poèmes

   

DSCN0404                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               

 

 

 

 

 

                                                                                                                                               

 

                                                                                                                                            IMG_0445

 

 

 

 

 

 

 

           Pourquoi devenir plus grands ?

 

Peut-on mieux voir

La beauté

Qui nous entoure ?

 

La mémoire

 Du pays de l’aurore,

Celui de l’amour

Qu’ils ont quitté,

Brille encore

Au fond de leurs prunelles.

 

La couleur de la peau

Ou celle des cheveux,

La forme du visage ou des yeux

Ne sont que les morceaux

Du grand puzzle coloré

Que forment les humains.

 

Ils protègent entre eux

Le grand secret

Du beau.

Ils savent que l’essentiel

Est de se prendre la main,

D’ être heureux,

De courir,

De rire,

Car bientôt

Ils ne seront plus des enfants.

 

          

                              Blanche Drevet

 

PAUSE

C’est une grande joie d’accueillir notre petit Johan pendant ces vacances car il a voyagé en Chine avec ses parents durant les deux mois d’été pour apprendre à parler correctement sa langue maternelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                  

 

Ma participation avec la lettre R

au jeu ABCEDAIRE

de DOMI

 

PROPRIÉTAIRE

 

Avec mes réflexes imbéciles

De propriétaire

Et de ménagère,

Je chasse de ma maison

Et j’écrase sans compassion

Toutes les locataires

A huit pattes poilues

Qui font des mouches leur principal menu,

Mais aussi les plus gracieuses et légères

Aux huit pattes fragiles

Qui pendant l’hiver

Ont pris gîte et couvert

Sous mon toit.

Pourtant je ne suis pas fière de moi

Quand au printemps ou en été

Je les regarde travailler

Sans compter les heures

A tisser leur demeure

Dans la forêt

Ou dans un pré

Dans un jardin

Ou au bord d’un chemin

Sans titre de propriété.

Elles choisissent en toute liberté,

Dans la nature sans frontière,

Deux graminées ou deux fougères,

Deux branches ou deux fleurs

Pour faire de la varappe ou de l’équilibre

Au bout des fils qu’elles secrètent ;

Je vous parle, bien sûr, des araignées libres

Que vous n’aimez pas beaucoup

Ou pas du tout,

Parce qu’elles vous font peur

Ou parce qu’elles sont carnivores !

C’est vrai qu’elles dévorent

Moucherons, abeilles et autres insectes

Mais ne vous régalez-vous pas comme moi aussi

De porcs, chèvres, canards ou truites frites ?

 

 

                                                                          Blanche Drevet

 

 

 

 

 

 

 

 

à Alain et sa plume bleue

et à tous ceux et celles

qui aiment les roses !

 

Les roses de septembre

Ont attendu patiemment

La fin de l’été

Pour montrer leur beauté.

 

 

Les roses de septembre

Ont attendu longtemps

Avec patience

En silence

Que les pétales de leurs aînées

Prennent la teinte de l’ambre,

Glissent sur la terre,

Laissant en pleine lumière

Leurs âmes étoilées,

Petites étoiles sans beauté

Qui iront se cacher

En automne

Au centre

De chaque pomme.

   

                                            

 

Y aura-t-il en novembre

Un seul petit bourgeon tendre

Pour attendre

La mort des roses de septembre

Et choisir l’hiver

Pour se vêtir d’une parure éphémère ?

 

                            Blanche Drevet

 

 

Ma participation avec la lettre Q 

au jeu ABCEDAIRE

de DOMI

 

PIQUE-NIQUE

 

Dominique adore les pique-niques

Parce qu’elle aime poser son Q

Dans l’herbe humide,

Ce qui n’est pas très poétique,

La lettre Q

Etant quelque peu équivoque !

Mais elle évoque

Pour elle un paysage bucolique

Et des sensations

Qu’elle qualifie d’exquises !

Elle aime être à sa guise

A condition d’être éloignée de toute flaque

Ou autre étendue liquide

En raison de l’attaque

De quelques moustiques

Désireux de la piquer :

Comment expliquer

A ces petits êtres

Ce qu’ils risquent

Si ses nerfs craquent

Et qu’elle se donne

Des claques

Durant son banquet champêtre ?

 

 

                                         Blanche Drevet

 

 

C’est l’été,

Le temps est beau et chaud.

J’ai retrouvé mon vélo

Qui s’ennuyait

Et se rouillait

Depuis plus d’une année !

Mon brave vélo qui n’est

Ni un vélo de course léger,

Ni un robuste VTT,

Ni un luxueux VTC !

Il est mauve comme les scabieuses

Qui me saluent

Du haut des talus !

Son modèle est dépassé,

Ses garde-boues sont cabossés,

Mais il connaît par cœur

Depuis des années

Tous les trajets vallonnés

Qui me donnent du bonheur !

Et je retrouve les mots qu’il m’a soufflés

Un mois de juin d’il y a de nombreuses années…

 

 

Quelle merveilleuse invention que le vélo !

Elle n’est jamais la même la route du plateau

où je pédale au rythme de mon cœur.

J’y déguste l’instant, l’instant de bonheur

qui lave mon cerveau.

Je veux avoir la confiance de l’oiseau

et je pense:

 

Légère est ma conscience

quand je passe devant le jaune éclatant

d’un soleil solitaire

et que je sens couler en moi le sang

des forces de la terre

et des forces de l’eau.

 

Légère est ma conscience

lorsque je remplis mes yeux

du bleu lumineux

des chicorées de l’été

du rose des centaurées

et des taches rouges des coquelicots.

 

Légère est ma conscience

le long de la route grise

qui mène au village

quand la douce brise

me lèche le visage

 et caresse ma peau.

 

Légère est ma conscience

en roulant dans la forêt verte

où je souris

à la flute alerte

et jolie

d’un oiseau.

 

Légère est ma conscience

quand je respire les parfums enivrants

de l’été

ceux du tilleul et de la reine des prés

du chèvrefeuille blanc

et les senteurs de blé chaud.

 

Légère est ma conscience

et grande ma joie de l’effort accompli

en haut d’une côte un peu dure

quand je sens mes poumons remplis d’air pur

et mes mollets raidis

et que je sais ce qui est beau.

 

Puis lorsque mon vélo prend de la vitesse

je comprends la sagesse

des grands arbres balançant

leurs feuillages sous le vent

Leurs regards tournés vers le haut.

 

                                                                                            Blanche Drevet

 

 

 

Bienvenue

loin de l'agitation
des fourmilières humaines.

Merci d'être venu(e) et de m'avoir laissé une pensée car vos pensées sont pour moi une richesse.

Blanche

Archives

Philosophie

VAN GOGH une branche d'amandier en fleurs

 

" Il est bon d'aimer autant que l'on peut car c'est là que gît la vraie force ."

Vincent VAN GOGH

 

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" La tendresse est plus forte que la dureté, l'eau est plus forte que le rocher, l'amour est plus fort que la violence "

Hermann HESSE, écrivain suisse 1877-1962

victor hugo

DIEU n'a qu'un nom AMOUR et n'a qu'un front LUMIÈRE

Quand on aime, tout devient lumineux

Victor HUGO

Beethoven-non-daté

 

Le véritable artiste n'a pas d'orgueil...Tandis que d'autres, peut-être, l'admirent, il déplore de n'être pas encore arrivé là-bas où un génie meilleur brille pour lui comme un soleil lointain. Je ne reconnais en aucun homme d'autre signe de supériorité que la BONTÉ. Là où je la trouve, là est mon foyer.

Ludwig van BEETHOVEN

cité par François Cheng dans son livre " cinq méditations sur la beauté "

 

françois Cheng

La bonté est garante de la qualité de la beauté.

La beauté irradie la bonté et la rend désirable.

François CHENG  "cinq méditations sur la beauté"

 

 

Paroles Amérindiennes

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"choisis bien tes mots car ce sont eux qui créent le monde qui t'entoure "

paroles des NAVAJOS

 

"Quand le dernier arbre
Aura été abattu
Quand la dernière rivière
Aura été empoisonnée
Quand le dernier poisson
Aura été pêché
alors on saura que
L'argent ne se mange pas"

Go Khla Yeh

 

"Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins."

proverbe amérindien

Science et Littérature

« La plus belle et la plus profonde émotion que nous puissions expérimenter est la sensation mystique. C’est la semence de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui n’a plus la possibilité de s’étonner et d’être frappé de respect, celui-là est comme s’il était mort .Savoir que ce qui nous est impénétrable existe réellement et se manifeste à travers la plus haute sagesse, la plus rayonnante beauté, sagesse et beauté que nos facultés peuvent comprendre seulement dans leur forme la plus primitive, cette connaissance, ce sentiment est au centre de la vraie religion. »

ALBERT EINSTEIN

 

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J’ai passé bien des heures de ma vie à regarder pousser l’herbe ou à contempler la sérénité des grosses pierres au clair de lune. Je m’identifiais tellement au mode d’existence de ces choses tranquilles, prétendues inertes, que j’arrivais à participer à leur calme béatitude.

George Sand

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