Ce vent glacé d’avril me rappelle l’histoire d’une courageuse rose rouge un jour d’hiver :
LA ROSE ROUGE
Dans la grande solitude de
l’hiver
Où rien ne bouge,
La rose rouge
Sut qu’elle allait
mourir.
Son cœur n’en fut pas
amer
Car c’est par amour
Qu’elle perdrait ses pétales de
velours.
Lorsque la mort lui sourit en
silence,
Son sang blanc
S’écoula en un ruisseau de lait
étincelant
Pour nourrir
La terre muette de
souffrance.
Blanche Drevet
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