poèmes

La belle saison du printemps ne ressuscite pas que les végétaux,

elle réveille aussi la muse endormie du poète !

Je viens partager avec vous un petit texte que m’a inspiré en mars la chanson de mon petit ruisseau,

avant de continuer à publier de beaux poèmes trouvés sur vos blogs.

En versant des seaux d’eau

Les pluies du printemps

M’ont offert le chant

Du petit ruisseau

Resté à sec tout l’hiver.

Je l’ai regardé en marchant

Se faufiler dans la lumière

Poussé par la danse du vent.

Il glissait sur la peau

Des pierres lisses et vernies,

Il se gonflait des notes fleuries

Du joli concert

Des petits passereaux,

Et des vibrations à haute fréquence

Des rayons solaires

Qui le caressaient en silence.

 

Je me suis arrêtée

Et j’ai fermé les yeux.

Il m’a traversée

Emportant avec lui

Les lourdes poussières

De mon étroite vie.

Plongée dans un vide lumineux,

Libérée de mes colères,

Aveuglée de lumière,

Devenue bulle légère,

J’ai dansé dans les bras du vent

Souriant au chant du printemps.

 

 

Le 1er décembre, je suis revenue d’une agréable marche dans ma forêt givrée avec de belles images et l’idée d’un petit poème que voici :

 

 

L’hiver

N’a pas respecté le calendrier,

Il était pressé.

Alors, le peintre de l’univers

A rangé ses pinceaux

Et ses couleurs rouge et or

Pour se consacrer à l’écriture

Sous le  ciel pur

Balayé par le vent du nord.

 

Avec ses plumes de génie,

Il a retrouvé les joies de la calligraphie.

 

Sur l’eau gelée des ruisseaux

Et sur l’écorce noire

Des arbres nus,

Il a tracé des signes d’espoir

Pour tous les êtres perdus

Dans le froid maudit

De la nature endormie.

 

 

DSCN2427

 

DSCN1820

 

DSCN2425

 

DSCN1536

 

DSCN2422

 

DSCN1007

 

 

20161117_105253

 

Ce tableau de mon ami Philippe intitulé « l’aube du loup » m’a rappelé une très belle histoire de Daniel Pennac intitulée  » l’œil du loup » que je vous conseille de lire.

Le tableau de Philippe et le souvenir de cette histoire m’ont inspiré un petit poème

« la peur du  loup » :

 

Le brouillard

S’est levé.

L’œil hagard

Du loup

Voit partout

Le danger.

Il a peur,

Peur

Des humains

Qui ont peur de lui

Et ont tué ses petits.

Mais il ira jusqu’au bout

Parce qu’il est loup,

Fier de sa race

Et qu’un loup fait toujours face.

Il sait que la lune brille

Pour lui,

Qu’il retrouvera ceux de sa famille

Encore en vie

Et qu’ils n’auront plus faim.

 

Deux jours après avoir écrit ce poème, j’ai lu le texte d’un franciscain

et j’ai pensé que cela n’était pas un hasard :

 

François d’Assise avait un sentiment de sympathie à l’égard du loup. Certains traits du loup se retrouvent dans toute la nature ; la faim vorace, la poursuite incessante, le fait de montrer les crocs ; tout cela est symbolique de ce qui est sauvage et violent en nous tous. Mais François voyait en ce loup plutôt l’animal chassé que le chasseur. Dans les yeux du loup, il lisait la peur, il voyait un regard troublé, une colère et une hostilité chez cet animal qui voulait dévorer tout ce qui était à sa portée afin de venger ses propres blessures et son aliénation. Les loups, après tout, sont comme les hommes. Les craindre, les écarter et les exclure, c’est faire devenir ce que vous avez craint de toute manière qu’ils soient.

 

François d’Assise a été un grand homme de PAIX à son époque . Il a agit avec amour, confiance et diplomatie et n’a pas cessé d’être un exemple pour tous les humains des siècles suivants qui ont désiré la Paix. Je souhaite qu’il reste une étoile pour ce XXI siècle qui a tant besoin de sa lumière.

 

canards sur Yonne

 

 

Depuis quelques temps

Les animaux préhistoriques

Peuplent les têtes angéliques

De nos enfants.

Mais si je plonge dans mon enfance

Et que je cherche l’animal rêvé

De ce tendre passé

Qui parfume

 Tous mes sens,

Je rencontre un animal à plumes

Dont je n’ai jamais touché une plume.

 

Cet animal n’avait rien de préhistorique

Et voguait dans sa robe de plastique

Sur la mer de mon bain

Et, quelques années plus tard,

Sur une petite mare

De fête foraine avec ses copains

Que j’avais le droit de pêcher

Pour gagner un quelconque jouet.

 

Je n’ai jamais su pourquoi

Il avait les jours de fête importants,

 La fête de Noël ou celle des rois,

La forme d’un sucre collant

 Trempé dans de la liqueur ou du café,

Que je me dépêchais d’avaler !

 

Longtemps après avoir caressé

Plusieurs fois son effigie en bois

De couleurs bizarres,

J’ai eu enfin la joie

De contempler les vraies plumes

De ce merveilleux canard

Qui aime l’eau et les nuages

Et qui vole et qui nage,

Sur lequel je n’ai jamais pu poser la main

Quand il avalait goulument

Mes morceaux de pain

Lancés joyeusement !

 

canard auxerrois 2

 

PS : le canard qui accompagne madame Col-vert sur l’Yonne n’est pas un jouet !!

DSCN2040

 

 

Je ne vois qu’objets laids,

S’exclamait l’homme sensé.

 

La beauté est partout,

lui répondit le fou.

 

Elle descend des cieux

Jusqu’au fond de mes yeux

Et fait danser ma tête

Comme deux soleils en fête.

 

DSCN2040

Bienvenue

loin de l'agitation
des fourmilières humaines.

Merci d'être venu(e) et de m'avoir laissé une pensée car vos pensées sont pour moi une richesse.

Blanche

Archives

Philosophie

VAN GOGH une branche d'amandier en fleurs

 

" Il est bon d'aimer autant que l'on peut car c'est là que gît la vraie force ."

Vincent VAN GOGH

 

SOURCE-BLEUE.jpg

 

" La tendresse est plus forte que la dureté, l'eau est plus forte que le rocher, l'amour est plus fort que la violence "

Hermann HESSE, écrivain suisse 1877-1962

victor hugo

DIEU n'a qu'un nom AMOUR et n'a qu'un front LUMIÈRE

Quand on aime, tout devient lumineux

Victor HUGO

Beethoven-non-daté

 

Le véritable artiste n'a pas d'orgueil...Tandis que d'autres, peut-être, l'admirent, il déplore de n'être pas encore arrivé là-bas où un génie meilleur brille pour lui comme un soleil lointain. Je ne reconnais en aucun homme d'autre signe de supériorité que la BONTÉ. Là où je la trouve, là est mon foyer.

Ludwig van BEETHOVEN

cité par François Cheng dans son livre " cinq méditations sur la beauté "

 

françois Cheng

La bonté est garante de la qualité de la beauté.

La beauté irradie la bonté et la rend désirable.

François CHENG  "cinq méditations sur la beauté"

 

 

Paroles Amérindiennes

plume.jpg

 

"choisis bien tes mots car ce sont eux qui créent le monde qui t'entoure "

paroles des NAVAJOS

 

"Quand le dernier arbre
Aura été abattu
Quand la dernière rivière
Aura été empoisonnée
Quand le dernier poisson
Aura été pêché
alors on saura que
L'argent ne se mange pas"

Go Khla Yeh

 

"Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins."

proverbe amérindien

Science et Littérature

« La plus belle et la plus profonde émotion que nous puissions expérimenter est la sensation mystique. C’est la semence de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui n’a plus la possibilité de s’étonner et d’être frappé de respect, celui-là est comme s’il était mort .Savoir que ce qui nous est impénétrable existe réellement et se manifeste à travers la plus haute sagesse, la plus rayonnante beauté, sagesse et beauté que nos facultés peuvent comprendre seulement dans leur forme la plus primitive, cette connaissance, ce sentiment est au centre de la vraie religion. »

ALBERT EINSTEIN

 

GEORGE-SAND-copie-1.gif

 

J’ai passé bien des heures de ma vie à regarder pousser l’herbe ou à contempler la sérénité des grosses pierres au clair de lune. Je m’identifiais tellement au mode d’existence de ces choses tranquilles, prétendues inertes, que j’arrivais à participer à leur calme béatitude.

George Sand

Retour vers mon premier blog :

Rejoignez-moi …

apln-blog sur le blog le regard du silence

annuaire pour les nuls sur le blog le regard du silence