poèmes

Après la pesante noirceur de la ville, je vous emmène respirer très haut au-dessus des montagnes :

 

IMGP7060.jpg

 

                                                                                                              

VOYAGE EN MONTGOLFIERE

 

Le majestueux vaisseau à la toile multicolore

S’élève dans l’air frais d’un matin

Entouré de montagnes dont les franges d’or

Dessinent les grands sommets alpins.

 

Il navigue en douceur sur l’envers de l’océan bleu.

 

Ses passagers, perdus dans le monde silencieux,

S’immobilisent, muets

Devant la pureté et la beauté

Ruisselante de lumière

Où glisse la montgolfière.

 

Je frémis de l’ivresse des grands rapaces

Planant avec grâce

Sur le souffle léger de l’harmonie

Et, dans une merveilleuse symétrie,

Je ressens le calme profond de la sérénité,

Celle qui m’envahit

Quand je plonge les yeux fermés

Dans le bleu lumineux de l’infini.

 

 

                                                                    
Blanche DREVET

 

 

IMGP7077.jpg

 

              IMGP7063                    

 

 

                                                                                   
IMGP7076.jpg          

A Fabien qui , en août, a offert à ses parents le plus beau cadeau de leurs vies (après leur petit
fils)

 

Ces belles photos sont celles de Fabien resté à terre qui a regardé s’envoler ses parents !

Si vous voulez continuer le voyage, vous pouvez cliquer sur mon album photo Montgolfière pour voir le diaporama; il n’y a pas
de photos de l’atterrissage car les passagers sont un peu bousculés !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CLOCHARDS.jpg

 

                                              

COULE LA SEINE …

 

 

De loin, avec leurs barbes poivre et sel,

On pouvait les prendre pour des dieux grecs

Qui hantent les vieilles bibliothèques.

Mais, de près, à l’odeur pestilentielle,

On se rendait compte un peu tard

Qu’ils n’avaient jamais vu un dollar.

C’étaient, on pensait, de braves clochards

A la silhouette photogénique

Qui prenaient le soleil ou la pluie

A travers les déchirures de leurs pauvres habits,

Au bord de la Seine, sur le quai Notre-Dame.

Il y a longtemps qu’ils lui ont rendu leurs âmes.

 

Coule la Seine sous les roses de Notre-Dame.

 

Ils ont laissé la place à des êtres faméliques

Bien plus jeunes dont le regard

Vieilli sort d’un puits noir peuplé de cafards.

Hélas, il y a toujours de nombreux mendiants

Qui ont l’allure encore humaine,

Qui dorment sur des cartons

Et vivent sous les ponts.

On peut,  sans beaucoup de
peine,

Casser pour eux une tirelire

Et surtout leur donner un sourire.

 

Coule la Seine sous les roses de Notre-Dame.

 

Mais les êtres dont je parle se cachent sous la
terre,

Se recroquevillent et fuient la lumière,

Se glissent dans des trous

Et n’ont pas peur des égouts.

Ils n’ont jamais entendu parler des allocs

Et plus rien ne les choquent.

Ils ne vendent pas de drogues hallucinogènes,

Ils sont les victimes de la monstrueuse pieuvre
urbaine

Aux yeux de béton froids comme des chaînes,

Aux mille tentacules porteurs de gangrène.

 

Coule la Seine sous les roses de Notre-Dame

 

Assise bien au chaud dans un brillant café

A la fin d’une après-midi, j’ai regardé la rue

Derrière une vitre qui me protégeait

Et, soudain, j’en ai vu un qui se glissait pieds-nus

Dans la foule indifférente

Dont je faisais partie la minute précédente.

J’en ai vu un aussi sur les Champs-Elysées

Qui vomissait tous les déchets

Que notre société sans pitié

Lui avait fait avaler.

Et j’ai ressenti trois fois la honte.

Honte pour lui qui subissait sa honte,

Honte pour la cruauté de notre société

Et surtout honte pour ma peur et ma pesante lâcheté.

 

Coule la Seine sous les roses de Notre-Dame

 

Ils sont nombreux tous ces enfants

Qui n’ont plus que la vie,

Qui n’ont plus que rêves de liberté chérie

Et qui laissent ruisseler leur bave

Sur notre société à la recherche d’esclaves.

Faut-il rêver d’un Zorro ou d’un Robin des Bois

Pour redonner la foi à ces êtres en guenilles et profond
désarroi ?

Ou faut-il qu’ils traversent le ciel

Pour trouver enfin que la vie est belle ?

 

Coule la Seine sous les roses de Notre-Dame

Qui les attend,

 

                                                                           
 
Blanche DREVET

 

SDF-2009.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

dessin en souvenir d’un homme jeune sans domicile marchant

le long des routes,avec qui j’ai bavardé un moment.

Je lui souhaite de tout coeur,ainsi qu’à tous ceux qui en

cette saison savent qu’ils vont souffrir du froid, de ne pas se

 laisser étouffer par les villes monstrueuses.

brouillard.jpg

 

  

                                                                                                          

BROUILLARD

  

Un dimanche matin

Où m’attendaient tous les chemins,

Un très méchant gnome,

La tête dans le brouillard

Donna un coup de gomme

Sur la rivière et les saules têtards.

Le ciel devint tout gris,

La forêt et le vallon aussi.

 

Alors mon âme pleine de soleil

Décida d’aller tirer les oreilles

 De ce maléfique bonhomme

Qui effaçait toutes les couleurs du bonheur

En jonglant avec ses gommes.

 

J’ai marché pendant des heures

Sans voir le bout de la queue d’un renard,

Mais, plus j’avançais dans le brouillard,

Plus je distinguais de magnétiques lueurs,

Souriants pétales de fleurs,

Qui m’attiraient vers le cœur

D’un pays enchanteur.

 

 

                                                        
   Blanche DREVET

 

C’est la fin du mois d’août et beaucoup de vacanciers ont déjà repris le travail .J’ai la chance de ne plus travailler et de pouvoir aller respirer l’air de la
Manche quelques jours sur les plages du Cotentin. Ce n’est qu’une PETITE PAUSE et je ne vous oublierai pas. Je vous offre avant de partir un petit poème d’il y a plusieurs années qui sent bon les
vacances en Normandie !

 

algues

 

 

                                                                                                                

DIABOLO ROUGE

 

 

 

La mer s’est retirée lentement.

 

Elle n’est plus qu’un trait turquoise

traînant un miroir blanc

sous un ciel gris ardoise.

Des nuages s’y reflètent

parmi les algues roses et vertes.

 

Au loin, à l’abri des dunes

couleur de lune,

mes deux hommes sont allongés,

heureux, les yeux fermés.

 

Rien ne bouge.

 

D’un coup sec,  je lance mon diabolo rouge

 

très haut.

 

Mes pieds glissent avec plaisir

dans le sable chaud.

 

Je suis un peu ivre

au centre de cet espace immense et libre.

J’entends les rires

d’êtres invisibles

comme la joie de l’instant

brillant

suspendue à la cible

de mon petit diabolo

très haut.

 

 

                                                          Blanche
DREVET

 

plage de Carteret 

 

Petit poème dédié à Snow qui m’a gentillement prêté une belle photo de la lune ronde qui va nous sourire à toutes les deux cette nuit , même si ce n’est pas à la
même heure ! et à vous aussi bien sûr !

 

LUNE de SNOW-copie-1

 

 

 

                                                                                                              

O lune devenue
lampadaire

Pour les habitants des
cités de pierre !

Apparente
prisonnière

Des câbles d’une gare
ferroviaire,

Ne reflète pas ton image
solitaire

Sur les rails de fer
lourds et polis !

 

O lune ma douce
amie

A l’âme pleine de
mystères,

Je sais que tu es bien
trop fière

De cette lumière
infinie

Qui caresse notre boule
de terre

Quand tu es ronde la nuit
!

 

 

                                                                                       Blanche
DREVET

 

 

 

Bienvenue

loin de l'agitation
des fourmilières humaines.

Merci d'être venu(e) et de m'avoir laissé une pensée car vos pensées sont pour moi une richesse.

Blanche

Archives

Philosophie

VAN GOGH une branche d'amandier en fleurs

 

" Il est bon d'aimer autant que l'on peut car c'est là que gît la vraie force ."

Vincent VAN GOGH

 

SOURCE-BLEUE.jpg

 

" La tendresse est plus forte que la dureté, l'eau est plus forte que le rocher, l'amour est plus fort que la violence "

Hermann HESSE, écrivain suisse 1877-1962

victor hugo

DIEU n'a qu'un nom AMOUR et n'a qu'un front LUMIÈRE

Quand on aime, tout devient lumineux

Victor HUGO

Beethoven-non-daté

 

Le véritable artiste n'a pas d'orgueil...Tandis que d'autres, peut-être, l'admirent, il déplore de n'être pas encore arrivé là-bas où un génie meilleur brille pour lui comme un soleil lointain. Je ne reconnais en aucun homme d'autre signe de supériorité que la BONTÉ. Là où je la trouve, là est mon foyer.

Ludwig van BEETHOVEN

cité par François Cheng dans son livre " cinq méditations sur la beauté "

 

françois Cheng

La bonté est garante de la qualité de la beauté.

La beauté irradie la bonté et la rend désirable.

François CHENG  "cinq méditations sur la beauté"

 

 

Paroles Amérindiennes

plume.jpg

 

"choisis bien tes mots car ce sont eux qui créent le monde qui t'entoure "

paroles des NAVAJOS

 

"Quand le dernier arbre
Aura été abattu
Quand la dernière rivière
Aura été empoisonnée
Quand le dernier poisson
Aura été pêché
alors on saura que
L'argent ne se mange pas"

Go Khla Yeh

 

"Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins."

proverbe amérindien

Science et Littérature

« La plus belle et la plus profonde émotion que nous puissions expérimenter est la sensation mystique. C’est la semence de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui n’a plus la possibilité de s’étonner et d’être frappé de respect, celui-là est comme s’il était mort .Savoir que ce qui nous est impénétrable existe réellement et se manifeste à travers la plus haute sagesse, la plus rayonnante beauté, sagesse et beauté que nos facultés peuvent comprendre seulement dans leur forme la plus primitive, cette connaissance, ce sentiment est au centre de la vraie religion. »

ALBERT EINSTEIN

 

GEORGE-SAND-copie-1.gif

 

J’ai passé bien des heures de ma vie à regarder pousser l’herbe ou à contempler la sérénité des grosses pierres au clair de lune. Je m’identifiais tellement au mode d’existence de ces choses tranquilles, prétendues inertes, que j’arrivais à participer à leur calme béatitude.

George Sand

Retour vers mon premier blog :

Rejoignez-moi …

apln-blog sur le blog le regard du silence

annuaire pour les nuls sur le blog le regard du silence