Depuis les débuts de mon premier blog, La plume du silence, et ceux de ce second blog, le regard du silence, je me suis enrichie de toutes les pensées partagées avec les poètes et poétesses dont les blogs sont magnifiques.
J’ai la nostalgie de certains blogs qui ont disparu comme des étoiles filantes dans le ciel virtuel qui illumine notre cœur. Parmi ces étoiles, il y a Elodie, nommée Elo dont le blog, Confidences d’une libellule, me manque beaucoup.
Je ne regrette pas d’avoir copié pour moi un de ses plus beaux poèmes que je me permets de vous offrir ce soir en l’illustrant avec trois photos.
MON GRAND CHEMIN
Mon chemin n’est pas autoroute
Il serpente et parfois se perd
Traverse d’épais brouillards de doutes
Et des labyrinthes sans repères
Ainsi il force le courage
Oblige à poser ses bagages
Ses escarpements gardent l’histoire
Pour que chaque effort soit victoire
Ma voie loin d’un long fleuve tranquille
Court tel un fier torrent d’eau vive
Son eau tumultueuse a du style
Elle danse et sa fraîcheur ravive
Les obstacles elle les surmonte
Quitte à charger une boue de honte
Qu’elle déposera purifiée
Au pied d’une plante à ramifier
Mon parcours fuit les belles façades
S’engage et explore les coins sombres
Ceux de la peur, ceux des brimades
Dans les friches et tous les décombres
Il fouille, range et fait du tri
Là où l’intérieur est meurtri
Des profondeurs de toute misère
Il fait éclater la lumière
ELO
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