La chaleur est toujours là .
Je laisse la parole à mon amie Marie-France qui a bien du mal à la supporter dans sa petite maison . Cette chaleur lui rappelle le drame des oubliés de la canicule de 2003 ,les personnes âgées si
fragiles , les petites vieilles des villes dont parle si bien Baudelaire , les petits vieux dont la silhouette cassée rase les murs ! …Je souhaite très fort avec elle que ce drame ne se
reproduise pas.
LES
OUBLIES
Pourquoi tant d’indifférence ?
Seuls ils s’en sont allés,
Sans famille pour les accompagner,
Sans famille pour les pleurer.
Ils nous ont quittés en silence,
Oubliés de tous,
Des enfants trop éloignés,
Des amis qu’ils n’on plus revus,
Du voisin qui n’a pas su.
Ils sont partis dans la détresse,
Comme ils ont vécu,
Sans bruit, sans gêner.
Car pour certains ça dérange la vieillesse.
Maintenant on parle d’eux
A cause de la canicule.
Trop de nos chers petits vieux
Sont morts dans la solitude.
Ne pouvions nous rien faire
Pour éviter ce drame absurde ?
Marie-France BRISSOT.PLESSY
photo Banque de la photo
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