Taïaut, taïaut !
En cette fin d’été
L’œil bleu de la chicorée
Sourit de sa beauté
Mais le héron cendré
Cherche désespéré
L’eau de la source aux fées
Le temps passe !
Avec septembre arrive la chasse !
Des engins de mort
Faits de bois lisse
Se hérissent
Aux bords
De la forêt peuplée
D’animaux apeurés.
Le petit chemin de lumière
Ressemble à un calvaire
Les humains
Qui jouent avec la mort,
Le ventre plein,
Ignorent
Qu’elle les dévore
Déjà de l’intérieur
Et que bientôt
Ce sera leur heure !
Taïaut, taïaut !
Pleure le cœur bleu de la chicorée
En cette fin d’été.
Blanche Drevet
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