Les cloches vont plus vite que moi et il faut que je me dépêche de vous raconter la suite de cette belle histoire jusqu’à sa fin ,ce qui fait que c’est une lecture un peu longue,  j’espère que vous me pardonnerez !.

J’ai eu le temps d’illustrer un passage mais je n’ai pas eu  le temps d’illustrer la fin, c’est dommage mais vous verrez quand même la cloche Pascaline qui a retrouvé son sourire et qui regarde tous les petits enfants de Prunelle. Seulement je ne peux vous montrer que les photos d’un petit garçon qui me servira de modèle quand j’aurais le temps de dessiner !

 

 

Mais, un matin, le vent sentit que les rayons du soleil de l’hiver étaient un peu plus chauds et que la sève recommençait à grimper dans les troncs des arbres pour faire pousser les bourgeons tout ronds. Le printemps n’était pas loin et cette pensée lui donna de l’espoir et l’envie de se promener dans les montagnes.

 

C’est alors qu’il aperçut sur un sentier pierreux deux hommes, deux femmes et des enfants qui avançaient lentement et qui semblaient très fatigués. Il s’approcha d’eux pour écouter ce qu’ils disaient et il comprit tout de suite qu’ils venaient de l’Italie, le pays de l’autre côté des montagnes où se trouve la ville de Rome, car le vent qui voyage dans tous les pays depuis des milliers d’années comprend toutes les langues.

Les hommes étaient deux maçons qui se dirigeaient vers la France avec leurs femmes et leurs enfants pour trouver du travail car il n’y en avait plus pour eux dans leur pays. Le vent voyait bien qu’ils étaient pauvres car leurs habits étaient vieux et leurs chaussures trouées.

« Que faire pour les aider et pour sauver ma chère cloche Pascaline ?  » Se disait-il. « Il faut que je trouve une idée. » et il trouva une superbe idée :

Il appela tous les nuages pour qu’ils se rassemblent au-dessus des montagnes sauf au-dessus du village de Prunelle où le ciel devait rester bleu.

 Quand les italiens virent tous les nuages s’accumuler au-dessus d’eux, ils furent très inquiets mais ils aperçurent une trouée toute bleue et ils se dirigèrent vers elle. A la fin de la journée, ils eurent la surprise d’arriver dans un village.

 

la cloche PASCALINE l'idée du vent 2

 

 

Le village était désert et triste. Quand ils arrivèrent devant l’église, ils comprirent qu’il y avait eu une catastrophe en voyant ses murs et son toit écroulés. Comme ils avaient très faim, ils eurent le courage de frapper à la porte d’une maison. Une vieille dame leur ouvrit et elle appela son mari parce qu’elle ne comprenait pas ces étrangers.

Les italiens ne parlaient pas le français et ne le comprenaient pas non plus, mais, avec des gestes, ils arrivèrent à expliquer qu’ils étaient maçons et qu’ils pouvaient reconstruire l’église du village ! La vieille dame alla le dirent aux voisins et tous les habitants de Prunelle furent très contents ; ils trouvèrent une maison où les italiens pouvaient dormir, les invitèrent à partager leur repas et leur donnèrent des légumes et de la viande. Pendant plusieurs semaines, les maçons travaillèrent tous les jours pour reconstruire les murs et le toit de l’église.

Dans son clocher, Pascaline n’aimait pas beaucoup les bruits du chantier qui la faisaient souffrir, mais elle était très contente et, de temps en temps, elle chantait un petit peu pour faire plaisir au vent, aux habitants de Prunelle et, bien sûr, aux italiens qui, eux aussi, chantaient toute la journée en travaillant.

 

Mais elle avait un très gros souci : c’était bientôt la grande fête du printemps, celle de Pâques, qui était aussi sa fête car elle s’appelait Pascaline et elle avait entendu au loin les autres cloches qui avaient commencé leur long voyage à Rome pour aller chercher les œufs peints et les œufs en chocolat. Elle aurait bien aimé y aller aussi, mais elle se demandait qui allait les distribuer quand elle reviendrait ? Le curé de Prunelle était parti dans un autre village, que faire ? Alors, une nuit en regardant les étoiles, elle fit un rêve qui lui donna une idée joyeuse. Le lendemain matin, elle décida de partir à Rome avec les autres cloches.

 

Quand elle revint le jour de Pâques avec une grosse provision d’œufs, elle vit que le vent avait balayé le ciel bleu de tous ses nuages et elle se dépêcha de lui expliquer qu’elle allait cacher tous les jolis œufs de toutes les couleurs derrière les arbres et les fleurs de tous les jardins et de tous les chemins de Prunelle pour amuser les enfants. 

Le vent souffla cette grande nouvelle aux oreilles des petits italiens, Pablo et Marco, qu’il aimait bien, et les deux garçons coururent le dire à tous les enfants du village : on entendait partout crier :

« Il y a des œufs cachés dans les jardins et au bord des chemins ! il faut demander à nos parents un petit panier pour aller les chercher ! »

Les enfants s’amusèrent beaucoup, ils en trouvèrent tous même le plus petit qui ne courait pas aussi vite que les grands ! Ce fut une très belle fête et Pascaline qui était très fière de son idée, carillonna de toutes ses forces la plus jolie chanson qu’elle connaissait et le vent la transporta le plus loin possible en haut des montagnes et jusque dans les autres villages !

 

Quand les cloches des autres villages entendirent cette nouvelle, elles furent un peu jalouses mais elles se dirent que l’année suivante, elles feraient la même chose que Pascaline !

 

Cependant il n’y avait pas que les cloches qui entendirent la nouvelle, les curés des villages aussi et surtout le curé de Prunelle.

« Qu’est-ce-que c’est que cette histoire ? » se disait le Curé de Prunelle, « Pourquoi ma cloche Pascaline a distribué des œufs de Pâques sans mon autorisation ?…Il faut que j’aille lui demander des explications. »

 

 Le curé qui n’était pas content mit ses souliers de marche et prit son sac à dos pour aller voir ce qui se passait dans son village. C’était un très bon marcheur et il arriva très vite sur la place de Prunelle devant son église, et là, il eut une très grande surprise : les murs et le toit de son église étaient reconstruits et semblaient tout neufs !

Alors il monta dans le clocher pour demander à Pascaline qui avait reconstruit son église.

« Ce sont deux braves maçons italiens très pauvres qui se sont installés dans le village avec l’aide de tous les prunellois. » lui dit-elle, et elle ajouta : 

« Ils ont de beaux et gentils enfants, mais comme ils sont très pauvres, j’ai eu l’idée de cacher mes œufs dans les jardins et les chemins pour que tous les enfants, même les enfants pauvres, puissent avoir la joie d’en trouver. »

 

 Le curé ne gronda pas sa bonne cloche car il comprit tout de suite que son église avait été détruite parce qu’il ne laissait pas venir tous les enfants dans son église. Il le regretta beaucoup et il dit à Pascaline :

« Tu as eu une merveilleuse idée, chère Pascaline, et tous les printemps suivants, tu continueras à cacher les œufs de Pâques ! Et, bien sûr, à partir de ce jour, tous les enfants pourront venir dans mon église, et surtout le jour de Noël pour admirer l’enfant de la crèche ! »

 

Pascaline sentit son cœur de cloche bondir de joie et elle carillonna à toute volée ses plus belles notes que les ailes du vent tout heureux transportèrent jusqu’aux sommets des montagnes.

PASCALINE

 

petit Johan et les oeufs de Pâques

                                                                                                                                                             

   

                                                                                                                JOHAN et les oeufs de Pâques               petit Johan et les oeufs de Pâques 2

14 réponses à La cloche Pascaline ( suite et fin)

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« La plus belle et la plus profonde émotion que nous puissions expérimenter est la sensation mystique. C’est la semence de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui n’a plus la possibilité de s’étonner et d’être frappé de respect, celui-là est comme s’il était mort .Savoir que ce qui nous est impénétrable existe réellement et se manifeste à travers la plus haute sagesse, la plus rayonnante beauté, sagesse et beauté que nos facultés peuvent comprendre seulement dans leur forme la plus primitive, cette connaissance, ce sentiment est au centre de la vraie religion. »

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J’ai passé bien des heures de ma vie à regarder pousser l’herbe ou à contempler la sérénité des grosses pierres au clair de lune. Je m’identifiais tellement au mode d’existence de ces choses tranquilles, prétendues inertes, que j’arrivais à participer à leur calme béatitude.

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