Bonjour chers amis et amies de mon petit blog, vous avez dû vous rendre compte d’un changement depuis le début de ce mois de février.
Je suis, avec une nouvelle dizaine, à un tournant de ma vie où je ressens le besoin d’une création différente de l’écriture poétique.
C’est pourquoi, avant de prendre de « grandes vacances », j’ai laissé la place à mes amours poétiques de jeunesse que sont Charles Baudelaire et Victor Hugo.
Je pense que ce serait plus juste de vous laisser la place, chers amis et amies qui m’avaient accompagnée jusqu’au début de 2017
Aujourd’hui, je choisis de publier un joli poème de Livia, » Rêverie ».
J’aime beaucoup son blog , liviaaugustae.eklablog.fr , et particulièrement ses « tableaux du samedi » même si nous n’avons pas les mêmes goûts artistiques.
J’ai illustré le poème de Livia de paysages de la Guadeloupe dont elle rêve puisqu’elle y a vécu.
Je vous conseille d’aller lire sur son blog un autre joli poème » souvenirs d’antan » où elle rêve sur son île d’un hiver qu’elle n’a jamais connu.
Rêveries
Lorsque je m’éveille,
Sous un ciel trop gris,
D’un hiver froid, triste et morne.
Bien vite je referme les yeux.
Mes pensées vagabondent vers mon île natale.
Alors je rêve un instant,
Que pieds nus dans l’eau claire d’une petite crique,
Je retrouve mon ciel plein d’azur profond
Où du matin au soir,
Se promène un soleil, gros comme un ostensoir,
Dont les rayons m’incendient la peau.
Parfois, je délaisse les rivages et ses embrasements,
Pour goûter la fraîcheur des sentiers de forêts,
Où pousse l’orchidée sauvage.
Sous l’ombrage des fougères géantes, bercées par l’alizé,
Règne un silence plein de bruit d’ailes,
Et du murmure soyeux d’une ravine coulant en contrebas.
Un gros manguier, au bord de la sente,
M’offre ses fruits d’or, dans lesquels
Altérée je mords à belles dents.
Les fruits tombés, exhalent un parfum lourd et sucré
Qui attirent les insectes en vols bourdonnants…
Mais le rêve se défait,
Et les bruits quotidiens de la vie qui bourdonne
Me ramène brutalement sous ce grand ciel trop gris.
Liviaaugustae
Je suis désolée d’avoir délaissé mon blog pendant plusieurs semaines, mais ma vie actuelle n’est guère propice à la création poétique. Aussi je vous offre un très beau poème d’un ami, Philippe Lallemand, qui sera heureux, je pense, de le découvrir sur mon blog.
SI J’ETAIS UN ARBRE,
Je contemplerais à l’aube naissante
Le spectacle merveilleux
Du soleil levant
Chaque jour de mon existence.
Je puiserais par mes racines
La nourriture offerte par notre mère
La terre et deviendrais ainsi
Grand et fort, accueillant
Les oiseaux faisant leur nid.
Je danserais au rythme du vent
A l’hymne de la nature
Environnante.
Je dégusterais l’eau régénératrice
Au bonheur des amoureux
Roucoulant auprès de moi.
Au crépuscule de ma vie
Je m’endormirais
Bercé par le chant des grillons
Sous la lumière bienfaisante
Du clair de lune.
Depuis les débuts de mon premier blog, La plume du silence, et ceux de ce second blog, le regard du silence, je me suis enrichie de toutes les pensées partagées avec les poètes et poétesses dont les blogs sont magnifiques.
J’ai la nostalgie de certains blogs qui ont disparu comme des étoiles filantes dans le ciel virtuel qui illumine notre cœur. Parmi ces étoiles, il y a Elodie, nommée Elo dont le blog, Confidences d’une libellule, me manque beaucoup.
Je ne regrette pas d’avoir copié pour moi un de ses plus beaux poèmes que je me permets de vous offrir ce soir en l’illustrant avec trois photos.
MON GRAND CHEMIN
Mon chemin n’est pas autoroute
Il serpente et parfois se perd
Traverse d’épais brouillards de doutes
Et des labyrinthes sans repères
Ainsi il force le courage
Oblige à poser ses bagages
Ses escarpements gardent l’histoire
Pour que chaque effort soit victoire
Ma voie loin d’un long fleuve tranquille
Court tel un fier torrent d’eau vive
Son eau tumultueuse a du style
Elle danse et sa fraîcheur ravive
Les obstacles elle les surmonte
Quitte à charger une boue de honte
Qu’elle déposera purifiée
Au pied d’une plante à ramifier
Mon parcours fuit les belles façades
S’engage et explore les coins sombres
Ceux de la peur, ceux des brimades
Dans les friches et tous les décombres
Il fouille, range et fait du tri
Là où l’intérieur est meurtri
Des profondeurs de toute misère
Il fait éclater la lumière
ELO
Comme l’année dernière, en avril 2012, j’attendais avec impatience que l’âme poétique de mon amie Romantic se réveille pour vous offrir de sa part un sublime poème très printanier et aussi très romantique! le voici :
Le printemps a posé son costume bariolé.
Les branches d’un clin d’œil s’habillent de satin vert
afin de faire ombrage au poète qui vient s’asseoir
sur le coussin verdoyant près du ruisseau qui fait miroir
à sa feuille livrée au printemps clamant les vers.
Charmante saison où les amoureux
S’inventent des mots rien que pour eux.
Les oiseaux gazouillent à tout va en murmurant des mots d’amour
Un remue-ménage dans chaque bosquet où le rouge queue s’ébroue
Les plumes se caressent des bisous fusent de partout
Ça sent bon le désir, la fougue, les mamours.
Charmant saison où les amoureux
S’inventent des mots rien que pour eux .
solstice de mars tu as posé ton bagage lumineux
pour le plaisir des quinquets sublimant ta palette de couleurs
le ciel glousse avec ses angelots vêtus de candeur
humons avec plaisir la fragrance en tous les creux .
charmante saison où les amoureux
s’inventent des mots rien que pour eux.
l’hirondelle enfin de retour plonge ses plumes dans le ciel
joyeux où , le soleil d’un pas timide étire ses rayons
vers la terre sublimée qui s’enlumine et ôte ses haillons
d’hiver , Dame nature s’éveille d’un sourire aux lèvres arc-en-ciel.
Charmante saison où les amoureux
s’inventent des mots rien que pour eux.
En ces jours d’avril gris et pluvieux, j’ai choisi de rêver devant un belle branche de cerisiers en fleurs que m’a envoyée mon amie Romantic et qui lui a inspiré le magnifique poème que je vous
offre de sa part :
De la fenêtre je l’entrevois
Ses quinquets bleus bat des
cils
Charmant est ce doux
minois
L’envie de chavirer vers une
presqu’ile.
Le printemps s’installe à la
terrasse
Le cerisier en fleurs m’embrasse
.
Tout de mystères il est
ensorceleur
Sa baguette magique fait croitre les
fleurons
Le chèvrefeuille escalade le long de son
tuteur
Que ça sent bon !l’effluve
entretoise la maison .
Le printemps s’installe à la
terrasse
Le cerisier en fleurs m’embrasse
.
Le ver nait du jasmin des
poètes
La pervenche serpente sur le
gazon
Déjà se dresse le pied
d’alouette
La corbeille d’or fleure bon
.
Le printemps s’installe à la
terrasse
Le cerisier en fleurs m’embrasse
.
Le cœur de Marie s’unit à
l’oxalis
Poudrée de fleurs pleines de
ferveur
il sort de terre le magnifique
iris
Son nom honore les elfes par ses fleurs
.
Le printemps s’installe à la
terrasse
Le cerisier en fleurs m’embrasse
.
La maison des oiseaux prend un joli
teint
Le pâturage se couvre dune chevelure
luxuriante
Les étourneaux gazouillent avec
entrain
Les jeunes pousses
s’extirpent souriantes.
Le printemps s’installe à la
terrasse
Le cerisier en fleurs m’embrasse
.
Romantic