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La Comtoise

 

Depuis 1838, de toute ta hauteur nous dominant,

Mon Dieu, que de choses tu as dû voir au fil des ans,

Depuis le roi Louis Philippe jusque Mitterrand,

Président de la République actuellement.

 

Tu connus la France sous tous les régimes,

Guerres, révolutions, attentats et crimes,

Monnaies d’or, d’argent, papiers, simples écus.

Toi, résistant à tout, tu survécus.

 

Mes aïeux vivaient à ton rythme.

Toi, adossée au mur, n’étais pas un mythe.

Toutes les saisons, toutes leurs joies, leurs peines,

Etaient bercées par ton tic-tac au long des semaines.

 

Tu sonnes les heures et l’on n’oublie pas

Que, pour les distraits, tu répètes deux fois.

Une troisième aiguille affiche les jours,

Que les chiffres impairs !!…Tu nous joues un tour !

 

Chère vieille horloge, tu me racontes ma jeunesse

Chez ma grand-mère, dans ton coin « tiquetant » sans cesse.

Lorsqu’à Froissy, au monde je vins, déjà tu étais là

Marquant les heures, les jours, la vie d’ici-bas.

 

Puis, un jour, tu fus à moi.

Je t’emmenai avec joie.

De la Picardie, ta patrie, tu partis

En Bourgogne. Dans l’’Yonne, tu vis une nouvelle vie.

 

Comtoise, serais-tu éternelle ?

Je le croirais presque, ma belle !

Mais tu ne vivrais pas, j’en suis sûre, plus de huit jours, crois-moi

Si, dans ton corps de bois, on oubliait de remonter les poids.

 

 

                          Poème cher à son cœur

                          Ecrit en janvier
1986

                         Par Thérèse de
Bry

                         Mon amie
voisine

 

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11 réponses à la comtoise

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Ludwig van BEETHOVEN

cité par François Cheng dans son livre " cinq méditations sur la beauté "

 

françois Cheng

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La beauté irradie la bonté et la rend désirable.

François CHENG  "cinq méditations sur la beauté"

 

 

Paroles Amérindiennes

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Go Khla Yeh

 

"Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins."

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Science et Littérature

« La plus belle et la plus profonde émotion que nous puissions expérimenter est la sensation mystique. C’est la semence de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui n’a plus la possibilité de s’étonner et d’être frappé de respect, celui-là est comme s’il était mort .Savoir que ce qui nous est impénétrable existe réellement et se manifeste à travers la plus haute sagesse, la plus rayonnante beauté, sagesse et beauté que nos facultés peuvent comprendre seulement dans leur forme la plus primitive, cette connaissance, ce sentiment est au centre de la vraie religion. »

ALBERT EINSTEIN

 

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J’ai passé bien des heures de ma vie à regarder pousser l’herbe ou à contempler la sérénité des grosses pierres au clair de lune. Je m’identifiais tellement au mode d’existence de ces choses tranquilles, prétendues inertes, que j’arrivais à participer à leur calme béatitude.

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