poèmes

Le silence n’est pas qu’absence de paroles,

il peut devenir un cri au centre de l’indifférence silencieuse

 

 

 

 

O peuples pauvres et fiers

Mais riches du savoir de la terre,

Inuits, masaïs, amérindiens, pygmées,

Touaregs, peuhls, indiens, aborigènes,

Peuples des hauts plateaux du Tibet

Et des forêts tropicales qui nous oxygènent,

Je vous aime et vous pleure,

Impuissante devant votre malheur.

Mais je sais qu’un jour arrivera l’heure

De vérité pour tous les pollueurs

De notre si belle planète.

 

Quand les êtres gras et grossiers

De notre civilisation riche de futilités

Vous auront tous pollués, chassés ou massacrés,

L’esprit de la Terre

En colère

Peut-être se soulèvera,

Engloutira

Dans une formidable tempête

Villes, champs, forêts et palais

Et fera fuir la fée électricité.

 

Restera-t-il alors sous ce ciel noir

 Un seul humain

Pour donner à d’autres humains

Pleins d’espoir

Une leçon de vie,

O peuples pauvres et fiers

Respectueux de l’harmonie

De notre terre ?

 

                                                                                  Blanche DREVET

Je vous invite à signer sur le blog d’Adamante ( www.adamante-images-et-reves.com) la pétition qui s’élève contre la construction du barrage Belo Monte, barrage qui met en jeu la vie de tout un peuple. Merci.

Je vous invite aussi à signer toutes les pétitions qui soutiennent tous ces peuples dont nous avons tant besoin pour l’avenir de notre planète. Merci.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A Fabien , Papa de Johan ,

le petit peintre joyeux

 

 

« J’ai fait de la lumière »

M’a dit tout fier,

Le petit peintre joyeux.

« Comment as-tu fait ? »

Lui ai-je demandé.

« Ce n’est pas difficile »

M’a-t-il répondu en battant des cils.

« Tu prends un pinceau,

Tu le trempes dans l’eau

Puis dans la peinture bleue,

Bleue comme la mer,

Et pour faire du vert

Tu ajoutes un peu de jaune et du blanc

Et puis tu fais un rond blanc

Et autour tu mets du rouge,

Avec du blanc, ça fait rose

Et encore plein d’autres choses. »

Je lui ai dit « C’est beau,

Je vois plein de lumières qui bougent. »

Mais je ne lui ai pas dit

Que son pinceau

Possédait la magie

De son cœur d’enfant

Que le mien avait perdu depuis longtemps.

 

                                                                                                Blanche DREVET

 

 

La fête des mères est passée mais il n’est jamais trop tard pour dédier un poème à toutes les mères de la terre qui  se sacrifient pour leurs enfants :

 

Courageuse alouette

que j’entends

 Au-dessus de ma tête

Quand je marche dans les champs,

Je te demande pardon

De te faire si peur !

 

Tu ne peux comprendre mon bonheur

De marcher dans le printemps,

L’âme guillerette, c’est si bon !

 

Quand tu vois arriver un prédateur

Ton petit cœur

Bat très très fort,

Il te faut l’éloigner encore et encore

Pour protéger

Ta couvée bien cachée !

Alors tu t’élances dans le ciel étincelant

Et tu chantes à tue-tête !

 

Courageuse alouette

Ton chant n’est pas celui du printemps

Mais celui de l’amour maternel

Qui remplit tout le ciel !

 

                             Blanche DREVET

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LES PAPILLONS D’AVRIL

 

Jeudi, le soleil rajeuni

Jouait avec les nuages gris.

 

L’air sentait l’herbe tendre d’avril.

L’envie me prit de faire le tour de son île.

 

Un tunnel de fleurs blanches en dessinait l’entrée.

Les oiseaux s’y taisaient

Pour laisser travailler les invisibles abeilles.

 

Planant haut dans le ciel

La petite alouette

Riait au-dessus des violettes.

Au bord de l’étang, dans un pré à vaches

Un ragondin joufflu lissait sa moustache

Et, plus loin, près d’un bois de sapins

Un jeune poulain

Endormi dans l’herbe grasse

Rêvait aux exploits de Pégase.

 

Sur l’île du printemps, tout était blanc sur fonds vert :

Les cerisiers, les merisiers, l’épine noire en fleurs

Et le joli derrière

D’une biche à qui j’avais fait peur.

 

Grisés de tous les parfums, les yeux ronds du Paon du Jour

Me sourirent avec amour

Pour me dire que l’hiver était mort.

Je vis battre les ailes orange de l’Aurore

Et les ailes bleues de l’Azur fragile.

 

Enivrée comme les papillons d’Avril

Mon âme rajeunie

Retrouva la poésie de la Vie.

 

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A tous celles et ceux qui ont vu le jour au mois de MARS 

 

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Ô Mars, de quelle guerre

Es-tu le dieu ?

Celle des humains malheureux

Qui rampent sur la terre ?

 

 

« Certes, non,

C’est celle des démons ! »

Me souffle le vent

Nouveau du printemps :

 

 

« Regarde plutôt le ciel

Où, de son sceptre éternel,

Mars, puissant et sage,

Gouverne les nuages.

Je suis le fidèle serviteur

De cet invisible empereur

Qui décide du temps de paix

Où je laisse les doux nuages blancs

Voguer comme des voiliers

Sur le bleu du ciel étincelant.

 

Je peux aussi me changer en furie

Quand il m’ordonne soudain

De réunir ses armées de nuages noirs

Lourds de désespoir

Déversant grêles et pluies

Et ses géants fantassins

Hauts comme des montagnes !

Je sais que Mars gagne

La bataille quand leurs casques sombres

Lancent des éclairs

Et que leurs pas lourds grondent

Et roulent des coups de tonnerre !

 

Mais je suis toujours son serviteur

Quand Mars, mon empereur,

Signe de temps en temps la paix,

Admirant le courage

Des oiseaux qui voyagent

Si loin avec tant de volonté,

 

Puis, lorsque je le sens las

De gronder et de tempêter,

Je le laisse se reposer.

Alors s’installent les jolis mois d’avril et mai

Jusqu’à ce que Râ,

Le dieu solaire,

Règne en vainqueur

Dans la lumière

Et la chaleur

De l’été. »

 

 

                                         
                                      Blanche DREVET

 


 

Bienvenue

loin de l'agitation
des fourmilières humaines.

Merci d'être venu(e) et de m'avoir laissé une pensée car vos pensées sont pour moi une richesse.

Blanche

Archives

Philosophie

VAN GOGH une branche d'amandier en fleurs

 

" Il est bon d'aimer autant que l'on peut car c'est là que gît la vraie force ."

Vincent VAN GOGH

 

SOURCE-BLEUE.jpg

 

" La tendresse est plus forte que la dureté, l'eau est plus forte que le rocher, l'amour est plus fort que la violence "

Hermann HESSE, écrivain suisse 1877-1962

victor hugo

DIEU n'a qu'un nom AMOUR et n'a qu'un front LUMIÈRE

Quand on aime, tout devient lumineux

Victor HUGO

Beethoven-non-daté

 

Le véritable artiste n'a pas d'orgueil...Tandis que d'autres, peut-être, l'admirent, il déplore de n'être pas encore arrivé là-bas où un génie meilleur brille pour lui comme un soleil lointain. Je ne reconnais en aucun homme d'autre signe de supériorité que la BONTÉ. Là où je la trouve, là est mon foyer.

Ludwig van BEETHOVEN

cité par François Cheng dans son livre " cinq méditations sur la beauté "

 

françois Cheng

La bonté est garante de la qualité de la beauté.

La beauté irradie la bonté et la rend désirable.

François CHENG  "cinq méditations sur la beauté"

 

 

Paroles Amérindiennes

plume.jpg

 

"choisis bien tes mots car ce sont eux qui créent le monde qui t'entoure "

paroles des NAVAJOS

 

"Quand le dernier arbre
Aura été abattu
Quand la dernière rivière
Aura été empoisonnée
Quand le dernier poisson
Aura été pêché
alors on saura que
L'argent ne se mange pas"

Go Khla Yeh

 

"Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins."

proverbe amérindien

Science et Littérature

« La plus belle et la plus profonde émotion que nous puissions expérimenter est la sensation mystique. C’est la semence de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui n’a plus la possibilité de s’étonner et d’être frappé de respect, celui-là est comme s’il était mort .Savoir que ce qui nous est impénétrable existe réellement et se manifeste à travers la plus haute sagesse, la plus rayonnante beauté, sagesse et beauté que nos facultés peuvent comprendre seulement dans leur forme la plus primitive, cette connaissance, ce sentiment est au centre de la vraie religion. »

ALBERT EINSTEIN

 

GEORGE-SAND-copie-1.gif

 

J’ai passé bien des heures de ma vie à regarder pousser l’herbe ou à contempler la sérénité des grosses pierres au clair de lune. Je m’identifiais tellement au mode d’existence de ces choses tranquilles, prétendues inertes, que j’arrivais à participer à leur calme béatitude.

George Sand

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