"Le silence n'est pas une absence de parole,

mais la parole sans mots d'une expérience,

à la fois intérieure et extérieure,

à laquelle certaines propriétés du langage, dites poétiques,

semblent seules permettre de s'exprimer."

 

Jean-Claude RENARD ( 1922-2002)

Je n’ai trouvé que ces dentelles de la nature pour illustrer ce merveilleux poème de la beauté de l’instant parce que je préfère vous laisser découvrir l’illustration réalisée par la fée Hélène dont la baguette crée la magie de l’instant en mots et en aquarelles sur son blog lebancdurienfaire2.eklablog.com

 

 

Dans le privilège de l’instant,

funambuler sereinement jusqu’au précieux instant suivant.

  Avoir l’âme dansante au bal du présent..

 

 

 

Après vous avoir présenté depuis le début de cette année les blogs de Livia, laure, Victor et Jackie et avant de vous présenter d’autres blogs amis, j’ai envie, en ce mois d’été où le soleil nous donne un peu trop de chaleur certains jours, de parler de l’eau, ce bien précieux pour tous les êtres vivants. Nous en buvons quand nous avons soif, nous l’utilisons pour faire cuire nos légumes, arroser notre jardin, nous laver, laver notre vaisselle et même notre voiture et nos animaux. Nous plongeons dans l’eau bleue des piscines et nageons dans l’eau calme des lacs. Nous décorons aussi nos villes de splendides fontaines… Mais quand je dis « nous », je pense à la minorité d’humains dont nous faisons partie et qui ont cette chance de ne pas manquer d’eau, et je pense en même temps à la grande majorité d’humains pour qui une goutte d’eau est précieuse et qui marchent des kilomètres pour remplir une cruche ou un seau… C’est en relisant mon poème qui parle de l’eau comme symbole de vie et en regardant ma photo que j’ai réalisé l’énorme précipice qu’il y a entre une belle fontaine et un puits dans un pays désertique.

 

 

 

Le doigt du photographe

A tué le temps.

Avec la grâce

De la Belle au Bois Dormant

La silhouette de la fontaine

S’est figée

Sur le papier.

Le silence a encerclé l’instant

Et le chant

De la fontaine

S’est tu

Au coin de la rue.

Il ne rappelle plus au passant

Qu’il est né poisson

Et que sa vie s’écoule vers l’infini sidéral.

Les gouttes d’eau sont devenues cristal

Et, dans leurs cœurs

De pierre,

La lumière

Fait vibrer les couleurs.

 

La forêt qui s’éveille s’habille de vert et de rire.

La lumière des aubes radieuses caresse les pieds endoloris,

lave les troncs noircis et ranime l’espérance.

La confiance envahit tout le peuple des arbres,

les bras largement ouverts, ils appellent les oiseaux.

A.B

 

J’ai trouvé ce poème plein de charme qui chante la forêt sur le site de Jackie Nature et liberté, mais elle n’en est pas l’auteur car elle n’écrit pas.

Elle ajoute de temps en temps de très beaux textes à ses photos car elle est poète en images .

Je trouve mes deux photos qui illustrent ce texte bien modestes quand je vais visiter son blog car chacune de ses photos est un splendide poème qui glorifie la nature.

Si vous avez besoin de vous émerveiller devant les beautés que nous offre Dame Nature, je vous conseille d’aller vous promener sur le blog de Jackie parnassie12.eklablog.com

Bonne journée et bel été à tous et toutes

Blanche

 

 

En ce début mai, je continue, comme promis , à publier un de vos poèmes, chers amis et amies qui m’avaient accompagnée jusqu’en 2017.

Après Livia et Laure, je vous présente Victor dont le blog  lesoeuvresdevictor.over-blog.com  contient de nombreuses richesses que je vous invite à découvrir : des  galeries de peintures, pastels et dessins où j’aime me promener, de belles photos de jardin et de nombreux petits poèmes pleins de silences parlants illustrés par de belles aquarelles. Mais il y a aussi des poèmes grandioses comme celui que j’ai choisi de publier en l’illustrant par deux photos prises en novembre 2015.

Quand le soleil aura bougé

de son orbe au cœur éclaté

explosé les mailles du ciel

arraché ses feux à la nuit

pour partir loin de notre monde

 

aurons-nous vécu trop de jours

ou pas assez semé de graines

pour que la terre se souvienne

de nos grandeurs, de nos misères

de nos absences, de nos silences?

 

Les visages sortiront des cadres

fermeront leurs yeux extatiques

et la main du peintre se tiendra

figée au bord de la croisée

 

en attendant que les étoiles

lui reviennent éclairer la voie

et lui donnent en place d’une toile

un peu de soi.

 

Et le vent parlera enfin

je comprendrai tous les mystères

sans me pencher

sans questionner les prophètes

les forts en thème, les connaisseurs

 du bien plus que du mal à faire

je marcherai jusqu’au cratère

du volcan plus que millénaire

pour prendre à main nue

cette braise que nul ne touche

sans se confondre avec les portes de l’enfer.

 J’ouvrirai les cachots immondes

où pourrissent les turpitudes

j’y répandrai quelques secondes

de ma fièvre et traverserai

la muraille qui me sépare

des autres mondes

pour voir s’il existe autre chose

que mon humble réalité.

La belle saison du printemps ne ressuscite pas que les végétaux,

elle réveille aussi la muse endormie du poète !

Je viens partager avec vous un petit texte que m’a inspiré en mars la chanson de mon petit ruisseau,

avant de continuer à publier de beaux poèmes trouvés sur vos blogs.

En versant des seaux d’eau

Les pluies du printemps

M’ont offert le chant

Du petit ruisseau

Resté à sec tout l’hiver.

Je l’ai regardé en marchant

Se faufiler dans la lumière

Poussé par la danse du vent.

Il glissait sur la peau

Des pierres lisses et vernies,

Il se gonflait des notes fleuries

Du joli concert

Des petits passereaux,

Et des vibrations à haute fréquence

Des rayons solaires

Qui le caressaient en silence.

 

Je me suis arrêtée

Et j’ai fermé les yeux.

Il m’a traversée

Emportant avec lui

Les lourdes poussières

De mon étroite vie.

Plongée dans un vide lumineux,

Libérée de mes colères,

Aveuglée de lumière,

Devenue bulle légère,

J’ai dansé dans les bras du vent

Souriant au chant du printemps.

 

 

Bienvenue

loin de l'agitation
des fourmilières humaines.

Merci d'être venu(e) et de m'avoir laissé une pensée car vos pensées sont pour moi une richesse.

Blanche

Archives

Philosophie

VAN GOGH une branche d'amandier en fleurs

 

" Il est bon d'aimer autant que l'on peut car c'est là que gît la vraie force ."

Vincent VAN GOGH

 

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" La tendresse est plus forte que la dureté, l'eau est plus forte que le rocher, l'amour est plus fort que la violence "

Hermann HESSE, écrivain suisse 1877-1962

victor hugo

DIEU n'a qu'un nom AMOUR et n'a qu'un front LUMIÈRE

Quand on aime, tout devient lumineux

Victor HUGO

Beethoven-non-daté

 

Le véritable artiste n'a pas d'orgueil...Tandis que d'autres, peut-être, l'admirent, il déplore de n'être pas encore arrivé là-bas où un génie meilleur brille pour lui comme un soleil lointain. Je ne reconnais en aucun homme d'autre signe de supériorité que la BONTÉ. Là où je la trouve, là est mon foyer.

Ludwig van BEETHOVEN

cité par François Cheng dans son livre " cinq méditations sur la beauté "

 

françois Cheng

La bonté est garante de la qualité de la beauté.

La beauté irradie la bonté et la rend désirable.

François CHENG  "cinq méditations sur la beauté"

 

 

Paroles Amérindiennes

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"choisis bien tes mots car ce sont eux qui créent le monde qui t'entoure "

paroles des NAVAJOS

 

"Quand le dernier arbre
Aura été abattu
Quand la dernière rivière
Aura été empoisonnée
Quand le dernier poisson
Aura été pêché
alors on saura que
L'argent ne se mange pas"

Go Khla Yeh

 

"Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins."

proverbe amérindien

Science et Littérature

« La plus belle et la plus profonde émotion que nous puissions expérimenter est la sensation mystique. C’est la semence de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui n’a plus la possibilité de s’étonner et d’être frappé de respect, celui-là est comme s’il était mort .Savoir que ce qui nous est impénétrable existe réellement et se manifeste à travers la plus haute sagesse, la plus rayonnante beauté, sagesse et beauté que nos facultés peuvent comprendre seulement dans leur forme la plus primitive, cette connaissance, ce sentiment est au centre de la vraie religion. »

ALBERT EINSTEIN

 

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J’ai passé bien des heures de ma vie à regarder pousser l’herbe ou à contempler la sérénité des grosses pierres au clair de lune. Je m’identifiais tellement au mode d’existence de ces choses tranquilles, prétendues inertes, que j’arrivais à participer à leur calme béatitude.

George Sand

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