert.

 

Les ombres fines
des poissons glissent

sous la peau
lisse

de
l’étang.

Des serpents
d’ondes lumineuses

lèchent  l’écorce
rugueuse

des grands
chênes.

        Immobile et heureuse,

je sens mon cœur
gonflé de sève.

 

Des hommes de
béton

fuient la ville
et les rats

et vont rouler
dans les dunes du Sahara,

       mais ils sont déjà morts

dans leur
décor

en
carton.

Je n’irai pas
polluer le Sahara.

 

Je suis dans le
paradis vert

dont rêve
l’homme du désert.

Je nage dans
l’eau verte

et vole dans le
chant des oiseaux.

Ses yeux ne
rencontrent que le sable et la pierre

et son cœur rêve
d’une goutte d’eau.

Je n’irai pas
salir sa goutte d’eau

avec mon
appareil photo.

 

Je n’irai pas
dans le désert

qu’achètent pour
une semaine

les gens riches
de nos cités de pierre.

Je n’irai pas
voler aux femmes et aux hommes solitaires

leur courage,
leur bonheur et leurs tentes de laine.

Le désert est à
ceux qui pendant des années

marchent et
souffrent avec les dromadaires

dans le sable
brûlant et les nuits glacées

 

Je rêve pour les
êtres fiers du désert

d’un ruisseau
d’eau claire

et d’une forêt
mystérieuse

où, dans une
autre vie heureuse,

ils trouveront
le même message

que ne vendront
jamais les agences de voyage.

 

                                                             
Blanche DREVET

 poème dédié à mon fils Fabien

 

 

 

Cette belle journée d’avril et le départ des parisiens en vacances me rappellent un souvenir charmant de vacances en avril il y a quelques années

 

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UN LUNDI
D’AVRIL A TROUVILLE

  

Immobile

sur la
plage déserte d’un lundi après-midi

elle
regardait la mer

pour une
image d’éternité.

 

Sa robe de
mariée

traînait
sur le sable

et ses
épaules nues sans hâle

rougissaient dans le vent d’avril.

 

Elle
souriait d’un sourire un peu béat

sous son
joli chapeau plat

et son
petit mari

en costume
gris

prenait des
poses artificielles

le nez au
ciel.

 

Nous
regardions amusés

le
photographe s’agiter

avec son
appareil

entre deux
rayons de soleil.

 

Puis
alourdis

par un
délicieux repas pris dans une brasserie

nous
sentîmes l’envie

de nous
allonger sur le sable humide

bercés dans
le vide

par le
puissant bruit

de la mer
qui gonflait

et se
retirait

sous nos
paupières fermées.

  

                                                   Blanche
DREVET

 

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Vitesse !

 

 

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« Où s’enfuient-elles

Ces terribles bêtes sans ailes ? »

Se demandent, ingénues,

Les petites fleurs des talus !

 

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Si je leur parlais de vitesse,

Elles resteraient bien perplexes,

Car elles ont mis tellement de temps

A coudre et lisser leurs jolis pétales

Pour briller au grand bal

De ce merveilleux printemps !

 

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Hier matin, très tôt,

J’ai pris mon vélo

Pour leur rendre visite !

Je ne roulais pas trop vite

Pour m’arrêter et les admirer

Dans leur jeune et splendide beauté.

J’ai même reçu de nombreux sourires

En prenant des photos-souvenirs

De ces demoiselles des champs

Que l’on ne peut voir qu’en prenant son temps !

 

                                                                                           
Blanche DREVET

 

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poème et photos tout frais de la belle journée d’hier 2 avril 2011

de gauche à droite et de haut en bas : Saponaire, Muscari, Ficaire, Anémone, Buglosse, Potentille,  parmi les jolies fleurs que j’ai vues et admirées.

Bienvenue

loin de l'agitation
des fourmilières humaines.

Merci d'être venu(e) et de m'avoir laissé une pensée car vos pensées sont pour moi une richesse.

Blanche

Archives

Philosophie

VAN GOGH une branche d'amandier en fleurs

 

" Il est bon d'aimer autant que l'on peut car c'est là que gît la vraie force ."

Vincent VAN GOGH

 

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" La tendresse est plus forte que la dureté, l'eau est plus forte que le rocher, l'amour est plus fort que la violence "

Hermann HESSE, écrivain suisse 1877-1962

victor hugo

DIEU n'a qu'un nom AMOUR et n'a qu'un front LUMIÈRE

Quand on aime, tout devient lumineux

Victor HUGO

Beethoven-non-daté

 

Le véritable artiste n'a pas d'orgueil...Tandis que d'autres, peut-être, l'admirent, il déplore de n'être pas encore arrivé là-bas où un génie meilleur brille pour lui comme un soleil lointain. Je ne reconnais en aucun homme d'autre signe de supériorité que la BONTÉ. Là où je la trouve, là est mon foyer.

Ludwig van BEETHOVEN

cité par François Cheng dans son livre " cinq méditations sur la beauté "

 

françois Cheng

La bonté est garante de la qualité de la beauté.

La beauté irradie la bonté et la rend désirable.

François CHENG  "cinq méditations sur la beauté"

 

 

Paroles Amérindiennes

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"choisis bien tes mots car ce sont eux qui créent le monde qui t'entoure "

paroles des NAVAJOS

 

"Quand le dernier arbre
Aura été abattu
Quand la dernière rivière
Aura été empoisonnée
Quand le dernier poisson
Aura été pêché
alors on saura que
L'argent ne se mange pas"

Go Khla Yeh

 

"Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins."

proverbe amérindien

Science et Littérature

« La plus belle et la plus profonde émotion que nous puissions expérimenter est la sensation mystique. C’est la semence de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui n’a plus la possibilité de s’étonner et d’être frappé de respect, celui-là est comme s’il était mort .Savoir que ce qui nous est impénétrable existe réellement et se manifeste à travers la plus haute sagesse, la plus rayonnante beauté, sagesse et beauté que nos facultés peuvent comprendre seulement dans leur forme la plus primitive, cette connaissance, ce sentiment est au centre de la vraie religion. »

ALBERT EINSTEIN

 

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J’ai passé bien des heures de ma vie à regarder pousser l’herbe ou à contempler la sérénité des grosses pierres au clair de lune. Je m’identifiais tellement au mode d’existence de ces choses tranquilles, prétendues inertes, que j’arrivais à participer à leur calme béatitude.

George Sand

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