Cherchez à vivre dans la joie,
à exprimer la joie dans vos pensées et dans vos actes ;
Sentez la présence joyeuse de l’Être dans tout ce que vous voyez ou entendez ;
Cela vous apportera un réel bonheur.
Mâ ANANDAMAYÎ
Chantez pour ne pas vieillir.
LANZA DEL VASTO
Vous avez peur de demain ; pourtant, hier est tout aussi dangereux
Idries SHAH
A la lumière du silence intérieur tous les problèmes se dissolvent
Jiddu KRISHNAMURTI
Que les quatre saisons de 2017
vous apportent le bonheur dans la joie et la lumière !
Je vous souhaite une belle et sereine année et vous embrasse de tout mon cœur !
Blanche
Je vous souhaite de joyeuses fêtes de Noël et de fin d’année,
je souhaite très fort que votre joie
et celle de toutes les familles joyeuses s’élèvent vers le ciel
pour former un splendide feu d’artifice angélique,
un feu d’artifice dont chaque étincelle se glisse dans les cœurs tristes
pour les réchauffer,
les cœurs des solitaires,
de ceux qui ont faim et froid,
de ceux qui souffrent
et de ceux qui sont dans la peine ou la discorde.
Je fais une pause joyeuse (pas très reposante ! )
et vous dis « A l’année prochaine ! »
Je vous embrasse chaleureusement
Blanche
Le 1er décembre, je suis revenue d’une agréable marche dans ma forêt givrée avec de belles images et l’idée d’un petit poème que voici :
L’hiver
N’a pas respecté le calendrier,
Il était pressé.
Alors, le peintre de l’univers
A rangé ses pinceaux
Et ses couleurs rouge et or
Pour se consacrer à l’écriture
Sous le ciel pur
Balayé par le vent du nord.
Avec ses plumes de génie,
Il a retrouvé les joies de la calligraphie.
Sur l’eau gelée des ruisseaux
Et sur l’écorce noire
Des arbres nus,
Il a tracé des signes d’espoir
Pour tous les êtres perdus
Dans le froid maudit
De la nature endormie.
Ce tableau de mon ami Philippe intitulé « l’aube du loup » m’a rappelé une très belle histoire de Daniel Pennac intitulée » l’œil du loup » que je vous conseille de lire.
Le tableau de Philippe et le souvenir de cette histoire m’ont inspiré un petit poème
« la peur du loup » :
Le brouillard
S’est levé.
L’œil hagard
Du loup
Voit partout
Le danger.
Il a peur,
Peur
Des humains
Qui ont peur de lui
Et ont tué ses petits.
Mais il ira jusqu’au bout
Parce qu’il est loup,
Fier de sa race
Et qu’un loup fait toujours face.
Il sait que la lune brille
Pour lui,
Qu’il retrouvera ceux de sa famille
Encore en vie
Et qu’ils n’auront plus faim.
Deux jours après avoir écrit ce poème, j’ai lu le texte d’un franciscain
et j’ai pensé que cela n’était pas un hasard :
François d’Assise avait un sentiment de sympathie à l’égard du loup. Certains traits du loup se retrouvent dans toute la nature ; la faim vorace, la poursuite incessante, le fait de montrer les crocs ; tout cela est symbolique de ce qui est sauvage et violent en nous tous. Mais François voyait en ce loup plutôt l’animal chassé que le chasseur. Dans les yeux du loup, il lisait la peur, il voyait un regard troublé, une colère et une hostilité chez cet animal qui voulait dévorer tout ce qui était à sa portée afin de venger ses propres blessures et son aliénation. Les loups, après tout, sont comme les hommes. Les craindre, les écarter et les exclure, c’est faire devenir ce que vous avez craint de toute manière qu’ils soient.
François d’Assise a été un grand homme de PAIX à son époque . Il a agit avec amour, confiance et diplomatie et n’a pas cessé d’être un exemple pour tous les humains des siècles suivants qui ont désiré la Paix. Je souhaite qu’il reste une étoile pour ce XXI siècle qui a tant besoin de sa lumière.
En ce jour, triste anniversaire d’un assassinat collectif de notre XXIe siècle qui a fait des centaines de morts et de blessés et causé tant de souffrances, j’ai choisi trois pensées de Jiddu KRISHNAMURTI trouvées dans le livre « les grands initiés du XXe siècle » de Jean Bies :
– Comment provoquer une transformation fondamentale, radicale de la société ? Voilà notre problème. Et cette transformation du monde extérieur ne peut pas avoir lieu sans une révolution intérieure. Ce que vous êtes, le monde l’est.
– La vraie révolution ne peut avoir lieu que lorsque vous, l’individu, devenez lucide dans vos rapports avec autrui. Se connaître, c’est s’étudier en action, laquelle est relation.
– Tant que nous nous mentons à nous mêmes, sous quelque forme que ce soit, il ne peut y avoir d’amour. L’amour n’appartient pas au temps. L’amour est la seule chose qui soit éternellement neuve. S’il y a de l’amour, il n’y a pas de problème social, ni besoin de systèmes de philosophie sur la façon de traiter ces problèmes. L’amour n’est pas différent de la vérité.