C’est l’été,

Le temps est beau et chaud.

J’ai retrouvé mon vélo

Qui s’ennuyait

Et se rouillait

Depuis plus d’une année !

Mon brave vélo qui n’est

Ni un vélo de course léger,

Ni un robuste VTT,

Ni un luxueux VTC !

Il est mauve comme les scabieuses

Qui me saluent

Du haut des talus !

Son modèle est dépassé,

Ses garde-boues sont cabossés,

Mais il connaît par cœur

Depuis des années

Tous les trajets vallonnés

Qui me donnent du bonheur !

Et je retrouve les mots qu’il m’a soufflés

Un mois de juin d’il y a de nombreuses années…

 

 

Quelle merveilleuse invention que le vélo !

Elle n’est jamais la même la route du plateau

où je pédale au rythme de mon cœur.

J’y déguste l’instant, l’instant de bonheur

qui lave mon cerveau.

Je veux avoir la confiance de l’oiseau

et je pense:

 

Légère est ma conscience

quand je passe devant le jaune éclatant

d’un soleil solitaire

et que je sens couler en moi le sang

des forces de la terre

et des forces de l’eau.

 

Légère est ma conscience

lorsque je remplis mes yeux

du bleu lumineux

des chicorées de l’été

du rose des centaurées

et des taches rouges des coquelicots.

 

Légère est ma conscience

le long de la route grise

qui mène au village

quand la douce brise

me lèche le visage

 et caresse ma peau.

 

Légère est ma conscience

en roulant dans la forêt verte

où je souris

à la flute alerte

et jolie

d’un oiseau.

 

Légère est ma conscience

quand je respire les parfums enivrants

de l’été

ceux du tilleul et de la reine des prés

du chèvrefeuille blanc

et les senteurs de blé chaud.

 

Légère est ma conscience

et grande ma joie de l’effort accompli

en haut d’une côte un peu dure

quand je sens mes poumons remplis d’air pur

et mes mollets raidis

et que je sais ce qui est beau.

 

Puis lorsque mon vélo prend de la vitesse

je comprends la sagesse

des grands arbres balançant

leurs feuillages sous le vent

Leurs regards tournés vers le haut.

 

                                                                                            Blanche Drevet

 

 

 

26 réponses à mon vieux vélo

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VAN GOGH une branche d'amandier en fleurs

 

" Il est bon d'aimer autant que l'on peut car c'est là que gît la vraie force ."

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Hermann HESSE, écrivain suisse 1877-1962

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DIEU n'a qu'un nom AMOUR et n'a qu'un front LUMIÈRE

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Le véritable artiste n'a pas d'orgueil...Tandis que d'autres, peut-être, l'admirent, il déplore de n'être pas encore arrivé là-bas où un génie meilleur brille pour lui comme un soleil lointain. Je ne reconnais en aucun homme d'autre signe de supériorité que la BONTÉ. Là où je la trouve, là est mon foyer.

Ludwig van BEETHOVEN

cité par François Cheng dans son livre " cinq méditations sur la beauté "

 

françois Cheng

La bonté est garante de la qualité de la beauté.

La beauté irradie la bonté et la rend désirable.

François CHENG  "cinq méditations sur la beauté"

 

 

Paroles Amérindiennes

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"choisis bien tes mots car ce sont eux qui créent le monde qui t'entoure "

paroles des NAVAJOS

 

"Quand le dernier arbre
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Quand la dernière rivière
Aura été empoisonnée
Quand le dernier poisson
Aura été pêché
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Go Khla Yeh

 

"Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins."

proverbe amérindien

Science et Littérature

« La plus belle et la plus profonde émotion que nous puissions expérimenter est la sensation mystique. C’est la semence de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui n’a plus la possibilité de s’étonner et d’être frappé de respect, celui-là est comme s’il était mort .Savoir que ce qui nous est impénétrable existe réellement et se manifeste à travers la plus haute sagesse, la plus rayonnante beauté, sagesse et beauté que nos facultés peuvent comprendre seulement dans leur forme la plus primitive, cette connaissance, ce sentiment est au centre de la vraie religion. »

ALBERT EINSTEIN

 

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J’ai passé bien des heures de ma vie à regarder pousser l’herbe ou à contempler la sérénité des grosses pierres au clair de lune. Je m’identifiais tellement au mode d’existence de ces choses tranquilles, prétendues inertes, que j’arrivais à participer à leur calme béatitude.

George Sand

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