Ce premier sourire de mars est un poème que j’ai publié en 2011 sur mon ancien blog.

Le printemps revient chaque année mais il n’est jamais le même; alors, pourquoi  republier ce poème ?

En mars 2011, le sourire des vendeurs de jonquilles m’avait apporté la joie et en même temps la tristesse de voir qu’ils vendaient si peu de bouquets. 

Cette année, le printemps est arrivé dès février malgré le froid; les jonquilles avaient poussé dans des serres et de tristes vendeurs essayaient de les vendre en grelottant sur les trottoirs.  Mars est là avec quelques rayons de soleil : je souhaite de tout mon coeur que les vendeurs de jonquilles retrouvent leur sourire et l’offrent avec ces jolies fleurs de soleil à des passants généreux.

 

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Bien avant que les violettes de la nouvelle saison

Ne piquent la mousse des jardins

Et que les forsythias ne lancent leurs jaunes rayons

Dans la douceur d’un matin, 

Mars timidement se faufile

Dans les rues peuplées de la ville

En offrant son sourire de lumière

À tous les passants engourdis par l’hiver.

 

Je ne parle pas du sourire des petites filles,

Je parle du franc sourire des vendeurs de jonquilles.

 

A leurs pauvres habits et à leurs joues creuses

On sait qu’à la récré ils ont toujours perdu leurs billes !

Qu’importe ! Ils reviennent de prairies mystérieuses

Où ils ont cueilli pour nous ces corolles qui scintillent.

 

Les reflets dorés de ces milliers de calices

Ont déposé au fond de leurs yeux

Des grains d’or gorgés de malice

Qui  éclairent leur visage d’un sourire lumineux

Quand je les regarde, joyeuse abeille

Rêvant de champs fleuris et de rivières de miel.

 

Pensive, je me demande avec tristesse

Pourquoi, en ces journées de Mars, si peu de gens

Ont envie pour une ou deux petites pièces

D’éclairer leur maison d’un bouquet de printemps.

 

 

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22 réponses à le premier sourire de mars

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