Le 1er décembre, je suis revenue d’une agréable marche dans ma forêt givrée avec de belles images et l’idée d’un petit poème que voici :
L’hiver
N’a pas respecté le calendrier,
Il était pressé.
Alors, le peintre de l’univers
A rangé ses pinceaux
Et ses couleurs rouge et or
Pour se consacrer à l’écriture
Sous le ciel pur
Balayé par le vent du nord.
Avec ses plumes de génie,
Il a retrouvé les joies de la calligraphie.
Sur l’eau gelée des ruisseaux
Et sur l’écorce noire
Des arbres nus,
Il a tracé des signes d’espoir
Pour tous les êtres perdus
Dans le froid maudit
De la nature endormie.
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